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Nage libre

Poésie de mon corps dans l'espace miroitant

Vaguelettes et remous sur un gouffre sans fond. 

Par à coups réguliers, mes nageoires de dentelle

Trouble la surface plane et font jaillir des gerbes.

Entre mes doigts des rubans glissent et s'envolent

Goulées d'air avalées, souffle qui s'accélère,

Fluide de la vie qui remplit

Et dilate doucement mes muscles alanguis.

Lente mouvance du corps qui flotte et qui s'enfonce

Dans la ouate nacrée et chaude.

A l'écoute des sons feutrés et chuchotés

Mes doigts cherchent dans l'air un appui, un refuge,

Cramponnée aux parois, d'un pic vertigineux, je plonge.

Commentaires

  • Fiso,
    Saperlipopette...

  • Plonger dans la piscine bleue
    faire quelques brasses pour sentir l'eau fraiche
    vite au bord ,remonter et là me poser
    au bord du bleu profond
    laisser le soleil me sécher ,longtemps
    respirer l'air des pins....
    Reprendre mon vélo et aller voir la mer

    Fiso tu me donnes envie de partir tout de suite en vacances
    dans mon bled ,piscine et mer , et vélo ....

  • Tonnégrande,
    Tu as bu la tasse ?
    Vic,
    Les longueurs ça fatigue, mais qu'est ce qu'on dort bien après un peu d'exercice !

  • Ça m'est arrivé de nager dans le noir complet de la nuit avec juste la piscine allumée, je veux dire dans l'eau, la lumière. L'effet poétique en est exacerbé !
    :-)

  • Il faudra que tu nous dises à quelle piscine tu t'es rendue car les effets secondaires sont impressionnants ... très beau texte !

  • Fil,
    Le noir de la nuit, la lune blanche et hypnotisante et quand on ouvre les yeux, un infini d'étoiles...
    Laefab,
    Peu importe le flacon, pourvu qu'on aie l'ivresse ...
    ;)

  • Pas mal. Et même très bien!

  • "... mes nageoires de dentelle", j'aime beaucoup

    "Mes doigts cherchent dans l'air un appui, un refuge", sensation de nageuse, seulement ?
    Bisous

  • Eric,
    :)
    Rony,
    Non bien sûr ;)

  • Fiso, pour Toi Seule

    Même s’il est loin l’exil où tu vis
    Quand on va s’aimer
    Cile,
    Tu ne crieras pas mon amour, car
    J’arracherais de ta bouche
    Une à une
    Les écailles du plaisir

    Et je vais déchirer griffe à griffe
    Tes soupirs

    Et puis
    Dessiner sur ton ventre
    le sillon d’un labour généreux.

    Quand on va s’aimer Cile
    Apprivoiser tes galops de désirs,
    Perdre, et puis retrouver
    La nuit rassemblée de ta peau
    Cile
    J’irai visiter les étoiles de tes yeux,
    J’irais naviguer sur les quais de ta bouche
    Traverser les paliers de ton corps,
    Recherche l’odeur de tes cris,
    Et puis,
    Larmes après larmes
    Recréer l’océan
    Où tu vis
    où tu m’aimes

    2000, quand j'étais poëte

  • Ce qui prouve que je peux faire, aussi, dans le délicat...et j'en ai d'autres...du même délicat

  • Fiso,
    2 fois la même chose ?
    Serais-je troublé ?

  • Tonnégrande,
    Cette fois, c'est moi qui bois la tasse !
    Poète tu es, en effet ...

  • Putain ! Je vais imprimer ça et le montrer à la Comète !

  • Fiso et Tonnegrande Bravo, régalez nous souvent de ces petites merveilles.

    Je ne sais plus qui je suis
    Quand la lune luit,
    Cet éclat dans la nuit,
    M'appelle et me poursuit,

    Cette chappe bleutée,
    Nacrée de mille étoiles
    D'une infinie clarté
    Libère sa toile

    Et, je marche sereine,
    Enveloppée de grâce,
    Avec la tête pleine,
    De mille fanstasmes.

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