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Les éternelles adolescentes

Où l’on se demande si, finalement, faire plus jeune que son âge est si enviable que cela …

Les éternelles adolescentes abdiquent leur pouvoir dans le but de plaire aux hommes. Qu’elles soient femmes mariées ou femmes fatales, qu’elles deviennent de parfaites maîtresses de maison ou des muses au destin tragique, elles ont en commun le point suivant : l’éternelle adolescente se trahit elle-même et fabrique son identité à partir des images que les autres, en particulier les hommes, projettent sur elle. Elle éprouve de grandes difficultés à prendre des initiatives et des décisions.

On distingue 4 types d’éternelles adolescentes :

On retrouve le plus souvent la petite poupée chérie, « petite chose adorable à regarder », au bras d’un homme qui a du succès. Elle paraît fière et confiante, qualités qui peuvent même susciter l’envie des autres femmes, mais elle-même sait que c’est une façade. Ce comportement reflète la plupart du temps la détresse d’une femme qui a été négligée par son père. Il n’a apprécié sa fille que pour son charme et sa beauté, alors que ses talents et ses qualités l’ont laissé indifférent.

La fille de verre prend prétexte de sa fragilité et de son hypersensibilité pour se réfugier dans les livres ou dans des mondes de sa propre imagination, devenant ainsi une sorte de fantôme d’elle-même.

La séductrice vit dans le monde de l’imprévu et dans la joie du moment présent. Elle veut vivre de manière instinctive et sans aucune contrainte. Carburant à l’amour, elle refuse toute forme de responsabilités et d’obligations et, tout comme le don Juan masculin, éprouve énormément de difficulté à s’engager dans une relation durable. Cette existence improvisée, c’est la révolte d’une femme qui a été asservie par sa mère et négligée par son père. Mais elle n’a pas acquis le sens de sa propre valeur et sa révolte l'empêche d'établir une relation véritable avec l'homme qu'elle aime.

La marginale s’identifie à un père devenu objet de honte, un père qui s’est révolté contre la société ou en a été rejeté. La mère a pris en charge l’organisation familiale mais la petite fille a été émue par le drame de son papa. Parce qu’elle a souvent le même caractère autodestructeur, son destin et celui de son père se ressembleront. En toute occasion, elle a besoin de critiquer et d’affirmer sa différence. Elle a de la difficulté à changer quand elle ne refuse pas carrément de le faire. Elle sombre souvent dans la dépression et le masochisme, pleurant ses vies ratées et ses relations avortées.

L’éternelle adolescente a besoin de plaire à tout prix. Sa stratégie se résume à peu près ainsi : se faire voir, se faire valoir, se faire vouloir et … se faire avoir !

[Source : Extrait de "N'y-a-t-il pas d'amour heureux ?" de Guy Cormeau]

 

Commentaires

  • Et il y a une réponse au titre du livre ?

  • Boug',
    Oui... En résumé : Si, mais bon courage les enfants ...;) ou repassez plus tard ... :p

  • Je vois ... ce n'est donc pas gagné, pfff j’espérais pourtant : -) bon en même temps faut déjà trouver l'amour si en plus on le veut heureux on rame encore alors qu'on est déjà sur le sable mouvant. Galère.

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