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Jour 3 : visite du camp de la 42ème Compagnie de Munsingen, avec Reinhard

IMG_3833.JPGCe matin, nous nous réveillons chez Beate qui a insisté pour que nous dormions chez elle. Sur la table du petit déjeuner, elle dispose un festin que je vous livre en version quasi-originale : Bretzelen, laugen wicken, volkorn wicken, lyona, rauch fleich (viande fumée), des tomates et ... du Saint-Albray ! et pour la note sucrée, de la confiture de mûres du jardin ...

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A 10h, Boug' et moi pénétrons à pied dans l'ancien camp de Munsingen. Une voiture nous rattrape, s'arrête à notre hauteur ; Reinhard nous invite à prendre place. A peine assise, il me tend un cahier relié et plastifié. Je pousse un cri de surprise en découvrant mon nom sur la couverture et à l'intérieur, l'historique du camp de Munsigen et des photos des différents bâtiments ainsi que de notre cite-cadres, rebaptisée "Petit Paris". Reinhard a édité ce cahier en hâte hier, pour moi, juste après notre rencontre sur le camp. Je suis bouleversée par sa gentillesse.

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La visite commence sur le parking de notre ancien économat. Cet endroit où nous faisions nos courses et payions en francs est devenu un musée où Reinhard et d'autres, peut-être, ont collecté des traces de la vie du camp. Reinhard parle, semblant oublier que je ne comprends pas l'allemand ou si peu, il est visiblement heureux de partager ses souvenirs et explique  - miracle, je comprends ! -qu'il a toujours vécu là et connu les Français depuis tout petit. Dans l'économat, on trouve une maquette du camp de Munsingen et dans des sections réservées aux munitions françaises et allemandes, des rangées d'obus sont alignées.

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A l'étage, une enfilade de salles, chacune consacrée à une période de la vie du camp (de 1895 à 1990) expose quantité de photos, objets et documents du camp de la 42ème Compagnie et du dépôt de Breithullen.

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J'apprends même qu'un village, Gruorn, fut exproprié pour agrandir le camp de manoeuvres et qu'aujourd'hui, on peut y faire des randonnées.  Dans une pièce, un mannequin en uniforme est assis à un bureau. Il y a même un bidasse assis dans un des fauteuils de MON cinéma !

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Sur un panneau au-dessus de lui, je déchiffre les noms de ceux que j'ai connus : les colonels Delarbre et Woirgard. Ce n'est qu'en redescendant, lorsque je demande à Reinhard où se trouvait l'entrée de l'économat, que je refais le trajet, resituant immédiatement l'endroit où se trouvait le tourniquet d'entrée dans lequel mon frère, ce couillon, s'était coincé, un matin.

Nous remontons dans la voiture de Reinhard qui nous emmène maintenant au « mixte mess », l'endroit où nous allions parfois déjeuner le dimanche mais surtout là où se tenaient nos arbres de Noel et la distribution de cadeaux qui allait de pair, ainsi que les bals militaires auxquels ma mère se rendait en robe de soirée. Et là, lorsque caméra au poing, j'entre dans l'immense salle aux poutres de bois qui fut un formidable terrain de jeux et d'aventures pour moi et les autres gosses de militaires, je fonds en larmes. Reinhard, qui s'est déjà avancé, se retourne, revient vers moi et en me voyant, ses yeux se remplissent de larmes. Il me serre le bras. A cet instant, nous ne sommes plus un vieux monsieur allemand et une petite française, amenée là par une armée d'occupation, mais 2 êtres émus de partager la même nostalgie d'un passé heureux. Je sèche mes larmes et continue la visite, m'amusant de reconnaître la salle aux baies vitrées où nous déjeunions.

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Nous sillonnons de nouveau l'asphalte des chemins du camp et Reinhard nous amène jusqu'à l'infirmerie où les bidasses apprentis dentistes se sont fait la main sur mes dents - et vu l'état dans lequel elles sont, je ne leur dis pas merci -.  Il confirme que le cinéma a disparu ainsi que les courts de tennis.

