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  • Capri c'est -vraiment- fini

    Ce matin, direction le port, pour aller faire un tour du côté des îles. Le soleil y sera peut-être …

    Toujours méfiante envers les endroits touristiques, je suis plus attirée par Ischia mais l’employé de la billetterie nous conseille Capri, vu le temps imparti pour la visite. Nous galérons un peu : plusieurs compagnies desservent les îles et celle du retour n’est pas forcément la même qu’à l’aller. Le prix en hydrofoil (bateau rapide, 50 minutes de traversée contre 1h20 en bateau normal) est de 17€. Une employée nous informe que le retour que nous avions prévu, à 18h10, est annulé pour cause de météo. L’autre billetterie nous assure de l’inverse et nous embarquons donc, munies de nos billets retour.

    L’arrivée sur Capri, vers 13h30, n’est pas magique ; la marina est déserte, les maisons moches, le soleil toujours absent. Nous dédaignons le funiculaire et grimpons les rues escarpées jusqu’à la place principale. La plupart des boutiques – de luxe – sont fermées, ainsi que les restaurants et la pâtisserie de l’île, en travaux. Après un arrêt à la parfumerie Carthesia, où Choups achète« un flacon de « Marco », nous nous mettons en route pour la villa Jovis de l’empereur Tibère, à l’extrême nord-ouest de l’île. Je n’ai aucune idée du temps nécessaire à la randonnée et je suis un peu stressée car nous devons nous laisser assez de temps pour rejoindre la marina.

    Vers 16h, nous voilà devant la grille de la villa. Hélas, un panneau nous informe qu’elle n’est ouverte que jusqu’à 14 heures. « Bon ben tant pis, la balade était belle, tant pis pour la vue » nous disons-nous, tournant les talons. Et là, venant à notre rencontre, un petit monsieur qui avec force gestes, nous demande si nous voulions visiter l’endroit. Nous répondons oui, mais c’est fermé et là, il agite des clefs. On a trop de chance !

    Le monsieur essaie ses clés dans la serrure, sans succès, et nous fait signe d’escalader les barrières. Ni une ni deux, nous enjambons tous les 3 les palissades et avons droit à une visite privée du site. C’est vrai que la vue est magnifique sur Sorrento et la côte almafitaine. En dessous de nous, à pic, l’eau est turquoise. « Il a dû couler des jours heureux, ici, l’empereur » remarque Choups.

    Après quelques photos, nous remercions notre héros du jour qui refus refuse l’argent que nous essayons de lui donner pour se payer un café. Prévenues qu’il ne faut jamais froisser un napolitain, nous n’insistons pas et glissons les 2€ que nous aurions dû payer pour la visite dans une caisse en bois destinée à la rénovation de la chapelle.

    Finalement, il est tôt et une autre curiosité de l’île est proche : l’arco naturale, une formation rocheuse en forme d’arche. Nous y parvenosn en moins de 15 minutes, clic-clac, quelques photos et nous redescendons jusqu’à la place princiaple  (c’est long !). L0, comme nous sommes un tout petit peu congelées, nous capitulons et nous installons en terrasse (chauffée) pour un café et surtout un beau coup de bambou : 5€ un espresso ristretto et 2€ pour un mini baba, certes délicieux. En chemin, nous nous disons que vraiment, Capri c’est moisi et que ça ne valait pas le voyage. Choups sort même « Franchement, moi, venir à Capri dans l’espoir de croiser des starlettes comme Rihanna et son mari Jayze, j’en ai un petit peu rien à foutre ! »

    « Oui, surtout que Jayze est marié à Beyonce, pas Rihanna »