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  • L'homme de marbre

    Au départ je ne t'aimais pas, comme tous les hommes que j'ai passionément aimés. Et puis, à la faveur d'une réunion, j'ai découvert un homme réservé mais bien plus sympathique que ne le laissait supposer ton visage fermé.

    J'ai cru sentir que l'intérêt était partagé. Les occasions de communiquer étaient rares mais les regards appuyés. Un soir, tu as proposé de me déposer et sur la route, je t'ai fait rire. Quelque chose chez toi me donne des élans de tendresse mais tu m'impressionnes tellement que tu me paralyses.

    Tu es parti en vacances, moi aussi. Je guettais ton retour pour te lancer "Hey ! Tu es là ! Alors, racontes !"

    Heureusement, j'ai su et je n'ai pas fait ce qui aurait été une gaffe magistrale. Et lorsque tu as surgi au bureau, je n'ai même pas pu te regarder. J'ai fui ton regard pendant plusieurs heures. Je n'aime pas les formules de condoléances, je les trouve tellement creuses. Quand j'ai enfin osé te saluer, d'un pudique mouvement de tête, tu avais l'air tellement malheureux que j'ai eu envie de te prendre dans mes bras.

    Tu ne sais pas que je sais mais voilà, je sais. Ne voulant pas être intrusive, encore moins remuer le couteua dans la plaie, j'avais décidé de faire comme si je ne savais pas mais c'est impossible. Je devrais alors jouer la légèreté et ce serait tellement indécent, presque cruel.

    T'imaginer à quelques rues de moi, peut-être solitaire, toi aussi, et enfermé dans ton malheur,, ça me fend le coeur. Je voudrais t'envoyer un message, te dire "Si tu as besoin d'un sourire, d'une présence, d'un café, je suis là". Tout simplement. Je pense à toi.

  • Un petit tour dans le sud

    Cette journée a été moins fatigante que je ne le pensais. Ce matin, j'ai pris le train de 6h19 à la gare de Lyon, et je viens tout juste de rentrer chez moi (il est 21h30).
    Une belle amplitude horaire de 16 heures ...
    Je profite d'un arrêt en gare d'Avignon pour envoyer une bise à mon pote Obs. Dans la voiture de location qui nous emmène jusqu'à mon client, je vois une pancarte "Calas 1,5 km". J'ai cherché .. Calas, Calas, le nom de ce village m'était familier alors que je n'ai jamais mis les pieds à Aix en Provence. Et soudain, lumière ! C'est là que vit la mère d'un de mes plus chers amis blogueurs.
    La journée se passe bien, les clients sont très sympas et on sort déjeuner sous un soleil de plomb (ça me change !). Au bureau, je continue mon rythme alimentaire d'un repas toutes les 24 heures mais à la brasserie, je m'enquille une entrecôte XXL. C'est que j'ai le sens de la convivialité, moi.J'ai même hésité à imiter mon client et commander une 16, mais j'ai pensé qu'il valait mieux ne pas abattre toutes mes cartes dès le premier jour.
    Ce soir, vers 17 heures, une charmante taxiwoman m'a chargée. On a parlé de nos interactions avec les automobilistes chauffards, moi en tant que cycliste, elle en tant que piétonne. On se ressemble : je mets des coups de lattes dans les portières, elle balance des coups de sabot. En chemin, elle m'a filé de bonnes adresses sur Aix, car je vais y passer pas mal de temps sur les 6 prochains mois.
    A la gare, j'ai appelé le blogueur pour lui raconter que j'étais passée près de chez sa maman.
    "Tu vas y retourner ?" a-t-il demandé.
    "Oui, pas plus tard que jeudi prochain".
    Il prend un train 1 heure après moi, du coup je vais d^^iner avec mon pote parisien dans le centre d'Aix. Trop fort.

    A Paris, mon taxi est crétois et super sympa, lui aussi. Il m'encourage à acheter une maison sur son île. Et me fait rêver de soleil et de calamars grillés ...