Que j’aime ta croupe, belle pouliche !
Ma main sur ton flanc fait courir des frissons
Le parfum de tes cuisses veloutées m’aguiche
Dans le creux de tes reins perle l’excitation
Tu penches un peu la tête et ton corps se raidit
Me sentir derrière toi t’inquiète et te ravit
Sous la lumière du soir, tes cils ourlés de noir
Bruissent dans le silence comme les milliers d’ailes
De papillons qui dansent sous le feu du soleil
Le désir de mes mains trouble ton regard tendre
De tes lèvres vermeilles s’échappe un souffle chaud
Tes muscles se contractent et tu cambres le dos,
Vaincue, déjà soumise, tu m’implores de te prendre.