Le dernier soir de mon séjour à Lleida, à la bodeguita, au moment de régler ma note, un homme au comptoir a engagé la conversation.
José, le patron, était penché sur sa machine, occupé à trancher pour moi de fines lamelles de son merveilleux jambon. Manuel, puisque c’est son nom, a fait des pieds et des mains pour que je reste. Il a proposé de me faire goûter un truc succulent que je n’ai jamais mangé (j’ai cru avoir mal compris ce qu’il me décrivait, mais la suite me prouva que non), puis de venir prendre un sorbet au citron à sa table et enfin une balade dans la ville.
A bout d’arguments, il m’a montré des photos de Lyon où il a séjourné et aussi de copines, l’une flic à Paris, l’autre faisant partie d’Interpol. « Tu es dans la police ? » ai-je demandé. « Oui, mais il ne faut pas le dire ». Finalement, je lui ai promis un verre lors de mon prochain et dernier passage dans la ville. Et au moment de partir, José, le patron m’a fait un cadeau … J’en ris encore …
Après le pain maison tout chaud offert il y a des années par un serveur de Dublin, la clé USB estampillée « Semences de France » de mon farceur de pote Hervé, José m’a offert le mets que Manuel tenait absolument à me faire goûter : une tête de mouton grillée sous vide !!!
Je me marrais en repartant vers l’hôtel avec ma tête de mouton sous le bras … Je devrais faire une étude psychologique sur ce que j’inspire aux hommes, sérieux. ..
Comme dirait mon admirateur de la semaine dernière (et déjà volatilisé) : « Les hommes te disent des choses et tu ne les écoutes pas ! »
Commentaires
beurk beurk beurk ça me fait penser à ton pâté de boules, c'est clair on t'offre de drôles de trucs mais nous on profite des histoires ... une tête de mouton j'en reviens pas !
Malheur, une tête de mouton sous vide !! Cela a un petit côté Salomé vous ne trouvez pas ! Tant qu'on ne vous offre pas le service trois pièces rôti en broche, ça devrait encore aller...