Faut pas compter sur lui pour minimiser les conflits et défendre ses collègues. Tempérer, apaiser, il sait pas faire. Lui, il jette de l’huile sur le feu, quitte à en rajouter et même en inventer.
C’est lui qui, il y a 2 ans, avait enfoncé une de mes hôtesses qui avait eu un différend avec la direction, tout en lui disant à elle, qu’elle avait bien eu raison et qu’il fallait pas se laisser faire. Lui qui ne pouvait pas saquer mon ex-boss mais passait chaque soir une ½ heure dans son bureau, avant de partir, à parler « de choses et d’autres ».
Lui aussi qui m’avait « gentiment » prévenue, il y a un an : « Moi je m’en fous, c’est pour toi, hein, mais apparemment vendredi, à la réunion, big boss a fait une réflexion comme quoi t’étais tout le temps en RTT les jours de réunion du service ». Comme il n’était pas présent à la réunion en question, j’avais demandé confirmation à L., mon gentil collègue dont je parlais là,qui m’avait dit que ce n’était pas vrai et qu’il n’avait jamais entendu quoi que ce soit à ce sujet.
Toujours lui qui, depuis l’arrivée de notre nouveau chef, n’a cessé de déblatérer sur lui alors qu’il fait son bouffon du roi chaque midi à la cantine et jubile dès que le chef rit à une de ses blagues.
Ca fait bien 2 semaines qu’il est beaucoup moins chaleureux envers moi. A peu près depuis que le chef a réorganisé notre service et qu’on lui a refilé 2 de mes collaborateurs, des "ingérables". La bise du matin est fuyante et je ne croise plus beaucoup son regard … Mon intuition me trompe pas. Celui-là doit en dire des vertes et des pas mûres derrière mon dos. Comme j'aime pas les non-dits, je vais prendre le taureau par les cornes.
Commentaires
"Celui-là doit en dire des vertes et des pas mûres derrière mon dos"
Y'a de la place ?
Super ce genre d'individu qui adhère à l'humour des chefs quelle que soit la vanne et qui crache sur les collaborateurs en-dessous.
Bon courage pour ta chasse au faux-cul lèche-bottes ou brown-nose comme disent les englishes
Ce genre de personnage me met hors de moi ... vas y ... prend le taureau par les cornes, t'as raison !!! et mets lui en plein la vue !!!
Pas de pitié pour les cons !!!
oula, j'aurais un mal fou à ne pas lui rentrer dedans.. charmant collègue !
Je me demande comment tu vas le chopper celui-là, ne le rate pas surtout. Et méfiance.
Moi aussi, je suis très dérangée par ce genre de comprtement, et c'est un euphémisme; et en même temps...qu'il doit être mal dans son besoin/manque d'amour...
:-)
Attention pas facile d'avoir le dernier mot avec ce genre de personnage. C'est surtout les vacheries en loucedé qui ne sont pas faciles à gérer et à prouver.
Je me rend compte à vos coms que c’est toujours difficile la communication. J’avais écrit ce billet sous le coup de la colère car je déteste ce genre d’ambiance. Le type en question, c’est pas un sale con mais plutôt un nounours quinquagénaire qui, comme l’a écrit Isabelle, a sans doute un gros besoin de reconnaissance. Au boulot, il se mêle de tout, parle beaucoup et sur tout le monde mais il a la main sur le cœur, toujours partant pour organiser une bouffe entre nous et prêt à faire des kilomètres pour ramener les copains chez eux. J’ai eu l’explication de sa distance soudaine en déjeunant avec son boss (mon collègue préféré L.) ce midi. Pour la première fois depuis bien longtemps, sans notre boss et les autres. Quand j’ai dit à L. que je trouvais JJ bizarre en ce moment, il m’a dit qu’en fait JJ boudait parce que je ne mangeais plus tous les midis avec eux et que je passais moins souvent dans leur bureau pour boire un café. Morte de rire !
L. m’a dit « Tu le connais, c’est un susceptible ».
Dommage, JJ a raté ce matin la brioche au chuc’ que je leur ai ramené du Ch’Nord …
Mais demain, je leur ramène une boîte de Léonidas.
Tu ferais mieux d'apporter une bouteille de Beaujolais Nouveau.
Ca le vexerait, il ne boit pas une goutte d'alcool !
Ah bon ! Dur effectivement la communication. Tant mieux, finalement tout le monde s'est enflammé pour rien.
Difficile de gérer ce genre de personne... On en a un comme ça au bureau. La plupart des gens le déteste(on est à peu près 200) et ça le renforce dans sa méchanceté. Avec moi il est gentil, mais je m'en méfie comme la peste et j'évite de lui parler. Avec des amis comme ça, on a pas besoin d'ennemis !
J'ai pratiqué beaucoup d'entreprise et j'ai toujours utilisé ce genre de personne contre elles-mêmes.
Il suffit par exemple de lui donner de bien belles infos… mais fausses. Il se dépêchera de les répéter partout et se ridiculiseras !
Cela dit, tu as le nez fin, tu l'as assez vite repéré !
:-)
Fil,
Ce qui est drôle, c'est qu'il s'amuse tout le temps à faire ça, justement, avec ceux qu'il considère comme des commères !
A force on s'y perd, nous !