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Reinhard stoppe sa voiture devant un baraquement que je ne connais pas, le BT 34. A l'intérieur, des chambrées de soldats, allemands et français ont été reconstituées à l'identique. Tout y est, les couvertures grises et rugueuses de l'armée, les uniformes et rangers, les boîtes de ration que mon père nous amenait parfois et que nous trouvions bonnes, forcément. Chaque chambrée a même sa table de bois avec pour les uns, des bouteilles de Kronenbourg et pour les autres, des bières allemandes.  

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Un dernier tour tout en haut du camp, là où les hélicoptères atterrissaient, là où je ne me suis jamais aventurée, auparavant et nous rejoignons l'entrée du camp, passant devant le vaguemestre et la poste. Là, après nous être étreints et avoir échangé adresses postales et mails, nous remontons en voiture tandis que Reinhard allume une cigarette avant de reprendre la route de la ville.
Lorsque Beate ouvre la porte et que je lui raconte cette heure et demie passée avec Reinhard, elle hoche la tête "Beaucoup de gens à Munsingen sont très tristes que les Français soient partis. Auusi parce que beaucoup travaillaient pour les Français et qu'ensuite, ils se sont retrouvés au chômage ou ont dû partir travailler jusqu'à Ulm".
Je lui dis mon étonnement devant la réaction toujours bienveillante des gens de la région, nous identifiant comme françaises, que ce soit dans la rue, aux thermes d'Urach ou là, avec ce monsieur qui a grandi sous l'occupation française. Beate raconte à son tour les amitiés durables que son père, alors jeune homme, a noué lui aussi avec des gens des pays que l'armée allemande occupait.
Et nous concluons ensemble : "Ce sont les pays qui se font la guerre, pas les hommes".   
PS : Pour les intéressés ou ceux qui passeraient par ici à la faveur d'une recherche sur le camp militaire de Munsingen, n'hésitez pas à m'envoyer un mail si vous souhaitez le lien vers les photos et vidéos supplémentaires que je mettrai en ligne dès mon retour. 
Et si vous passez par Munsingen et que vous voulez visiter le musée du Camp de la 42ème Compagnie avec Reinhard, contactez-moi et je vous donnerai son adresse mail. Reinhard est un excellent guide et un homme d'une infinie gentillesse qui se fera un plaisir de partager avec vous cette page commune de notre histoire.

Commentaires

  • OUAH OUH si tu voulais me faire pleurer c'est réussi !

    Très beau, très vrai ce texte comme toi. Je te découvre chaque fois un peu plus.

    Bises à vous 2

  • Y'a une buvette ?

    Tiens ! Mère Mi, ça va toi ?

  • Oh Oh !

    Oui ça va bien Nicolas. M'est prenons garde de ne pas nous faire rappeler à l'ordre !
    Amitiés.

  • Pour l'orthographe ?

  • Quel joli minois quand même, cette Sophie ! :)
    Sans parler du sourire qui ouvre toutes les portes ...
    Rencontre émouvante avec le passé et toujours en compagnie de belles âmes.
    Allééé zou, j'attends le J4 !

  • Que de souvenirs, merci pour ces photos !!! Ne serait ce que la salle de bal du mess où nous attendions le père noel, puis le gouter avec le chocolat (j'en ai encore l'odeur dans les narines ...), la brioche et l'eternelle orange.

  • Dis donc Nicolas tu es là pour jouer les profs. C'est vrai que j'en ai fait une belle !

  • Et bien quel récit. Toujours autant d'émotion dans vos mots qui me touchent. Bientôt je pleure aussi. Allez un schnaps pour se remettre. La vie est belle et je vous suis, un peu en voyage moi aussi.

  • Mon dieu tout est comme avant. 9 ans de jeux, de rires, de bêtise remontent à mon souvenir. C'est énorme.

