C'est une maison baignée de lumière, dans laquelle je me sens comme chez moi, entre eux deux. L'été, on papote dans la piscine. L'hiver, on mate des DVD, allongés sur le canapé, jusqu'à ce que je regagne « ma chambre », à l'étage. Et en toute saison, c'est dans la cuisine qu'il officie. Je m'assieds devant le plan de travail et je discute avec lui, tandis qu'il jongle avec ses recettes de cuisine et virevolte entre le four et un frigo plein à craquer.
La première fois que je suis venue, je l'avais entendu s'époumoner sur du Lalanne. J'avais trouvé ça charmant. Il est la générosité incarnée. Ses coups de sang me font rire, sa sensibilité à fleur de peau me touche, sa susceptibilité m'agace. J'aime la force tranquille de l'autre, son impassibilité, sa patience. Je suis apaisée quand je franchis le pas de leur porte.
C'est une maison toute en hauteur, dans laquelle je me sens comme chez moi, entre eux deux. L'été on mange dans le jardin, pendant des heures. L'hiver, on mate des DVD, allongés sur le canapé jusqu'à ce que je regagne « ma » chambre, au sous-sol. Je m'assieds à la grande table de bois tandis qu'il officie dans sa minuscule cuisine. Ils sont tous les deux mes amis alors je virevolte entre l'un et l'autre.
La première fois que je suis venue, j'avais été troublée par sa main sur la mienne. Je n'étais pas habituée à des contacts sans ambiguité entre un homme et une femme. Sa tendresse me console, ses bras me réconfortent, son regard me magnifie. J'aime les éclats de colère de l'autre, sursauts de révolte contre l'indifférence, ses éclats de rire enfantins, puissants, quand je lui raconte des bêtises. Son côté fleur bleue m'étonne.
Jeudi matin, lorsque percluse de douleur, je montais les marches de bois, ma tasse était posée sur la table, le café était chaud et le beurre tendre à souhait. Un petit mot commençant par « ma puce » m'attendait.
Commentaires
Je crois les voir tous, enfin certains visages me sont plus connus que les autres.
Mais le charme est dans ce que tu tais aussi, dans la pudeur avec laquelle tu parles d'eux, alors, pour une fois, je ne suis pas bavarde.
Par contre, j'ai vu ailleurs, qu'il a des mains de magicien pour apaiser les courbatures...
Bisous, ma chérie.
ah oui ... c'est ainsi, et on ouvre son cœur pour pouvoir, donner autant qu'ils nous donnent. Il y a une maison que je n'ai pas le bonheur de connaître, mais qui sait. Et l'autre est un havre de douceurs.
tu as vraiment trouver les mots.
C'est une maison bleue où l'on vient à pieds ?
:-))
[Bel article… :-))) ].
Bonjour Dana,
visiblement tu ne t'es pas calmée
Bonjour Bougrenette,
visiblement tu n'as plus de maison, mais ça va quand même ?
Dana,
Si ce n'était que des courbatures !! I wish ! :(
Boug',
Notre prochain trip Thelma et Louise ? ;)
Monsieur Poireau,
Impossible d'y aller à pieds ! (merci)
Tonnegrande,
Je laisse les copines te répondre, ma caille. Et je reviens vous voir très vite, j'étais pas trop en forme la dernière fois, soirée trop arrosée la veille ...
@ tonnegrande : Me calmer, moi ? No way, my dear, I'm a winter lady, l'hiver me vivifie, j'ai eu beau me rouler dans la neige, y a un brasier intérieur qui ne se laisse pas éteindre : )
@ Fiso: j'espère que tu vas mieux, je t'envoie mes meilleures pensées. Bisous.
Plus qu'une puce, une vraie de vraie ! On refera massage quand ton cou sera hors tension. C'est pas tout de se faire du bien sur le moment... T'es vraiment adorable.
Ouais mais Lalanne, quand même :-(((
Je me souviens d'une de tes notes pas si lointaines sur un de tes soupirants aux goûts douteux pour lequel tu faisais preuve de moins de mansuétude…
"Gate"...? Which Gate ? STARgate ???
Le frigo, il arrive aussi qu'il soit désert comme la Lozère au mois d'octobre ! Et, si ça peut rassurer Comme une Image, dans la boîte à musique y a pas que Lalanne, loin de là.
Merci à toi. Ca fait du bien, tu sais. Vraiment.
Dana,
Je te sortirai bien une connerie mais je nous la réserve pour avril, ok ?
Oh!91,
Et toi, tu as des mains de magicien ... (même si le miracle était irréalisable, sur ce cou là:))
Comme Une Image,
Ah non, moi j'aimais bien Lalanne !
"Fais moi l'amouuuuuuur, fais-moi l'amouuuuuur, pas la guêêêreu ! "
:p
Lancelot,
Je ne l'ai jamais vu vide, ton frigo, moi. The Gate, c'est juste le titre d'une chanson que j'écoute souvent, actuellement. Aucun rapport avec le thème du billet.
Pour la musique, c'est là :
http://www.myspace.com/dogalmond