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Ambivalence

J’y pense depuis hier. Ce matin, sur mon vélo, j’y ai pensé tout le long du trajet. Je pense à lui, que je ne connais pas. Pourquoi ce qu’il écrit sur son blog trouve une telle résonance en moi ?

Parce qu’il s’est condamné au mensonge pour ne pas trahir l’image que ses proches se sont fait de lui ? Sa souffrance et sa révolte contre la morale dictée par les hommes, qu’elle soit musulmane ou judéo-chrétienne, me rappellent celle d’un ami très proche. Sauf que mon ami ne se rebelle pas, lui. Il a choisi la fuite.  

Parce qu’il souffre, visiblement, de ne pas être pleinement lui-même face à ceux qu’il aime ? Parce qu’il se demande si, sachant ce qu'il est vraiment, elle l’aimerait toujours ?

Parce qu’il semble submergé par la colère ? Contre l'autorité et contre sa mère, alors que ses billets sont autant de cris d’amour envers les femmes.

Parce qu’on pourrait voir une forme d’autopunition dans ce qu’il vit ?

Parce que, fascinée par l’intransigeance, je me sens tellement plus proche de ceux qui refusent de choisir, qui se laissent toute la liberté de leurs contradictions, parce que je les trouve plus humains ?

Je ne sais pas pourquoi ses mots me touchent à ce point. C’est ce que j’aime dans le monde des blogs. Croiser une vie totalement différente de la mienne et me sentir si proche de cette humanité qui pourrait être mon amant, mon ami ou mon frère.

 

Commentaires

  • Ca en fait des questions. C'est aux commentateurs d'y répondre?

  • oui comme Eric, que pouvons nous dire ?
    Qu'il doit être bien triste de ne pas assumer ses différences, son identité, de mentir aux autres donc en se mentant à soi même ce qui est aussi grave. Quelle estime et quelle confiance a t'il d de lui même ? Aucune ce qui explique le comportement avec les proches. Il ment pour ne pas décevoir ceux qui l'entourent, c'est donc qu'il sait ne pas être très honnête du moins par l'esprit et il triche pour paraître mieux qu'il n'est. C'est à mon sens pas très honorable et ne mérite pas plus que cela mon estime car ce n'est pas "liberté dans les contradictions" mais plutôt de la lâcheté. Contrairement à toi Fiso, je ne suis pas fascinée par rapport à ceux qui refusent toute morale. Dans la morale il y a une certaine logique et elle est nécessaire. Ce n'est pas un handicap, la morale dicte les actes mais va de soi aussi. Les "sans morale" deviennent des violeurs, des assassins, des névrosés et d'autres que j'oublie. Maintenant je ne connais pas le personnage et répond uniquement au portrait que tu veux nous brosser. Je sens bien qu'il y a encore une histoire de mère traumatisante, mais bon je l'ai déjà dit sur ce même blog, nous restons acteurs de notre propre vie.
    Là c'est Mère mi qui joue à la moralisatrice.

  • Bien bel hommage, mais à part cela, je ne vois rien d'autres à dire en fait. SI ce n'est, mais à qui s'adresse-t-il ? Je vais relire les commentaires. Ho et puis non, je te laisse ça ;o)

  • la sempiternelle "image de soi" que l'on se traîne...face à soi-même et aux autres...ne pas se figer dans l'immobilisme,continuer d'avancer, plaire ou déplaire,risquer ou pas...
    que de questions,en effet...que nous sommes nombreux à partager, que nous ayons-ou non- choisi (ou subi) telle ou telle façon de vivre,
    travail ou pas,couple ou pas,famille ou pas...
    accepter le compromis,l'entrave,pour quoi et jusqu'ou?
    oui, certains blog(eurs/euses) "résonnent" parfois en nous, dans ce qu'ils disent,leurs réactions,les comms..l'imact semble un peu décalé par rapport à ces relations qui sont,finalement,si peu de choses face au poids de la "vraie vie"...
    que de questions,comme dit Eric,
    n'est-ce pas,Eric? :-)

  • Ouais. Beaucoup de questions.