  • Mere Mi,
    Je m'en doutais que tu serais emue, toi aussi ... Je t'ai revue dans tes jolies robes de bal ...
    Nicolas,
    Reinhard a toujours des bieres au frais.
    Philo,
    J4, ce sera de chez Dana ! Les billets sont prets, mais acces internet difficile ...
    Nathalie,
    Il y a aussi des videos, ma biche !
    Mam'zelle Gigi,
    Rho la bonne excuse pour se siffler une lampee de schnaps ! J'y crois pas !
    Olivier,
    Je suis ravie de partager ca avec vous !
    Rien n'a change et les batiments sont parfaitement entretenus. On croirait qu'on donne encore des bals dans le mess, je te jure ...

  • Ben j'avoue avoir eu aussi ma petite larme
    en lisant cette douceur de vague à l'âme
    Une chance mon visage s'est illuminé en pensant
    que ton sourire est merveilleux malgré tes dents :-)

  • Je n'aurais pas cru pouvoir me laisser émouvoir par des souvenirs militaires... L'enfance génère tout le reste, en fait. On y revient, en vrai, ou en pensée, et on s'y ressource. Ta prmenade est touchante.

  • Multi-Sourires,
    J'étais très heureuse, on peut le comprendre ...
    Ta rime sur mes dents m'a un peu laissée songeuse :p
    Oh!91,
    Barbara le chantait :
    «Il ne faut jamais revenir au temps caché des souvenirs,
    du temps béni de son enfance.
    Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires,
    ceux de l'enfance nous déchirent."

  • J'ai eu ma petite larme aussi ! c'est malin !
    Et le coup de grâce avec cette chanson de Barbara qui ouvre à chaque fois les vannes...

  • Chriss,
    Y'a pas de raison que je sois la seule à chialer !
    Le blog c'est du partage, donc je partage ...;)

  • Comme Oh91... J'adore la nostalgie, je dois juste filtrer le militarisme de l'histoire :)

  • Même avec du recul, je ressens encore toute l'émotion de ce moment, le cœur serré au souvenir de ton bonheur, de ton émotion et de la gentillesse incroyable de Reinhard, p'tain quel voyage ...

  • A t'on retrouvé trace du paquet de spring-gum que j'avais emprunté dans ce fameux économat en sortant du catéchisme et qui m'a valu une leçon de morale publique devant ma classe par les gendarmes...
    Trève de palaisanterie, j'ai peu de souvenirs concrets mais la piscine, le mess, l'économat et l'école, ça, je m'en souviens.
    J e me souviens aussi des parties de cache-cache dans le mess sous la montagne de chaises entassées .. remember ?
    En revanche j'avais occulté le chateau du colonel..

  • Vestee,
    Je pense que la preuve de ton larcin s'est désintégrée depuis longtemps. Et je me souviens parfaitement des montagnes de chaises en bois qui faisaient notre bonheur, chaque dimanche.
    Tu noteras que j'ai omis de raconter nos parties de neige jusqu'à la nuit tombée et les combinaisons de ski que nous ramenions, trempées, à la maison. Remember ? ;)

  • Bonjour,
    Quelle émotion! je me rappelle de cette salle, j'étais un appelé et d'un magnifique bal avec des superbes robes de soirée genre "SISSI".
    Je me rappelle de Mr JIGLY et du Chef GIRARD qui étaient en fonction au Mess.
    Merci
    Cordialement

  • Marc,
    Cela me fait toujours plaisir d'avoir des commentaires d'anciens de Munsingen et encore plus si cela vous rappelle de beaux souvenirs et suscite des émotions:)
    En effet, les femmes étaient élégantes au bal. Je n'avais pas l'âge, hélas ...
    Si vous parlez de celui que j'ai connu, je crois qu'il s'agit de M. Jaegly ? En revanche, le chef que j'ai connu au mess des sous-off' s'appelait M. CASIMIR.
    Merci de votre visite, Marc.

