Que j’aime ta croupe, belle pouliche !
Ma main sur ton flanc fait courir des frissons
Le parfum de tes cuisses veloutées m’aguiche
Dans le creux de tes reins perle l’excitation
Tu penches un peu la tête et ton corps se raidit
Me sentir derrière toi t’inquiète et te ravit
Sous la lumière du soir, tes cils ourlés de noir
Bruissent dans le silence comme les milliers d’ailes
De papillons qui dansent sous le feu du soleil
Le désir de mes mains trouble ton regard tendre
De tes lèvres vermeilles s’échappe un souffle chaud
Tes muscles se contractent et tu cambres le dos,
Vaincue, déjà soumise, tu m’implores de te prendre.
Commentaires
Décidément j'aime bien toutes ces phrases veloutées...
C'est très imagé ! Très impudique aussi, le ballet de l'amour quoi. En lisant ce poème, les images défilent devant les yeux tel un film. A nous d'y mettre nos acteurs.
C'est l'invite et la capitulation. Aux armes citoyens !
©'est l'hiver qui donne envie de se réchauffer ainsi ?
J'aie beaucoup le choix de tes mots, ce côté corps de l'amour…
:-)
[encore ! encore !]
Un peu plus soft pour changer ;
AUTOMNE
Féérie d'or, pourpre, ocre et tons verts,
Comme une invite à une promenade vivifiante,
Dans la froidure de l'automne qui s'installe,
Puis, rentrer apaisée les pensées en berne,
Me réchauffer d'un thé vert à la menthe,
Lappé doucement, mutine et contente,
Les yeux rieurs et innocents d'une vestale,
Dans l'oubli d'un mois morose et terne.
Fil,
Ben oui, on est en-dessous du zéro, là !
Mère Mi,
Tu lappes ton thé, toi ?
Je t'assure, pour te réchauffer, rien de tel qu'un petite chevauchée fantastique ...
;)
Un petite chevauchée fantastique. On crorait entendre le parler du c'hnord. Et oui ma belle je lappe mon thé car c'est l'heure où je ronronne sur mon canapé, comme la chatte que je suis (nous sommes).
Allez bon thé !
Bravo Fiso ! C'est un coup de maître.. si j'ose dire.