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Mardi 16 : déjeuner à Montilla, goûter à Cordoue et dîner à Grenade

Après Lucena et avant Cordoba, un arrêt en fin de matinée à Montilla, toujours sur les conseils de Bruno :
" Puis, 40km avant Cordoue, Aguilar et à côté Montilla. Montilla et une des meilleures appelations contrôlées d´Espagne, "vinos finos", c´est à dire d´apéritifs, assez forts, blancs secs ou doux, très subtils, semblables au Xérès mais selon moi encore meilleurs. L´hospitalité locale aidant, je ne doute pas que dans les bodegas on se chargera de faire votre éducation oenologique. Et puis si vous devez y rester dormir pour cuver votre "Pedro Jiménez", vous serez vite à Cordoue le matin. En fait, c´est peut-être une bonne idée de profiter de la voiture pour découvrir les impressionantes merveilles architecturales, historiques, et humaines des villages andalous, que les touristes ne peuvent même pas s´imaginer dans des coins perdus et se cantonnent au fameux triangle Séville-Cordoue-Grenade sans se douter à côté de quoi ils passent. Si les trois grands monuments de ces villes sont certes uniques au monde, le reste de l´architecture (églises, maisons seigneuriales, quartiers anciens...) de ces villages n´absolument rien à leur envier."

Nous ne dormirons pas à Montilla et n'aurons donc pas d'alibi pour s'y mettre une murge. J'y vise le centre-ville et me gare sur La Corredera. Au bout de la rue, nous débouchons sur la plaza de la Rosa, sur laquelle se trouve un gigantesque édifice décrépi. A un coin, un immeuble qu'on devine autrefois splendide derrière ses céramiques bleues. Nous cherchons l'office du tourisme et dans une boutique de café, une jeune femme nous invite à monter plus haut, à gauche. Là, en désespoir de cause, j'entre dans le musée archéologique de la ville.

Dans un bureau, derrière une porte vitrée, un homme est assis. Il vient vers moi et nous entamons la conversation. Juan a de lointaines origines françaises, un ancêtre de Pau. Sur une carte de la ville, il entoure les - nombreux - sites intéressants, églises, mirador, bodega. Boug', ne me voyant pas revenir, pointe le nez dans le musée et me trouve en grande discussion.
Sur ses conseils, nous montons jusqu'au château dont il ne reste pas grand-chose, puis jusqu'à un mirador, tout au bout de Escuchuela.

Nous devons encore visiter la mezquita de Cordoue avant de rejoindre Grenade, et Juan m'a recommandé la visite de la bodega Alvear, plus ancienne bodega d'Andalousie (?) fondée en 1729. Hélas en basse saison, les visites n'ont lieu qu'à 12h et 16h30, nous achetons donc quelques bouteilles et déjeunons dans le jadrin de la bodega pour le prix record de 5€ (plat-dessert et verre de vin).

A Cordoue, nous galérons longtemps avant de nous garer près de la plaza de Colon. Nous n'avons que très peu de temps et fonçons droit vers la Mezquita. Le lieu est saisissant et mis en valeur par un superbe jeu de lumières. A la sortie, nous nous promenons un peu dans l'ancienne Juderia (quartier juif), puis je me perds complètement et nous finissons par un café sur la plaza de Las Tendillas.

Il est exactement 22h quand je me gare dans le parking La Caleta avant de rejoindre la plaza de toros et le classieux bar Tendido 1 où Bruno nous rejoint peu après. Plus tard, je peste contre ma Fiesta qui grimpe poussivement les rues de l'Albayzin.

Tarkan me reconnaît et me fait la fête. La maison a bien changé depuis ma dernière visite, il y a 6 mois. La cuisine est équipée de neuf et dipose maintenant d'un superbe ilôt central. Je dors dans une nouvelle chambre au joli couvre-lit et Boug' dans un décor de coursives. Avant d'aller dormir, nous admirons la vue sur Grenade assoupie, de la terrasse.

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