  • Bonjour Fiso,
    oui c'est bien M.Jaegly ! il fumait toujours un cigare! donc j'étais secrétaire au Mess, j'étais au bureau (vitre vitrée) devant l'entrée pour vendre les tickets, je faisais la caisse et m'occupais de l'approvisionnement des Bars mais j'avais bien le SGT chef GIRARD.(que j'ai souvent cherché à retrouver mais sans résultat).
    Je suis retourné pls fois à Munsingen après mon service, j'ai bcq aimé cette ville.
    Cordialement,

  • Salut Fiso.

    Tu m'as encore fait couler les larmes. Quel bonheur de revoir le camp.
    Maman nous a quitté pour son dernier voyage, il y a un mois et elle disait tjs que ses plus belles années, elle les a vécu à Munsingen et c'est tellement vrai.
    On parle d'aller faire un pèlerinage en famille avec Olivier.
    Je vais faire un article. Mettre les quelques photos que j'ai vu sur ton site et quelques autres puis une vidéo de l'oncle d'Olivier qui monte au camp. Pitié ne te moque pas quand tu me verras avec mon pantalon rose lol.
    Je te mettrai le lien dès que j'aurai mis tout cela en ligne.
    Biz
    Franck Festor

  • le Camp de Munsingen maneuvres (84-85) le 11 décembre 1984 le Canonnier de 1er classe Aleu thierry 53é régiment d"artillerie en Allemagne souvenir des copains

  • ancien cannonier 1é classe 53é régiment d"artillerie en Allemagne

  • Bonjour je suis de la 89/08 , 42eme GC 7eme RI , que de souvenirs dans ce camp , j'étais à l'ordinaire , à mon tour ,plongeur ,magasinier et pour finir aide-cuisto , que de bons souvenirs de cette époque !!! Si vous pouviez m'envoyer de photos de cette époque , ce serait top génial . Voici mon adresse e-mail : mgot51@live.fr . Merci d'avance !

  • Bonjour,
    ancien de la 92/10, 11éme Régiment de Chasseurs, Berlin. Armurier.
    J'ai eu "l'occasion" de faire 3 semaines de manœuvres au camp de Munsingen, alias pour nous la petite Sibérie (même si certains affirmaient que c'était à Stetten ?).
    Température de - 27 la nuit, 1 m de neige !
    C'était il y a bientôt 20 ans !
    En fouillant je devrais retrouver des photos ... ?
    Bises.
    Très beau texte, très émouvant.
    OCA

  • Bonjour Olivier , oui c'était bel et bien le p'tite Sibérie , ce serait vraiment sympa que tu puisses retrouver des photos ............A bientôt j’espère !

  • Certeaux,
    Toujours là à ce que je vois, c'est sympa ! Et en plus, vous papotez avec les petits nouveaux sur le blog ;)
    Je ne vous oublie pas, je n'ai pas répondu, négligence de ma part, mais j'essaierai de vous donner accès à des photos. En même temps, les meilleurs sont là :)
    Olivier CA,
    Stetten vs Munsingen, c'est kif-kif, je crois ...
    La neige me manque, vous savez, c'était magique ce paysage ! Et les empreintes de renards dans la neige, les croassements des corbeaux ...
    C'est pour ça que j'aime autant les chaleurs que les froids extrêmes. Pour moi, c'était il y a 25 ans, mais j'ai fait un saut dans le passé il y a 2 ans et tout était intact.
    Ça me fait très plaisir de lire les souvenirs des uns et des autres sur mes billets nostalgiques. Peut-être même que certains ont croisé mon père, il était au dépôt de munitions de Breithulen.
    Merci messieurs, je vous embrasse aussi, et le kaki reste une de mes couleurs préférées ;)

  • J’étais appelé 84/06 barman,après avoir été muter au mess pour raisons disciplinaires(tu parles d'une punition...)j'ai bien connu Mr Jeagly et moi aussi beaucoup de bons souvenirs.Je me souviens de quelques noms,Carduc,Panzer,Muler,Hoegy.Il y avais un magasinier Allemand j'ai oublié son nom qu'est ce qu'on à rigolé la bas.Merci encore

  • Terry,
    Bienvenue dans ce forum des nostalgiques de Munsingen :)
    J'en parlerai à mon père pour savoir s'il se rappelle du magasinier allemand ?