  • Eric,
    Non, je n'attend pas de réponses de vous. Ce sont des questions que je me pose à moi-même.
    Juste besoin de l'écriture pour verbaliser.
    Le débat s'est amorcé de lui-même, semble-t-il.
    Mère Mi,
    Il ne triche pas pour paraître mieux qu'il n'est. Il triche pour protéger ceux qu'il aime.
    C'est toujours facile de prôner d'assumer ses différences, quand on est conforme au modèle. J'écris "on", c'est générique, ça s'adresse à moi autant qu'à toi.
    La morale, elle est toute relative. Elle diffère selon les lieux, les époques et les environnements. Ce qui est moral ici ne l'est pas ailleurs. Ce qui est inacceptable dans sa culture ne l'est pas dans d'autres. Et ce qui choque aujourd'hui était a norme sous l'empire romain, par exemple.
    A partir de ce constat, où est la normalité ? Et qui peut la définir ?
    Pour toi, quelqu'un qui manque d'estime de lui-même ne mérite pas la tienne ?
    Vincent,
    Merci de me laisser ça :)
    Cat,
    Quoi qu'on en dise, on a besoin de la reconnaissance des autres. Il arrive un moment, cependant, où il faut vivre sa vie, parce que la culpabilité, au bout d'un moment, étouffe.

  • pour le coup , tu rouvres le gouffre que j'ai tant de mal à colmater
    on est en plein dedans
    dans ce sujet
    cette reconnaissance
    et la première reconnaissance que l'on souhaite , c'est celle de ...sa mère
    lorsqu'on ne l'a pas , alors c'est une quête sans fin qui commence et jamais n'aboutit parce que sans cette reconnaissance vitale , essentielle , de bas , les autres sont caduques
    oui , une rencontre qui ressemble à la tienne j'en ai fait une il y a peu , et là aussi le gouffre était immense
    et c'est moi qui ai bu la tasse
    et les questions demeurent souvent sans réponses...
    c'est juste à chacun de se démerder avec ses problèmes
    on ne peut rien pour les autres et ils ne peuvent rien pour nous
    juste nous donner parfois un peu d'affection pour nous aider à avancer sur notre chemin de fortune.

  • Isabelle,
    Là pour le coup, il se plaint de trop de reconnaissance de sa mère, qui l'a mis sur un piédestal.
    Quand tes épaules sont chargées de trop d'espoirs déçus, d'une revanche sur la vie à prendre aux yeux de tous, c'est au moins aussi lourd à porter que l'indifférence.
    Tellement difficile de trouver le juste milieu.
    On fait ce qu'on peut ...
    Tu dis que la quête de la reconnaissance de la mère est sans fin, mais comment font les orphelins, alors ?
    Il y a un moment où il faut ababndonner ce qu'on n'aura jamais, accepter ce que la vie nous a donné et refusé, pour pouvoir avancer.
    Toi tu as construit, il me semble, alors ne regarde pas en arrière. L'herbe n'est pas plus verte ailleurs.

  • Bonjour
    je ne vois pas vraiment de problème moral ici, mais surttout une façon d'appréhender sa vérité... Il en souffre sûrement, déchirement entre l'image et la réalité de soi. Pas facile à assumer. A cause du regard des autres, cette plaie ! Ne connaissant pas sa souffrance, je n'irai pas plus loin. Simplement, on traverse de durs moments de désarroi, lorsqu'on souffre. Il vit peut-être actuellement un pareil désarroi. Je lui souhaite de s'en débarasser.
    Bien à toi.

  • C'est très touchant ce que tu écris.
    C'est tout l'intérêt des blogs : rendre publique des choses parfois intimes. Pas à la manière de la télé-réalité mais au contraire, dans la finesse du langage.

