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Une soirée à Clonbur

Au Burke's pub, le WI-FI est ouvert. J'en profite puisque notre B&B n'en est pas équipé (ils l'étaient tous, jusqu'ici).

En sirotant avec précaution mon Irish coffee, je rate un ami sur msn, échange trois phrases avec un ami qui vit au Mexique sur Skype et répond au sms d'un blogueur que j'affectionne particulièrement. Au milieu d'une conversation virtuelle mais néammoins passionnante, une pinte de Guinness se pose assez brutalement sur ma table. Un homme, le regard un peu vague, s'assied commes'il était chez lui. Damn ! Un Irlandais bourré qui s'invite à ma table !

En fait, il vient de dehors où il a croisé Boug' qui fumait sa clope et cette garce super copine s'est assez démerdé pour arriver à lui placer que
1) elle ne parlait pas anglais 2) mais que sa copine à l'intérieur, oui.
John, puisque c'est son prénom (s'appellent tous John ou Pat, ici, de toute façon, t'as une chance sur deux) a décidé de discuter avec moi et il est plutôt lourdaurd. Comme dit Boug', à côté, Pat the fishman, c'était une crème. Il me confie qu'ici, à Clonbur, la présence féminine fait cruellement défaut. "Vous avez le même problème à Paris ?" demande-t-il. "Non, pas vraiment, à Paris, il y a des milliers de femmes célibataires, tu devrais y aller pour en trouver une  !"

Boug' revient, ses conneries la font beaucoup rire. J'essaie de nous faire payer un verre de Guinness mais y'a pas moyen. John est lourd et radin. Il veut absolument me montrer son profil Facebook et la française dont il est tombé amoureux. OK.
Next question : tu es mariée ? Tiens, Boug' a gloussé, quand je vous disais qu'elle faisait de sacrés progrès en anglais. "Et tu es amoureuse ?" "Oh oui !" dis-je avec mon air angélique.

Joh est collant, du coup je ferme l'ordi mais au bar, il y a un homme très sympa, un gars de Clonbur aussi, et il n'est pas bourré, lui. Il demande le truc habituel, d'où nous venons, où nous allons. Je lui confie mes hésitations à monter jusqu'au comté de Mayo et l'île Achill, ayant abandonné l'idée de pousser jusqu'au Donegal. Il confirme que le Donegal est trop loin pour les deux jours qu'il nous reste et doute de l'intérêt du déplacement jusqu'à l'île d'Achill. "Vous êtes allées sur les îles d'Aran ?"

Sur une carte du Connemara, Jerry pointe du doigt les routes que nous n'avons pas prises, suivant les instructions de TomTom qui privilégie les grands axes. J'en profite pour confier à Jerry ma déception de n'avoir pas retrouvé "mon" Connemara avec ses moutons en liberté. "Ca dépend des saisons, dit-il. Là il y a plein d'agneaux et les fermiers les protègent". Ah, voilà qui me rassure.
C'est donc décidé, nous finirons notre séjour dans le Connemara. Et peut-être même nous offrirons nous une une autre nuit chez Kathy et John, sur la Sky Road ...?

Commentaires

  • Tiens, ben moi je vais peut-être emménager à Clonbur :-)

  • Mamz'elle Gigi,
    Oublie cette idée ... ;)

  • je confirme faut oublier ... !

Les commentaires sont fermés.