Symptôme physique d’un mal moral, une douleur abdominale m’injecte sa surdose léthale. J’ai l’art d’éluder les questions et personne n’insiste, c’est con. Si seulement tu avais la bonne idée de nouer des liens autour de mes poignets, que je ne puisse plus me cacher.
Recalée à l’oral, est-ce que je peux avoir une séance de rattrapage écrite ? Est-ce que tu sauras lire entre mes lignes ? Et d’ailleurs, est-ce que ce serait vraiment me rendre service ?
Toi tu m’appelles, me tends les bras et je voudrais m’y réfugier, mais je suis là, tétanisée. Cachée dans la profondeur glacée, la seiche asséchée balance son encre noire et file se cacher. Toute couillonne, derrière son rocher.
Paralysée, elle fixe un point imaginaire, comme une gamine butée. Les mots sont des fenêtres ou alors ce sont des murs. J’ai tout lu, j'ai tout compris mais je ne trouve plus la boîte à outils. Je feins le détachement et me recroqueville comme une feuille morte. Like a leaf clings to a tree, oh my darling cling to me.
Commentaires
hum ...
Je dirai même plus : hum... hum... ?!
Très émouvant ce billet. L'usage intensif de métaphores semble indiquer un refus conscient de l'approche directe. Rien d'étonnant sur un blog, après tout c'est un monde virtuel, tout est permis !
Mon conseil : arrêter de penser, vivre !
:-)
[Si tant est que ce ne soit pas de la fiction ! :-) ].