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enfin

  • Retour en pays catalan

    [A l'intention de "Troti" : oui, je continue d'antidater mes billets, madame !]

    Barcelone, il y a exactement 2 semaines moins quelques heures (c'est que je n'arrête pas depuis 2 semaines, moi !), à l'aéroport, celui que j'appellerai désormais Cesc (attention aux langues qui fourchent) et qui nous avait fichu une belle trouille à Pampelune m'attend au niveau Arrivées de l'aéroport de Barcelone. Nous nous arrêtons en route dans l'habituelle station service pour boire un café et manger un morceau. La formation commence, journée de paramétrage, concentration requise.
    Le soir, en sortant du bâtiment, Kique, un de nos commerciaux espagnol (c'est son ptit surnom, c'est mignon, non ?) me glisse "J'ai pris mes baskets car je savais que tu allais courir. On y va ce soir ?"
    J'ai envie de décliner car j'ai déjà couru la veille pour tenter d'éliminer le pâté de Paques de mère Mi et j'ai dormi au maximum 4h la nuit précédente (je suis toujours un peu angoissée la veille d'une formation en espagnol). Mais je n'ose pas me dégonfler, et puis, j'ai souvent plus d'énergie quand je suis fatiguée, vas comprendre.
    A 18h30, nous nous retrouvons à la réception. Sexy, le Kique, dans son fuseau moulant ... S'il court devant moi, ça devrait me donner des ailes ...
    Nous traversons le Segre et nous élançons doucement sur la berge. Après 10 minutes, Kique, qui est par ailleurs entraîneur d'une équipe féminine de foot, propose que nous nous étirions. Après l'interdiction par Zarxas de m'étirer avant de commencer, voilà que Kique me conseille de le faire après un petit temps d'échauffement. Et c'est vrai que mes muscles tirent moins lorsque nous reprenons notre foulée. Nous courons environ 45 minutes jusqu'à ce que de fortes bourrasques nous balancent sable et poussière dans les yeux. Nous rebroussons chemin et à 21h, retrouvons Cesc et nous perdons dans une petite rue où nous dénichons un bar sympathique qui diffuse du foot. Car oui, ce soir c'est match, et je ne peux rien refuser à mes gentils collègues, surtout si je peux manger et boire en faisant semblant de m'enthousiasmer pour le jeu.
    Je vous mets quelques photos pour la route, dont les yeux de Kique (qui tournent le dos à l'écran parce qu'on a chacun le notre) et des petits piments frits absolumetnt divins, mais sachez que le meilleur est à venir ...

    enfin, pensée d'il y a 15 jours ..., espagne