  • A la lecture de votre billet j'ai partagé votre émotion teintée de douce nostalgie. J'avais 20 ans à Mûnsingen en 1986, appelé au 42ème GC. Merci pour cette visite des lieux, un peu plus de 25 ans après. Les noms me revenaient en mémoire au fur et à mesure de la lecture, quelques souvenirs les accompagnent encore. J'aimerais beaucoup, si vous en avez d'autres, pouvoir visionner vos photos du camp. J'étais à l'époque "infirmier" (un bien grand mot, en réalité !) et ce que j'ai vu de l'état actuel du bâtiment m'a fait un petit pincement ;-)

    Au-delà du sujet qui me touche, votre style est très agréable à lire. Merci.

  • Christophe,
    Oh un bidasse blogueur ! Une première ! ;-)
    Vous auriez pu m'avoir soignée mais je suis partie 2 ans avant votre arrivée. J'ai jeté un oeil à votre blog mais c'est l'heure du punch du côté de Montélimar où je fuis, à raison, la grisaille parisienne. A bientôt donc pour vous donner accès à mon album :-)
    Et merci beaucoup des compliments.

  • Bonsoir Sophie,

    C'est amusant, je découvre votre réponse (dont je vous remercie) en dégustant moi-même un petit punch réparateur de fin de semaine, après avoir fui la grisaille parisienne depuis un bon nombre d'années !

    Il semblerait donc que nous ne nous soyons pas croisés à Münsingen, je crois que c'est une chance pour vous : je pense avoir été bien moins bon infirmier que blogueur (et là aussi j'ai des progrès à faire). Merci d'avance, en tout cas, pour d'éventuelles photos du site.

    Et bon séjour à Montélimar, même si le soleil ne semble pas de la partie.

  • Christophe,
    Les infirmiers militaires ont visiblement fait du bon boulot, si j'en juge par ma santé de fer. Comme je l'ai écrit, ce serait plutôt aux dentistes que j'en voudrais ... ;)
    Je ne vous oublie pas réf. les photos.
    En effet, le temps a été maussade à Montélimar et mon maillot de bain est resté dans la valise mais un bon bol d'air pur en pleine forêt et les délicieux petits plats de mon hôte ont contrebalancé le ciel gris.

  • Bonjour,
    J'étais "infirmier" à Munsingen, de la 91/06, dernier contingent à avoir fait 12 mois. Quelle émotion de revoir le bâtiment dans cet état... Je n'ai jamais eu de contact par la suite avec des "collègues" de l'époque, c'est bien dommage d'ailleurs... Si vous avez d'autres photos je suis preneur. Cordialement
    Ludovic GILLES

  • Bonjour,
    J'ai quelques photos mais de la 84/06.Avis aux intéressés.

  • Bonjour Sophie,

    Désolé de venir à nouveau "parasiter" votre espace. J'ai vu que quelques "anciens" étaient aussi passés par chez vous. Pour vous et pour eux, j'ai déterré quelques images. Elles sont visibles ici : http://christophequinzoni.blogspot.fr/p/blog-page.html .

    Très bonne continuation.

  • Christophe,
    Vous ne parasitez pas du tout ! J'ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos souvenirs, messieurs les ex-bidasses :)
    De plus, les billets sur Munsingen sont ceux qui m'amènent le plus de visites, figurez-vous ! Je suis donc très contente d'être un -petit - lien entre vous tous car comme vous l'avez deviné, cette partie de ma vie compte beaucoup.
    Je lirai votre billet avec grand plaisir. Et si vous passez par Paris, en bonne fille de militaire, je traverserais bien l'écran du virtuel devant une petite mousse ! :)

  • que des bons souvenirs , mais ou est passer le 42e GC ? son coiffeur , son responsable soldats au Mess , les officiers et sous officiers les copains ....nos belles soirées dans le bistrot du village , nos sortie...1 année diabolique ....un ancien du 83/02 . merci a vous

