Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Naples jour 2 : vieilles pierres, ossuaire et bord de mer

    Ce matin, les klaxons me réveillent vers 8h15. Je mets mes bouchons d'oreille et me rendors jusque 9h30. Qund j'ouvre les volets, le ciel est blanc et il fait un vent à décorner un cocu. 

    Vers 11h, nous remontons la Via Toledo jusqu'au musée archéologique. L'entrée coûte 8€ + 5€ d'audioguide. Mon guide disait que le musée était un must et je confirme : magnifique. Les salles, sobres et épurées, mettent merveilleusement en valeur les gigantesques statues. Admirez le fessier parfait d'Hercule ...

    PhotoGrid_1425717783488.jpg

    Au premier étage, je goûte particulièrement la collection de mosaiques trouvées sur le site de Pompei, tout proche. Un de mes commerciaux m'avaient déconseillé la visite de Pompei : "Tu n'y trouveras que des pierres" et pour cause, tout est ici, dans le musée archéologique.

    Au détour d'une porte, une salle somptueuse : la salle meridienne, 54 metres de long et 27 metres de hauteur, un plafond splendide.

    PhotoGrid_1425717965702.jpg

    Juste avant de partir, un petit tour par le cabinet secret :

    PhotoGrid_1425718023807.jpg

     

    La visite du musée est vraiment agréable, il n' a qasiment personne et les photos sont autorisées.

    A la sortie, nous décidons d'aller visiter le cimetière delle Fontanelle, dans le quartier Rione Sanita, qui semble tout proche. Cette zone dans le nord de Naples serait, depuis l'Antiquité, vouée au culte des morts. Hélas, n'ayant pas une information essentielle, celle qe le cimetière est soterrain, nous prenons la Via Salvator Rosa et nous perdons dans le dédale des rues. Là, on sent clairement qu'on est en dehors des circuits touristiques; la population est exclusivement locale, les rues désertes et sales. Un homme auquel nous demandons notre chemin nous renseigne en ajoutant "Attenzione", nous foutant la trouille alors que nous nous sentions jusque là tout à fait en sécurité.  Finalement, après avoir tourné en rond un long moment, et prêtes à abandonner, nous trouvons enfin la Via Fontanelle et une pancarte jaune. Nous pénétrons dans une galerie à peine éclairée, une sorte de mine où sont alignés des centaines de crânes et d'os. L'endroit est délicieusement lugubre. 

    PhotoGrid_1425720632377.jpg

    A la sortie, nous nous perdons de nouveau jusqu'à ce que j'aie une ilumination. La rue Santa Teresa degli Scalzo, que nous cherchons depuis 10 minutes est en fait au-dessus de nous, il suffit de prendre un ascenseur pour la rejoindre ! 

    PhotoGrid_1425720784670.jpg

    Cette artère est assez agréable et nous la descendons jusqu'à touner à droite jusqu'à la plce Mntesanto où nous prenons un funiculaire (1€) jusqu'à l'arrêt Morghen, qui marque le début du résidentiel et chic quartier Vomero, perché sur une colline. Les escaliers donnent au quartier un air de Montmartre.

    De là, nous resdescendons jusqu'au front de mer, le Lungomare. La descente dans le soir couchant est des plus agréables, à travers les jolies demeures colorées, avec une vue splendide sur la baie de Naples. Nous sommes en revanche frigorifiées. 

    Après la Via Chiaia, nous débouchons sur la piazza Martiri, où nous nous réchauffons devant un verre de vin blanc et un Campari soda. Nous sommes vendredi, le soleil s'est couché et les rues sont noires de monde. Nous continuons sur la Via Morelli puis la Via Chiamontone, avant de bifurquer à droite vers l'immensité noire, de longer la mer jusqu'au château de l'Oeuf et le port de plaisance du Borgo Marinari, un ancien village de pêcheurs. Nous nous attablons  au O'Tabbacaro, un modeste restaurant aux chaises en plastique. Nous sommes seules dans le restaurant et commandons un antipasti de poulpes, crevettes et moules, puis des spaghettis alla Conte, aux crevettes et calamars. 

    Quelque temps après une famille entre et s'installe, puis deux musiciens viennent nous chanter des chansons napolitaines. Peu après, un bel homme buriné, vêtu d'un caban bleu marine s'attable seul. Quel prétexte j'ai trouvé pour engager la conversation, je ne sais plus, toujours est-il qu'en moins de dix minutes, je l'invitais à notre table, que 20 minutes après, nous étions en train de chanter et taper des mains avec Marco, la cinquantaine, directeur d'une entreprise d'acier à Turin, et la table voisine, que nous avons fait la fermeture du resto et qu'après plusieurs verres de rouge, je n'avais plus du tout froid. 

    Nous sommes rentrées en riant à gorge déployée tout le long du chemin, enchantées de cette journée éreintante mais intense, et de notre deuxième soirée tout aussi conviviale que la première. Demain, Capri !