Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bain de mer à Trinité avant langouste Chez Léger

Photo251.jpgAujourd’hui débute ma deuxième session de formation. Mon client m’avait prévenue qu’elle serait plus ardue. Déjà, lors de la réunion de lancement, à mon arrivée, mes 3 stagiaires étaient assez froides. Ce matin, lorsque je pénètre dans les locaux, elles sont avec le directeur du magasin et semblent déjà braquées. Elles commencent par me dire qu’il faudra finir les journées plus tôt mais pas question de commencer plus tôt. Mon client propose alors de déjeuner en 30 minutes et de finir à 15h30. Tant mieux, ça me laissera au moins 2 heures pour filer à la plage et profiter du soleil. Elles sont persuadées que je n’arriverai pas à « répondre à leurs attentes », comme on dit. J’adore ça.

L’après-midi, déjà, après le déjeuner où nous avons pu faire plus ample connaissance, je sens qu’elles se détendent.

Le soir, il est 16 heures lorsque je quitte Place d’Armes. J’ai prévu mon coup et j’ai quitté l’hôtel avec serviette, crème solaire et maillot de bain. Tony m’a conseillé d’aller jusqu’à Tartane, du côté de Trinité, c’est le plus direct du Lamentin où je travaille. Je file et je commence à adopter la conduite sportive des gens du coin (sauf en côte où ma 107 est un veau).

Je m’arrête sur la première plage que je trouve, juste avant de prendre la route de la presqu’île de la Caravelle. Je me change dans ma voiture, ni vu ni connu, je laisse mes affaires sur la plage, téléphone et clés de bagnole dans ma pochette Air Caraibes et je file dans l’eau. Il y a un rasta et un gamin (son fils ?), des familles et la baignade est agréable car on a une vue sur la baie de Trinité et l’îlet Saint Aubin. Après une vingtaine de minutes, le ciel gronde et un énorme nuage gris arrive au-dessus de nous. « Ca va tomber » je dis. « Tu penses ça ? » demande le rasta. Nous nous croyaons sortis d’affaire mais quelques minutes plus tard, une forte averse s’abat sur nous. Je suis dans l’eau jusqu’au menton et celle-ci devient incroyablement chaude. C’est un spectacle enchanteur que ces milliers de perles cristallines qui frémissent à la surface de l’océan. Entourée de l’élément eau, comme dans le ventre de la mer.

N’empêche, je prie intérieurement que la pochette jaune d’Air Caraibes soit étanche. Mes fringues ne le sont pas, ça c’est sûr. La pluie se calme puis reprend de plus belle. Cette fois, il faut que je sorte. Ma jupe et mon tee-shirt baignent dans une flaque, la serviette est trempée mais la pochette d’Air Caraibes est bien étanche. Je cours jusqu’à ma voiture en maillot de bain et là, je suis bien emmerdée. Impossible de remettre mes fringues. Je ne vais quand même pas me pointer au resto en bikini. Je retire mon maillot de bain trempé, étends mes vêtements sur le siège passager, mets le chauffage à fond et prends la route, en string et soutif.  Manquerait plus que je me fasse arrêter pour un contrôle, tiens …

Il est trop tôt pour le resto, je monte sur la presqu’île, très verte, et pousse jusqu’au village de Tartane. Là il ne pleut plus, j’enfile ma jupe presque sèche et prends des photos du paisible bord de mer, sous les carapatiers.

Photo266.jpg

Lorsque je redescends, des dizaines de chauves-souris volètent au ras des arbres.

Cette fois, je m’installe sous l’auvent du restaurant-épicerie Chez Léger, à l’entrée de Dostaly, en venant du François. Je commande un punch coco et la patronne dépose bouteille et verre de glaçons devant moi. A l’entrée du restaurant, le patron a allumé le barbecue. Je commande un menu langouste à 30€. « Une langouste de 500g » dit la patronne. En entrée, elle m’apporte des accras moelleux comme des chamallows. Puis la langouste arrive, ou plutôt les langoustes, sauce chien, fraîchement grillées avec riz et légumes pays. Un délice et je savoure ma solitude qui me permet d’éventrer mes mangoustes sans complexes. Seulement, j’ai oublié un truc dans mon sac du matin : la lotion anti-moustiques et pendant que je dévore mes langoustes, ces enfoirés de moustiques me dévorent les jambes.

Photo357.jpg

"Banane flambée ou glace en dessert?" demande la patronne. "Glace" dis-je en m'éloignant vers les toilettes. Lorsque je reviens, une corbeille remplie d'esquimaux est posé sur ma table. Je choisi un esquimau Frussion à la prune de cythère fourré au sorbet de goyave.

En allant payer (au fait, ils acceptent la CB contrairement à ce que j'avais lu sur internet), je remarque que les locaux sont à l’intérieur, eux. « Ben oui, les moustiques n’aiment pas les ventilateurs, ils se cassent la gueule » confirmera mon client, le lendemain.

Le soir, je raconte ma soirée "arrosée" à Bibiche « D’après toi, pourquoi j’ai toujours un change dans ma voiture ? Encore quelques jours, et tu seras opé pour la Martinique ».

Ouais, fait chier, faudrait que je me tartine de crème solaire et en plus d’anti-moustiques ! Bonjour la couche de produits chimiques ! En attendant, à moi le tube d’Apaisyl !  

Chez Léger à Dostaly, sur la route du Vauclin en partant du François. Tél : 0596 54 52 83

Photo358.jpg

Commentaires

  • Fiso,

    Bordel ! Tu fais 13320 billets pendant mes dix jours me vacances, comment veux tu que je récupère tout ?

  • Avec toutes ces aventures, t'es bonne pour ouvrir une catégorie "Fiso et ses dessous" !

  • Décidément avec tous ces incidents de prise d'eau vestimentaire, il faudrait peut penser à investir dans une garde-robe waterproof (ou laisser tes vêtements dans la voiture et te baigner toute nue, au pire...)

  • Nicolas,
    T'as qu'à faire comme moi : bosser.
    Charlotte,
    C'est vrai, je crois que je pourrais à ce stade.
    Usclade,
    Ou mieux, laisser mes vêtements dans la voiture mais sans me baigner nue, et porter mes clés de voiture dans une pochette étanche :)

Les commentaires sont fermés.