    Dans cette humanité que nous fabriquons, nous improvisons chacun au mieux. Parfois les chemins choisis sont les bons et mènent au bien-être, parfois c'est un sentier caillouteux qui secoue et blesse le pas du marcheur…
    Je veux dire que ce moment là de sa vie est sans doute un chemin en train de se faire ou juste un essai pour voir…

    Bel article…
    :-)

  • Fiso,
    Tu lances le sujet sur quelqu'un que nous ne connaissons pas, en escamotant sciemment ou inconsciemment le vrai noeud du problème. De ce fait, tu omets des détails qui aideraient à mieux comprendre. Ce que je mets dans mon commentaire c'est une réponse par rapport à l'interprétation de ton texte et des mots que tu emploies. Et comme tu fais toi même une interprétation ce n'est pas facile de se retrouver. Ta question me surprend concernant l'estime de soi surtout venant de toi. Non, je pense être assez indulgente par rapport lau fait que l'on se s'estime pas. Attention ne pas confondre manque de confiance et manque d'estime je ne suis pas certaine que ce soit pareil. Ce n'est pas par rapport à cela que j'ai parlé de ma "non estime" mais j'ai rebondi sur son comportement par rapport aux autres. Les gens qui dissimulent des choses je m'en méfie, il faut être honnête par rapport à soi et aux autres. Mais comme je te l'ai dit plus haut, ce n'est pas facile de répondre n'ayant pas les éléments complets, peut être que effectivement je suis à côté de la plaque.

  • Moi aussi j'ai pensé a toi Fiso.

  • Bon, pour une fois, je vais essayer de ne pas etre trop bete dans mes commentaires... Au boulot (j'en transpire déjà...)

    Mère Mi, je reprends une de vos phrases qui m'a fait un tout petit peu bondir d'environ 2.34 cm sur ma chaise (mon coussin anti-escarres n'a pas souffert heureusement...) :

    Je cite (même pas peur...)

    "- Les "sans morale" deviennent des violeurs, des assassins, des névrosés et d'autres que j'oublie..."

    Chacun se fait plus ou moins sa propre morale de la vie. La morale varie d'une culture à l'autre et suivant les époques, les religions. Ce qui correspond à notre propre morale, n'est pas forcément celle que s'est forgée l'autre...

    Résumé les violeurs, les assassins, les névrosés et les autres que vous oubliez à des "sans morale" est plutot restrictif (ok la phrase est sortie de son contexte mais combien de personnes le pensent?). Ne serait-on pas plutôt dans une attitude antisociale de certains individus? Est ce que celà fait donc des militaires des psychopates en puissance et des gens sans morale? Non parce que la guerre (l'art de la guerre?) est une sorte de morale en elle meme... C'est le comportement individuel qui détermine donc si une personne rentre ou non dans les criteres de morale ethniques ou universels...

    Meme si ces personnes portent atteinte à autrui (et loin de moi l'envie de les defendre...) doit on penser d'eux qu'ils n'ont aucune morale? Je ne crois pas. A un moment X ils ont perdu pour des raisons différentes leurs reperes de vie sociale, mais pourtant leur morale existe. Elle ne rentre pas dans les critères de morale universelle et de vie en société mais pourtant ils ont bati leur propre morale...

    INTERLUDE : Vous connaissez l'histoire du fou qui repeint son plafond?

    Autre petite précision... Le mot "Névrosé que vous employez"... La névrose est un etat mental entrainant des troubles du comportement mais en aucun cas n'altère la personnalité d'une personne qui, bien souvent en a conscience, contrairement à la psychose qui est une altération de la personnalité sans que la personne elle même en ait conscience (par exemple la schyzophrénie...)... En gros on peut être névrosé sans pour autant être psychotique... Dans ce cas, ça va, mais l'inverse est plutot génant... Surtout pour ceux qui ont à les supporter...

    INTERLUDE : Quelqu'un pourrait me faire un massage des pieds s'il vous plait? Merci...


    Pour en revenir à votre derniere phrase : Nous restons acteurs de notre vie (Ok, c'est l'avant derniere phrase...) Je joue ma vie, mais se contenter d'en être acteur est une forme de fatalisme... C'est penser que tout est écrit d'avance... Désolé, mais pour ma part je préfère en être le scénariste que le comédien (même si j'imite très bien Nicholson dans Shining... Mais pas dans "Wolf" n'etant pas assez poilu)

    INTERLUDE : J'ai plus de Nutella, tant pis je me retranche sur une Danette au chocolat

    Pour en revenir à la morale... Une morale commune, voir universelle est nécessaire... Dire de quelqu'un qu'il est sans morale revient à le juger... Encore une fois chacun est libre de construire sa propre morale.