  • JE SUIT PASER LE 5 /06/2013 A MUNSINGEN ET JAI ETAI TRO DESU DE SAVOIR QUE LA VISITE DU MUSEE ET OUVERT QUE QUELQUE JOUR PAR ANS ET QUE SERTIN BATIMENT SON A LABANDON JE ME SUIT PERMI DE RENTRE DANS LE CAMP J AI BOUCOUP DE SOUVENIR QUI SON REVENU ETAND ONER QUE J AI FAIT 9 MOI DE CAMP A MUNSINGEN DU CONTINGEN 75/06 IL Y A UN VILLAGE QU ET JUMELE AVEC BEAUPREAU DANS LE 49 ET ON LES CONTACT ET NE REPONDE PAS DESSU DU JUMELAGE MERCI A TOUS

  • Bravo...

  • Bonjour.

    Je tombe par hasard sur ce blog et suis très intéressé avec beaucoup d’émotion.
    Avec mes parents et mes frères nous sommes arrivés à Münsingen en 1960.
    Nous sommes restés un peu plus d'un an.
    J'ai été à l'école française en CM2 j'avais 10 ans.
    Je serais très content d'y retourner et de visiter ce musée.
    Peut-être qu'avec la maquette je retrouverais l'immeuble où j'habitais.
    Je suis déjà retourné à Münsingen mais je n'avais rien retrouvé.
    Serge Griffon

  • Quel bonheur d'avoir découvert votre blog... J'envisage de passer 2 semaines en Allemagne en juin prochain. Je souhaite vivement passer à Münsingen ou j'ai fait 10mois(juillet1959-avril 1961) dont 6 mois au Mess( comptabilité, approvisionnement). Pour les bals je commandais 300 bouteilles " d'Impérial Crémant" que les serveurs devaient secouer avec énergie avant de rentrer dans la grande salle. Je garde en mémoire cette allemande atteinte de surdité qui gérait la machine a laver la vaisselle, que les appelés l'ont "fait rager" ! !
    Le gérant du Mess avait comme prénom Jean sa femme l'appelait Jano et comme je m'appelle jeanneau elle voyait 2 hommes arriver ! ! Avec mon petit camion militaire de descendait les nappes, serviettes etc... à la blanchisserie de la ville et au retour je passais prendre la femme du "Patron" au salon de coiffure ! ! ! Ils avaient 2 magnifiques enfants(fg). Vous comprenez que ce serait un bonheur pour moi d'avoir les coordonnés de Monsieur Reinhard. D'avance MERCI et Bravo pour votre blog.

  • Griffon,
    Honte à moi, j'ai oublié de vous répondre ! Mille excuses !!
    Je pense que votre immeuble existe toujours car tout est en l'état de 1984. La cité-cadres est intacte et les bâtiements de la gendarmerie aussi.
    Si vous retournez à Munsigen et avez besoin d'être guidé, dites-moi, je vous donnerai les indications nécessaires pour retrouver vos souvenirs.
    Au plaisir et merci de votre commentaire.
    Bonjour (Mr?) Jeanneau,
    Je suis ravie que vous soyez ravi :)
    Reinhard ne répond hélas plus à mes mails ... Je réessaierai de lui écrire et vous tiendrai informé. Il est vraiment sympa et sera ravi de vous faire visiter ce musée qu'il a monté patiemment, pour que les FFA ne meurent pas tout à fait.

  • Bonjour et merci pour votre réponse.
    J'envisage de retourner à Münsingen car je dois effectuer un séjour en Bavière avec des amis allemands.
    Nous nous retrouverons à ULM et en étant de de Dijon je souhaite vraiment repasser à Münsingen.
    J'ai de vagues souvenirs mais je me rappelle que nous habitions près de l'école primaire.
    Nous habitions près de la forêt.
    Merci encore .
    Je viens de consulter entièrement la partie Münsingen sur le blog Forum FFA, que d'émotions.
    Nous avons habité également Fribourg en Brisgau mais là je n'ai pas de problèmes j'y retourne très souvent .Nous habitions Rheinstrasse et j'allais au Lycée Turenne.

