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Vivre nos choix en conscience

J'ai passé la journée à Boulogne en compagnie d'Isabelle qui animait un atelier sur le thème du choix ou "Comment ne plus laisser nos croyances et nos émotions diriger notre vie". Saviez-vous que 98 % de nos choix sont inconscients ? Elle a expliqué le principe du triangle de Karpmann (victime-persécuteur-sauveteur). La victime c'est celui ou celle qui subit, qui laisse le pouvoir à l'extérieur de lui "Je n'ai jamais eu de chance", "Je n'ai que ce que je mérite" sont des "petites histoires" de victime. Le persécuteur, c'est moi à chaque fois que je porte un jugement sur quelqu'un. Le sauveteur, c'est celui qui n'encourage pas l'autre à développer ses propres responsabilités. Ce triangle, c'est le jeu psychlogique dans lequel nous vivons en permanence. Quand on est dans le triangle de Karpmann, on n'est jamais dans le présent, mais dans ce qui s'est passé ou ce qui va se passer. Le seul moment de notre vie ou on est dans le présent, c'est quand on est connecté à notre corps : quand on fait l'amour ou lors d'une pratique sportive.

Une croyance est quelque chose que l'on tient pour vrai en dehors de toute notion de preuve et de la réalité. Elles nous amènent en permanence à nous raconter de petites histoires et nous font rejouer le triangle de Karpmann. Elles viennent de l'enfance et des réponses qu'on a reçues de nos parents ou de nos proches.

Les émotions inapprivoisées sont des émotions négatives qui dominent nos vies (honte, colère, tristesse, jalousie). Elle sont plus durables que les émotions positives (joie, amour). On a tendance à se rappeler notre impuissance plutôt que notre puissance. "Ce qui ne s'exprime pas s'imprime".

Lors de cette journée, j'ai beaucoup pensé à Wajdi qui parfois se sent impuissant et découragé, et à Charlotte avec laquelle j'ai eu une très longue discussion sur notre liberté de sortir de schémas douloureux. Je ne crois ni au destin ni à la fatalité. Nous faisons notre vie. Elle est faite de choix, ils ne sont ni bons ni mauvais, mais ils sont notres.

 

Commentaires

  • intéressante, cette théorie du triangle. Je n'avais jamais entendu parler de ce Karpmann. Les premiers exemples qui me viennent à l'esprit me donnent l'impression que cette grille de lecture est assez bien opérante. je crois assez à ce "ce qui ne s'exprime pas s'imprime". Les blogs sont ainsi un bon exutoire... Tu nous dégottes toujours de ces trucs, toi !

  • bonjour fiso,
    et dire qu'a quelque centaines de mètres de là, à la ludothèque de Boulogne, en entré libre, un salon du jeu, de tous les jeux, pour exploser le triangle de karpmann.
    Dernier jour cet après midi de dimanche !

    Sèrieux, je ne sens pas comme toi la durabilité des émotions négatives. J'oublie très facilement tout le gris et le noir, et ai tendance à voir tout en rose. C'est grave ?

    Alors lorsque tu dis : "Elle sont plus durables que les émotions positives", je me permet de remettre l'axiome en question, est ouvrir une porte pour tes amis.

  • Oh!91,
    Le "ce qui ne s'exprime pas s'imprime" concerne surtout les maladies dont on dit parfois "qu'on se les fabrique".
    Spamy,
    Je n'ai fait que retranscrire ici les notes que j'ai prises ! J'ai la même attitude que toi dans la vie, une positive-née ! Mais on peut aussi se poser la question de ce qui se cache derrière ce soin à ne voir que le rose de la vie .... un déni ? une fuite des émotions ? une peur d'être fragilisé ?
    Hier, par exemple, on a fait un exercice ou il fallait libérer ses émotions. Les miennes, je les ai bloquées volontairement, consciemment. Comme d'habitude.

  • "Nous faisons notre vie. Elle est faite de choix, ils ne sont ni bons ni mauvais, mais ils sont notres."
    Tu dis tout, Fiso, en peu de mots. Exactement ce que je pense.