    Notre morale Occidentale étant le fruit du judéo Christianisme nous permettant de vivre en communauté, et nous ayant donc donné un certain nombre de valeurs communes fait elle de nous des gens meilleurs face à ceux dont la culture est différente de la notre? Parce que notre morale ne correspond pas à la leur? Non. Mais ça vous le savez... Et même d'une génération à l'autre les critères moraux varient...

    La morale, les valeurs, sont des concepts évolutifs en permanence. Toute personne à sa propre morale, y compris le pire des criminels qu'on le veuille ou non

    INTERLUDE : Penser à mettre le réveil à 0815 demain matin


    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs et les vendeurs de morale ne sont pas ceux qui l'utilisent le plus... L'histoire l'a montré à maintes reprises...

    Les personnes que vous décrivez sans morale, déclenchent des réactions de rejet ou de fascination, mais en aucun cas ne laissent indifférents, parce qu'à un moment de leur vie ils ont fait tomber les barrières sociales qui nous lies les uns aux autres. Ils ont perdu tout repère social à un ou plusieurs instants.

    Et il y a toujours un facteur déclencheur qui va faire que le passage à l'acte sera plus ou moins horrible. Mais ces monstres avaient malgré tout une morale avant de perdre pied et de passer à l'acte. Ils avaient leur morale...

    INTERLUDE : Bon, tant pis pour le massage des pieds, je vais prendre une douche à la place...

    Comme d'habitude, mon commentaire doit être confus, bourré de fautes d'orthographe et de bétises vu que je ne vais pas me relire... Fainéant que je suis...

  • Cat,
    tu as tout expliqué dans ton commentaire.
    Pourquuoi, pourqui vivons nous ? quelles sont nos attentes par rapport aux écueils de la vie, nos combats ? il faut être fort(e) toujours et surtout s'en sortir.
    Amitiés Cat. Une femme qui a vécu répond à une femme qui se sent elle même.

  • merci Mère Mi, amitiés à toi! :-)
    oui,c'est essentiel de "se sentir soi-même",comme tu dis,de rester "proche" de ses émotions (et de ses failles),d'être lucide,

    c'est difficile...sujet compliqué...:-)

  • Ouf ! Arno tu as tout sorti bravo! j'ai fai je le reconnais un jugement à l'emporte pièce en fonction des éléments fournis (as tu lu mon dernier commentaire ? tout es expliqué dedans) Je reconnais aussi ne pas toujours être indulgente, je n'ai d'ailleurs aucune indulgence avec moi même . Et encore moins pour les assassins et les violeurs ce qui t'a fait bondir. Quelle morale ont ils qui bafouent celles des autres les innocentes victimes. Et , je te le confirme aucun jugement par rapport à des classes sociales ou des étrangers différents de ma culture.Simplement le bien doit être toujours présent à l'esprit mais je pense que c'est un autre sujet, m'étant suffisamment expliquée, n'ayant pas assez d'éléments. Ravie de t'avoir retrouvé depuis tout ce temps sans échanges sur des échanges d'idées divergents mais très intéressants. A toi.

  • Mere Mi : Bien sur que je l'ai lu votre dernier commentaire... Bien entendu mon commentaire n'etait pas une attaque, vous l'avez bien compris...

    Pourquoi vivons-nous? Bin parce que... (ouaip, reponse consensuelle...) Maintenant tout dépend du comment vivre notre vie...

    Sois on la subit (et à un moment beaucoup d'entre nous passons par là, moi le premier à une époque...) soit on décide d'en prendre la barre et de décider nous meme de notre maniere de vivre (non je ne reviendrais pas sur le truc d'acteur ou scénariste de notre propre vie...)