  • Serge,
    Pour retrouver la cité cadres, cherchez la Koenigstrasse. Et tenez moi au courant, SVP. Merci.

  • Merci pour l'info.
    J'ai un plan de 2002 et je devrais m'y retrouver.
    Est-ce que le musée est encore ouvert ? Et si c'est le cas où se trouve t-il?
    Nous sommes repassés à Münsingen il y a environ 5 ans et je ne n'ai rien retrouvé.
    A l'office du tourisme un monsieur allemand de ma génération m'avait montré des cartes du camp.
    C'est maintenant un nouveau lotissement.
    Mais j'avais 10 ans et ne rentrais pas dans le camp sauf pour l'arbre de Noël.
    Encore merci.

  • Serge,
    Je vous envoie sous peu en mail privé l'adresse mail de Reinhardt, si vous réussissez à entrer en contact avec lui ...
    Le camp a été transformé en parcours de promenade, c'est la cité-cadres qui a été réinvestie, à juste titre, par des familles allemandes.
    Le musée se trouve dans le camp et dans l'ancien économat. Vous suivez l'avenue principale, passez devant l'ex-vaguemestre et vous arriverez à un joli bâtiment, l'économat :)

  • Bonjour.
    Nous partons demain pour ULM et bien sur avec détour par Münsingen.
    Je n'ai pas reçu l'adresse mail de Reinhard mais avec vos explications je devrais pouvoir m'en sortir.
    Encore merci.

  • JAI EFFECTUé 3 SEMAINES DE MANOEUVRES AU CAMP DE MUNSINGUEN JANVIER 1966 REGIMENT 13 DU GENIE .Le jour de notre arrivée debut janvier les routes etaient verglacées(les chars comme tous les vehicules se déplaçaient difficillement) -31degrés beaucoup de neige
    nous effections beaucoup de manœuvres de jour comme de nuit
    Sur le terrain de manœuvre dans un village a l abandon il y avait une petite eglise en ruine,un tracteur avec des roues motrices en ferraille.Ceci existe t il encore ?

  • JAI EFFECTUé 3 SEMAINES DE MANOEUVRES AU CAMP DE MUNSINGUEN JANVIER 1966 REGIMENT 13 DU GENIE .Le jour de notre arrivée debut janvier les routes etaient verglacées(les chars comme tous les vehicules se déplaçaient difficillement) -31degrés beaucoup de neige
    nous effections beaucoup de manœuvres de jour comme de nuit
    Sur le terrain de manœuvre dans un village a l abandon il y avait une petite eglise en ruine,un tracteur avec des roues motrices en ferraille.Ceci existe t il encore ?

  • Putain.

  • Marsac,
    Je ne pourrai pas vous le dire, 66 c'est 12 ans avant que j'y arrive ...
    merci de votre témoignage qui justifie encore le surnom de "Petite Sibérie" de Münsingen.
    Nicolas,
    Record absolu de commentaires sur mes billets de fille de bidasse ;)

  • Bonjour.
    Je suis un ancien militaire du camp de munsingen de la 71/02 affecter au mess a la 42 eme compagnie de camp comme magasinier apres avoir fait mes classe au 24 eme chasseur a Tubingen.mes souvenirs sont toujours present et j espere un jour revenir en visite je pensse que le camp a du changer

  • Garagoa,
    A quelle époque étiez vous FFA ?
    Le camp n'a pas changé par rapport à mes souvenirs d'enfant :)

  • EN 1971 ET 1972

  • J'ai effectuer 2 manoeuvres 1en juillet 1963 et 1en janvier 1964 je me souviens d'avoir dévalé
    ce village abandonné : GRUORN : à fond la caisse au commande de mon VTT .nous y venions
    par la route, étant stationné à reutlingen qui est pas très loin

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