Je relaie la mésaventure vécue par la famille de Fauvette, une blogueuse que je connais personnellement. Je regrette que Fauvette ait choisi de ne pas citer la banque en question, dans le but sans doute de "ne pas faire dhistoires". Il faut nommer les auteurs de ce type d'agissements pour que leur honte soit publique, comme l'a été l'humiliation de Teresa.
Commentaires
Ton titre est bien trouvé Fiso. Rien a dire de plus.
C'est impressionnant la connerie des gens. Rhâââââ, ce genre de truc m'énerve. J'espère que Teresa va prendre un avocat.
Mais je pense que Fauvette a eu raison de ne pas citer la banque avant que le procès est lieu. Parce que si ça crée un buzz, ça peut-être retenu contre Teresa. Heureusement, la presomption d'innocence est un principe important dans notre pays. Laissons la justice faire son travail, comme dirait l'autre.
La Police aussi a une attitude génante dans l'affaire. Elle aurait du écouter les deux parties en présence sans préjugé !
:-)
Je suis bien d'accord avec toi Fiso. D'autant qu'en général, dans ce genre de situation, ma police n'est que très rarement inquiétée par la justice.
Mais Fauvette le précise bien sur son blog : "Je n'ai effectué aucune vérification, il s'agit de la version de Félix et de Teresa".
Il me semble que tu as vécu ce genre d'expérience (je l'ai vu sur ton blog) ou certaines personnes abusent en criant au racisme, victimisation facile dans certaines circonstances.
Bien sûr, j'ai fortement tendance à croire la belle-soeur de Fauvette, et j'ai vu de mes propres yeux un ami à moi vivre ce genre de chose dans une banque.
Maintenant, il faut laisser faire la justice. Et s'il y a vraiment eu attitude raciste de la part des banquiers et des flics, alors, "normalement", ils seront reconnus coupables. ("Normalement" entre guillements parce que malheureusement, la Justice n'est pas infaillible). En attendant, il faut vraiment qu'ils prennent un avocat.
Pas "ma" police, mais "la" police, bien sûr.
deux remarques: la banalisation inquiétante de ce type de dérives,
et jusqu'où la justice pourra faire son travail en toute liberté?
Merci Fiso.
Cat a raison, c'est la banalisation de ce type de dérives qu'il faut surveiller. Parce maintenant trop de gens se sentent autorisés à abuser de leur pouvoir en toute impunité.
Pour le nom de la banque, je préfère éviter tout tracas supplémentaires à mon Félix et Teresa. Il ne s'agissait que d'une succursale d'une banque, et surtout d'une initiative personnelle d'un guichetier...
Mais j'en reparlerai plus tard lorsque tout sera réglé.
Malheureusement, ce n'est même plus ahurissant, comme tu dis c'est ordinaire. Je suis écoeuré car pour moi ce n'est qu'un cas de plus... En tout cas, il faut absolument qu'elle prenne un avocat, surtout.
Et puis, là c'est pas une histoire de banque, c'est une histoire d'individus. Donc ca sert a rien de citer la banque pask'on sait pas après tout si elle cautionne ou pas les façons de faire de ses petits chefs.
Oui, tout ceci est vraiment écoeurant, j'ai même fait lire le billet de Fauvette à mon mari, lui qui est pourtant allergique à l'écran d'ordi ... nous étions sans voix !
Je souhaite vivement que justice soit rendue ... tous mes encouragemment à Térésa
Malheureusement c'est le genre de problèmes, plus ou moins graves, qui se produisent quotidiennement en France. Le racisme ordinaire ne date pas d'aujourd'hui et ne disparaîtra pas demain. D'autant plus, quand des élus s'autorisent à sortir les pires conneries sans être sanctionnés par la justice et sans que l'opinion s'en émeuve plus que ça ! Voir le cas Frèche ;
"Georges Frêches, président de la région Languedoc-Roussillon, vient d’être relaxé par la cour d’appel de Montpellier pour avoir traité les harkis de « sous-hommes » en février 2006...."
http://scheiropoitos.blogspot.com/2007/09/georges-connard-frche.html
@ Tous,
Oui, il faut que les victimes de ce genre de propos et de gestes ne se taisent pas. La Halde existe aussi. Ne pas partir du principe que c'est perdu d'avance. Dans cette histoire, les propos des flics sont tout simplement puants.