    Nous ne savons pas quel est le but de notre existence, ce n'est pas nouveau... Mais autant faire notre petit passage sur terre de la maniere la plus constructive possible...

    Chacun laisse une trace à sa manière (non je ne parle pas de probleme digestifs...). Nous autres bloggueurs laissons notre propre trace sur la toile qui, un jour, risque de disparaitre comme le reste.

    Se battre? Oui c'est le plus interressant à faire dans la vie. Mais pour celà il faut s'en donner les moyens et en avoir la force. La vie est souriante à certains mais elle se rattrape sur d'autres. Parfois de notre propre faute, parfois nous subissons...

    A titre personnel, je me bats depuis plusieurs années et j'ai faillit lacher prise definitivement il y a quelques années... J'ai eu un sursaut salvateur, grâce, entre autre, à certains de mes amis qui m'ont poussé à retrouver la force... Je n'ai pas baissé les bras, et j'arrive enfin au bout des soucis pour commencer à tout rebatir... Les fondations sont posées maintenant et j'ai plus qu'à me retrousser les manches pour construire un nouveau mur.

    Quant au reste de la vie, autant prendre un max de bon temps... Les soucis sont là pour que l'on puisse apprécier encore plus les bonnes choses...

  • Je suis en phase avec Filaplomb, comme souvent!
    Mais ce billet reste énigmatique!!

  • Ce billet reste très énigmatique Eric, et je vois que ce n'est pas ma seule impression. Du coup tout le monde essaie de commenter par rapport à son propre vécu ! (toujours ce besoin de se justifier !) Pour plaire à qui, à quoi, à nous ? A
    Arno,
    Tu as vu juste aucun procès d'intention, nous sommes là pour papoter sur les choses existentielles de la vie, et normal c'est toujours en fonction de sa propre expérience. Tu as eu des moments difficiles d'après ce que je comprends, tu laisses entendre que le meilleur est devant toi, tant mieux. Il faut y croire et comme rien n'arrive tout seul mettre les chances de son côté. Ceci dit cela a été évoqué dans ton com, je pense que l'histoire est déjà écrite.

  • Rony,
    Toujours un grand plaisir de te lire, mon ami :)
    Fil,
    Quand on choisit de parler de choses très intimes sur son blog, ce qui n'est pas mon cas, on se sent sans doute moins seul. Ca permet de dialoguer avec des inconnus de ce qui nous préoccupe. Et quoi qu'en pensent ceux qui ne comprennent pas ce besoin, ce n'est pas superficiel.
    Mère Mi,
    On en a parlé ensemble. On se comprend.
    Wajdi,
    :)
    Arno,
    Tu as l'art de détendre l'atmosphère avec tes conneries.
    Ty as fait un super plaidoyer du respect et de la relativité des choses. Tout est toujours individuel. Nous sommes seuls, au fond.
    (prend soin de tes escarres, vieux machin)
    Cat,
    Rester proche de ses émotions.
    C'est un des meilleurs conseils qu'on m'aie donné, il y a des années. Je ne l'ai jamais oublié.
    "Ecoute ton coeur". Ca paraît con, hein ?
    Eric,
    Désolée.
    J'essaie de parler de mes émotions, pas des siennes.
    Je pourrai te donner une définition raccourcie de lui, qui consisterait en un statut sexuel et culturel, mais il ne se résume pas à ça.

  • J'etais pourtant sur qu'en faisant des commentaires à rallonge, personne ne les liraient... :-(

  • Bien sûr que si. C'est très sérieux ce blog et nos interventions aussi. Normal de faire honneur à notre blogueuse qui est en réalité un professeur de lettres et qui nous donne des sujets intéressants et variés pour que nous dissertions. Comme quoi il ne faut jurer de rien.
    Mais là tchao, la nuit est tombée et la lune m'a fait un clin d'oeil, bonne nuit et à +

  • parfois il faut du temps pour oser être soi, d'abord en face de soi-même puis en face des autres.

  • parfois il faut du temps pour oser être soi, d'abord en face de soi-même puis en face des autres.