  • Merci, Fiso, de ton feedback! Pourvu que cela t'ait été utile, je n'en demande pas plus!!!
    bisou,
    Is

  • Ouai, ok... Interressant le triangle de Pac-Man... De toute façon, je suis d'accord sur le fait que la fatilité et le destin sont des concepts avec lesquels j'ai beaucoup beaucoup de mal. Je refuse de croire que je ne suis pas maitre de ma vie et de mes choix. Je suis réalisateur de ma propre vie et pas seulement l'acteur.

    A un moment j'avais tellement de galères qui me tombaient dessus, que je me suis dit, pour les accepter, que celle qui m'arrive aujourd'hui est moins grave que celle qu'il y aura demain. C'est une des manieres de penser m'a permis de tenir le coup...

    Au final? Je suis sorti des galères et vogue le navire... "Peu importe le voyage, pourvu que l'horizon soit vaste" comme je dis toujours...

  • Olala, Fiso ki pense a son p'tit Wajdi, trop mignon de savoir ça. J'ai eu raison de me taper toute la littérature intello sur ton triangle...

    Cocoriclind'oeil à Mère Mi au passage.

  • Wadji je suis très sensible à ton Cocoriclind'oeil qui m'a presque fait perdre la vue. Je te salue également. je n'ai rien mis sur ton blog, mais je suis allée y faire un tour. Tu vas rire, j'ai à nouveau un coq. Il règne en maître sur 2 poules.

  • La conscience, l'inconscient et les émotions, la vie et ses choix qu'on s'impose ou qu'on nous impose, un sujet compliqué et tellement riche lié a nos différences et a nos expériences, c'est pourquoi je trouve ta conclusion très juste.

  • Cela devait être très intéressant, en tout cas tu en parles très bien, et très clairement. Merci Fiso.

  • à Mere Mi : En même temps, je comprends ke tu te sois pas trop attardé... C'est deja pas mal ke t'en soit revenue vivante. lol.

  • J'ai lu un super bouquin de Guy Corneau à ce sujet, et si tu le lis bien et te prend au jeu, tu gagnes deux ans de psychanalyse, voui, très chère :
    Guy Corneau "Victimes des autres bourreau de soi même"
    Biz

  • Bougrenette,
    Nous sommes les premiers maçons de nos prisons,
    Fanette,
    Il est sur ma liste de bouquins à lire !
    Y'en a un autre que m'avait prêté la consultante avec laquelle j'avais fait mon bilan de compétences :
    "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" de Marshall B. Rosenberg.
    Passionnant, concret mais difficile à appliquer, pour moi.
    2 aperçus pour ceux que la communication non-violente intéresse : http://1libertaire.free.fr/CommunicationNonViolente03.html http://1libertaire.free.fr/MotsFenetres02.html

  • un peu de pub ne nuit pas: je traiterai des relations -y compris la CNV- dans mon stage "vivre des relations harmonieuses"!!!:-)

  • Qu'est ce qui te fait dire que tu trouves normal que je ne me sois pas attardée. Je ne suis pas dans le même monde que toi pour pouvoir apprécier et commenter. Mais, tout m'intéresse, et surtout la différence. Cela permet de comprendre, avancer, et brasser les cultures ou opinions liées à ces cultures.
    Tu vas être surpris le jour où je vais mettre un commentaire. Car je n'ai pas peur de m'égarer, t'inquiète. Je suis vivante pour un bout de temps encore j'espère.

  • WajDi : t'es dans la merde ! lol

  • Mais oui c'est un coq,et de ce fait, il est le seul à chanter les 2 pieds dans la merde ! Donc tout va bien !

  • Bonsoir Fiso,
    tiens, tu parles plus de bouffe? :-)

    intéressant,tout ça!
    on se sent tous concernés,

    j'aurai un petit bémol sur le "destin",la "fatalité" : en fait, je me dis que parfois, face à des situations (en apparence) inextricables ou à des choix "impossibles (pas mûrs, déchirants...), le destin, ou plutôt, le hasard, guide nos pas et nous mène vers des chemins moins violents, des chemins non pensés, imprévus, qui peuvent être aussi une réponse,
    on ne peut pas toujours mener son existence, et il n'est pas pour autant una attitude irrésponsable que de "faire le bouchon" et de se laisser porter parfois!

