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Vol en parapente au-dessus de la Réunion

Ce matin, 10h, il y a foule sur le parking à côté de Kelonia, la ferme des tortues de Saint-Leu. N'imaginant pas une telle affluence, je suis partie sans noter le nom de la compagnie auprès de laquelle j'ai réservé le vol, heureusement le moniteur nous appelle à l'heure convenue et nous guide jusqu'à lui. 

Nous montons en 20 minutes jusqu'à la piste de décollage, où il y a foule, aussi. Une jeune fille à bord de la fourgonette stresse. Moi non, j'ai déjà volé, il y a bien longtemps, près de Megève. Là-haut, mon moniteur m'harnache et me donne les instructions. Et puis, nous nous envolons. Et ce qui est très agréable, c'est qu'E. discute avec moi et explique pourquoi il vit depuis 20 ans ici : l'assurance de pouvoir voler tous les jours, à quelques exceptions près. Rien à voir avec les Alpes, où il a travaillé aussi. Il me donne aussi des explications techniques : ici, à la Réunion, on joue avec les courants d'air chaud qui montent du sol et s'élargissent en entonnoir. 

Et puis, un "truc" que je trouve charmant : il repère les paille-en-queue, ces volatiles réunionnais, et les rejoins lorsqu'il les voit stationner à un endroit car eux aussi se laissent porter par les courants ascendants. D'ailleurs, plusieurs viennent se faire admirer à 2 mètres de notre voile. Comme je n'ai jamais eu l'occasion d'en voir un d'aussi près, je remarque qu'il ressemble à une mouette, à la seule différence qu'il a une longue queue effilée, d'où son nom. E. confirme d'ailleurs que le paille-en-queue est de la famille de la mouette.

A cause de la pluie de la veille, il y a peu de courants acendants mais nous tournoyons un long moment au-dessus d'une ravine. Sous nous, les piscines font des taches bleues. Il règne un calme impressionnant, là-haut et entre deux photos, je discute avec le moniteur, qui est vraiment sympa. 

Après une trentaine de minutes, nous survolons la plage. La mer est transparente, c'est impressionnant. Je l'avais oublié car depuis mon arrivée, je ne me suis baignée qu'une fois et ne m'aventure pas loin du bord. Pas envie de servir de déjeuner à un squale. Une tortue marine se laisse bercer dans les vagues. Les blocs de corail font des taches gris-brun dans le fond de l'eau. 

" Ca ne parait pas, mais il y a 15 mètres de profondeur", ajoute Eric. 

Après un dernier petit tour, j'aperçois ma mère et Cricri, sur la plage, qui immortalisent mon atterrissage. 

J'ai ramassé le prospectus de Azurtech par hasard, lors de la visite de la coopérative de Bras-Panon, mais si vous avez envie de voler en parapente à la Réunion, je vous les recommande chaudement. Il ne s'agit pas d'un club, mais de l'une des 3 écoles de parapente de l'île. Ils limitent leur activité à 3 par jour, pour des raisons de sécurité, alors que d'autres font des allers-retours incessants.

Cricri, dont la famille a déjà sauté lors de précédents séjours, m'a confirmé qu'à l'issue du vol, les moniteurs tournent vite les talons, alors qu'Eric a discuté longtemps avec lui en repliant sa voile. J'ai fait graver la vidéo et les photos du vol sur un CD, j'en publierai quand je mettrai la main sur un ordinateur. 

http://www.azurtech.com

Commentaires

  • J'avais fait le même circuit (avec une autre école il me semble), mais on m'avait raconté la même anecdote sur les paille en queue ! J'avais adoré survoler les ravines et le lagon. J'étais pas très rassurée à l'atterrissage (peur de finir dans l'eau avec un requin). A faire !

  • Cha,
    J'avoue avoir pensé aux quinquins aussi ;)
    Et il se pourrait que je m'en offre un dernier avant de rentrer dans la grisaille de la métropole ...

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