  • Je suis sûr d'une chose, je voudrais être cet homme pour être votre ami. Votre texte démontre une grande sensibilité.
    Merci

  • Arno,
    Ca a pas été facile, j'avoue, mais j'aime tellement quand tu parles comme ça ! ;)
    Mère Mi,
    Arrête, ils vont vraiment croire que je suis prof et que je fais un exercice de style.
    Ce sont les tripes qui parlent, là !
    Malaïka,
    Tu sais quoi, sister ?
    Je crois que jusqu'à la fin de sa vie, on essaie d'être soi. Et que ceux qui le sont vraiment le paient cher.
    Parce qu'on te fait toujours payer de ne suivre le troupeau bêlant.
    Motpassant,
    Les yeux brillent, les mots manquent.

  • Fiso, t'as vu juste. Ce keum, il est comme ça. Tu l'as capté, tu l'as touché. Et lui est touchant parce qu'ambivalent. Et parce que, dans cette ambivalence, il a choisi une forme de partage.
    Autrement, chouette ton blog.
    Signé : un mec qui ne croit pas que les meufs, c'est compliqué. Et qui n'est pas non plus sur d'être lu en envoyant un commentaire sur un post déjà ancien - mais bon ça fait rien. Biz. Oh!91

  • Oh!91,
    Merci :)
    Le truc sur les meufs compliquées, c'était une boutade à son intention, vu le chaud et le froid qu'il t'a soufflé ;)
    A +

  • Vraiment impressionné Fiso.
    Je viens ici pour la première fois et sur la pointe des pieds.
    Le keum en question mérite toute ton attention. C'est déjà le fait je crois. Il fait grand cas de ton avis. Alors fais ce que tu peux pour lui. Il est en de bonnes mains, si je peux me permettre !
    Merci

  • Fiso,

    J'ai lu tout le blog de W... et ton texte "ambivalence" fait ressortir parfaitement l'atmosphère et le ressenti de son blog.

    Pour tous ceux qui ne l'on pas deviné, W... est de culture musulmane et vit en banlieue. Il est attiré par les mecs, mais tout en même temps veut reproduire le modèle social (et qu'il aime) que toute sa famille projette pour lui depuis sa plus tendre enfance : fonder une famille.

    Les méandres de la vie sont trop complexes pour être résumés en de simples mots comme : "assumer soi-même" "tricheur" "sans moral" etc...

    Mon cas est similaire à celui de W..., mais du côté judéo-chrétien où, bien qu'ayant évolué sur la question de l'homosexualité ces dernières années, ce sujet demeure encore tabous. Alors que dans certains pays musulmans c'est encore la peine de mort pour ça !
    Moi aussi, pour protéger ceux que j'aime, j'assume ma différence (que je ne peux expliquer) sans l’étaler au grand jour. Je ne pense pas que ce soit "amoral" (je ne contrains personne).

    Continue à écrire si bien en français Fiso,
    A bientôt

  • Rob,
    Tu m'excuseras, je n'ai gardé que l'initiale du prénom de W.
    Bon, tu as choisi de lever le mystère que j'entretenais et de raconter ce que tu as compris de son histoire ...
    Je ne comprends pas trop la tienne, en revanche ... tu vis dans le secret de ton attirance pour les hommes ?
    Merci pour ton commentaire, Rob.
    Tu es le bienvenu ici.

  • Merci d'être si réactive.

    J'étais très ému par ce que tu as écris à propos de tes émotions une fois lu le blog de W.; que j'ai moi même ressenti car j'ai habité pendant 6 ans dans la banlieue 93.

    J'ai levé le mystère car j'ai trouvé que les commentaires commençaient à déraper et s'éloigner du souffle que tu voulait retranscrire.

    Pour ma part, j'ai un parcours similaire à W. mais dans un univers à l'opposé de W. ; bourgeoisie chrétienne, avec ses propres codes et morales donc.

    A la prochaine Fiso,

  • Rob,
    C'est la liberté des blogs, chacun interprète à sa façon et retient ce qui lui parle.
    Peu importe que les commentaires se soient éloignés de mon "souffle", mon émotion est restée intacte.

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