  • Bonsoir Fiso,
    tiens, tu parles plus de bouffe? :-)

    intéressant,tout ça!
    on se sent tous concernés,

    j'aurai un petit bémol sur le "destin",la "fatalité" : en fait, je me dis que parfois, face à des situations (en apparence) inextricables ou à des choix "impossibles (pas mûrs, déchirants...), le destin, ou plutôt, le hasard, guide nos pas et nous mène vers des chemins moins violents, des chemins non pensés, imprévus, qui peuvent être aussi une réponse,
    on ne peut pas toujours mener son existence, et il n'est pas pour autant una attitude irrésponsable que de "faire le bouchon" et de se laisser porter parfois!

  • @ Mere Mi

    Cki me fait dire ke c'est normal ke tu te sois pas attardé, c'est ke tu t'es souvent présentée comme kelk'une qui est bien élevee (rappelle toi l'article sur le vocabulaire pour décrire les sgegs) et surtout la façon frontale ke t'as eu de m'aborder sans me connaitre dans ton comm à cet article : http://2yeux2oreilles.hautetfort.com/archive/2007/07/23/ambiavalence.html

    où tu avais vite fait de me predire sans me connaitre un destin de violeur de femmes et d'assassin. Comme je suis sensible et orgueilleux, cet article m'est resté en travers de la gorge.

    Je ne partage du coq ke la fierté, vu ke j'suis répertorié avec kelkes kilos de plus. Et l'idée de Jerôme, c'etait pas pour autre chose ke te clouer. Mais je ne descendrais pas de mes ergots tant k'on n'a pas clarifié complet, toi et moi, ce premier comm frontal par lekel je t'ai connu. J'ai plus de l'elephant ke du coq kan il s'agit de se souvenir de ki m'a donné un coup de pied.

    Pour le reste, j'aime la différence moi ossi, et comme tu sais, je ne vois pas de méchanceté dans le combat

    Longue vie à toi !

  • Wadji je croyais que le chapitre était clos. Je vois que tu es très rancunier et je pense sans raison. Car je ne t'ai pas agressé du tout, je n'ai fait que répondre à un com. Non seulement je ne savais pas de qui on parlait mais c'était présenté de telle manière que.......Et puis je suis très franche et directe, si le blog est un cirage de pompes très peu pour moi. A présent si ce n'est pas un échange et reconnu comme tel alors il faut me prévenir, je n'interviendrais plus.
    A présent si tu veux qu'on clarifie ok, tu me diras ce que tu attends de moi, pour descendre de tes ergots. Bon j'ai répondu sans retourner sur ambilvalence, je vais y retourner. Mais bon je pense pas qu'il soit utile de faire le réveillon là dessus.

  • Rancunier peut etre pas. Disons attentif, surtout sur certaines kestions ki me blessent plus ke d'otres. J'ai trop une tete de lascar sans en etre un pour laisser passer ce genre d'ambiguité. Le chapitre est clos entre Fiso et toi, je le sais, mais pas entre nous deux.

    Je n'attends pas de cirage de pompes, demande a fiso elle confirmera. Mais j'aime pas passer pour ki je suis pas.

    Ce sera réglé bien avant le reveillon, t'inkiet pas. Mais ce serait faux de construire notre future passion sur de l'abivalence... lol.

  • Incroyable... Je navigue sur tes billets, et tombe sur celui-ci, 3 ans après. Ce triangle (victime-persécuteur-sauveteur) me parle plus que jamais. Mais toujours pas de réponse ou d'amorces de solution en vue. La psychothérapie ? L'aveuglement ? L'évitement ? La fuite ? La danse ? L'amour ? Les relations légères ?... Difficile de se rendre compte que l'on a bien évidemment sa part de responsabilités dans ce que l'on vit, même si l'on souhaiterait que les choses soient différentes et que la vie nous soit plus douce parfois (oserais-je dire plus juste ?). Mais il ne s'agit point de justice je crois. Il faut du courage, de la force, des convictions, la gnaque. Et ça, ce n'est pas évident tous les jours. Je dois en manquer cruellement, de courage surtout... Et donc ne peux m'en prendre qu'à moi-même ! On a la vie qu'on mérite, non ? De plus, difficile d'être toujours au clair avec ses désirs les plus profonds et d'être en paix avec soi-même quand les contradictions ont la dent dure, non ?... Moi, j'avoue, sans en vouloir à personne (à part moi-même), dans tout ça, je suis perdue...

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