@ Scheiro,
J'étais outrée par la relaxation de Frêche, qui n'en est pourtant pas à son premier dérapage. Quand on compare cette indulgence à l'acharnement que subit Dieudonné, on se dit qu'il y a vraiment deux justices.
Comme dit rony, ça devient des histoires ordinaires. Mais perso, le systeme me degoute de jours en jours.....Ou est le droit à la parole quelque soit sa couleur, son origine.De plus, etant mère de famille de bientôt 2 enfants, je n'adhere pas du tout à ce type de comportement en la presence d'1 enfant. Vive la France....................................
Edifiant cette histoire Fiso.
Plus j'avance dans cette vie, plus je constate que la racisme est partout, et qu'il peut prendre un nombre incalculable de formes.
Insultes, loi exercée du plus fort sur le plus faible, du plus riche sur le plus pauvre, du plus blanc sur le plus noir...
En même temps, je ne paux être surpris. On aura beaucoup parlé de surpopulation carcérale. Or, ce que l'on sait moins, c'est que cette surpopulation est due en partie à l'effrayante croissance des peines d'emprisonnement pour outrage à agent.
Or, 1 - la notion d'outrage est personnelle et parfaitement subjective. Rien dans la loi ne le codifie.
2 - si la police se comporte en affranchie des lois qu'elle est censée faire respecter, l'on s'expose davantage à ce type de délits (s(il s'agit d'un délit).
Faire des lois pour exiger le respect du à certaines professions font de ces catégories des catégories supérieures, et les faiblesses de l'être humain étant ce qu'elles sont, la boite de Pandore s'ouvre et laisse place à toutes sortes d'abus.
Aussi, je ne saurai trop conseiller à cette femme de porter plainte, histoire de faire contrepoids dans un premier temps. Son employeur ne peut pas témoigner ?
Dans la banque, personne ne s'est interposé ? N'a été témoin de la scène ?
Sofyma,
On veut de plus en plus réprimer nos libertés d'expression. Si j'avais été présente et que j'avais voulu m'interposer, j'aurais pu être poursuivie pour outrage à agent.
J'ai l'impression qu'on cherche à tuer en nous toute solidarité et par le silence et la passivité, à nous rendre complices de ces abus.
Dorham,
Merci pour ton apport très intéressant, notamment sur l'augmentation des condamnations pour outrage à agent. Malgré mes recherches, je n'ai malheureusement pas pu trouver de chiffres récents de cette augmentation, bien qu'elle soit reconnue à plusieurs reprises.
"Selon des statistiques citées par le journal Le Monde (21 février 2003), les condamnations pour outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique ont progressé de 42% entre 1995 et 2001, et celles de rébellion de 27%".
Ce qui est vrai, et que tu écris, c'est qu'une personne se rendant coupable d'outrage à agent est passible de 6 mois de prison et 7500 euros d'amende.
"La loi Le Pors oblige l’Etat à verser à ses fonctionnaires les dommages et intérêts qu’ils ont obtenus lors des procès et que les condamnés ne peuvent payer. En cas de condamnation d’outrage, de rébellion, de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, les policiers qui se portent partie civile obtiennent souvent des sommes de plusieurs centaines d’euros de dédommagement qu’ils sont sûrs de toucher, même si le condamné n’est pas solvable."
Ca peut en encourager certains à arrondir les fins de mois ...
Quelle honte cette histoire!
J'en connais quelques unes comme ça. Il y a des parents d'élèves qui viennent nous trouver souvent pour nous expliquer ce qu'ils subissent. C'est ahurissant! que ce soient les banques, un autre établissement destiné à nous servir ou les policiers il y a souvent un "délit" de faciès et ce qui est plus triste c'est que ces gens "harcelés" ne veulent pas poRter plainte et "ILS LE SAVENT" ces affreux!
écoeurée de lire de plus en plus' d'histoires' de ce genre . J'espère qu'un bon avocat viendra à leur secours .
Lhuna, Debla,
Oui c'est révoltant et comme tu le signales, Lhuna, beaucoup sont résignés face à ce racisme ordinaire et pernicieux.