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  • Entretien avec la DRH

    [Suite de ce billet]

    La semaine suivante, je suis convoquée par la DRH de ma boîte, arrivée quelques semaines plus tôt.  1 mois avant ma fin de période d'essai et mon passage en CDI, elle souhaite faire un point avec moi, en présence de ma boss, et savoir comment je me sens.

    J’ai décidé de jouer franc jeu, comme je l’ai déjà fait en juillet. D'une part parce qu'à ce stade, je suis sûre à 99% de donner ma dém’ dans les 30 jours, ensuite parce que mon légendaire optimisme me fait espérer qu'ils m'écoutent et rectifient le tir pour les suivants. Je lui dis donc que les points que j’ai soulevés en juillet auprès de ma boss sont toujours existants même si je reconnais que l'ambiance s'est grandement améliorée (ma collègue lunatique-autiste-bipolaire ayant mis de l'eau dans son vin). Comme elle n’est visiblement pas au courant de mes précédentes remontées, je lui expose mes difficultés à me projeter dans un service où règnent la désorganisation et l’absence de communication.

    Elle se tourne vers ma boss et demande ce qu’elle souhaite répondre. Ma boss tire un peu la gueule (enfin, comme d'habitude, en fait) : « Tout ce que dit Sophie est vrai, j’en suis consciente et hélas, je ne peux même pas lui dire que ça va s’arranger, nous sommes débordés et bla bla bla … ». La messe est dite.

    Je m’amuse d’entendre la DRH m'inviter à aller chercher l’information et balaie tranquillement ses arguments. Ma détermination doit être visible car elle conclue l’entretien par une question ne laissant pas la place au louvoiement : « Est-ce que tu veux dire, Sophie, qu’au vu de toutes les remontées négatives que tu fais, tu pourrais nous dire le 14 décembre que tu ne restes finalement pas avec nous ? ». Je réponds par l’affirmative. Les choses sont claires. Maintenant, me dis-je, s’ils sont intelligents, ils ont compris.

    Mi-novembre, après avoir vidé mes tiroirs en loucedé et adressé un  muet « J’espère que c’est la dernière fois que je vous vois » à mes responsables, je m’envole, le cœur léger, pour une mission de 2 semaines à Bangkok. En voilà un joli cadeau de départ.

    Si tout se goupille comme prévu, mon plan est tout tracé : je poste mon contrat, je poste ma dém’, j’achète un billet retour pour mi-décembre et je m’offre 15 jours de vacances bien méritées au bord de la mer.