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Mes préférences cérébrales

Notre formatrice nous distribue un questionnaire permettant de définir nos préférences cérébrales. J'ai déjà fait ce test ou un de ses dérivés : une fois lors de mon bilan de compétences en 2005 et l'année dernière où j'ai servi avec plaisir de "cobaye" à une amie qui appliquait la méthode OPR (Optimisation du Potentiel Relationnel). Si je n'ai pas eu le détail des résultats lors de mon bilan de compétences, mon amie-conseillère m'a fait une restitution très détaillée de mon profil.

Une précision importante qui est réaffirmée en début de document et qu'il faut garder en mémoire : toutes les informations de cette étude ne peuvent être complètement vraies, toutes les informations de cette étude ne peuvent être complètement fausses.

Il y a quasiment un an, j'avais une dominante très marquée en 2 (Intégratrice) puis presqu'à égalité en 4 et 3 ((Analytique et Organisatrice). Si on reprend les quadrants d'Herrmann, ma principale motivation était donc d'être aimée, ensuite presqu'à égalité, j'avais un besoin de résultats et de sécurité . J'avais une dominante limbique (sentiments).

A cette époque, je venais de vivre 6 mois de conditions de formation difficiles, sur un logiciel devenu instable. Mes formations en étaient perturbées, les clients mécontents et moi j'avais le sentiment de faire le tour de France sur un vélo aux pneus crevés. En langage Fisoesque : de faire de la merde. Et je n'étais pas la seule : les collègues qui formaient sur ce logiciel était dans le même désarroi que moi.

En même temps que je posais un regard critique sur ma société, son organisation et nos méthodes, j'avais identifié des carences et des pistes d'amélioration (l'analytique en moi) et venais de proposer à ma boss de la seconder. Je voulais mettre en avant et utiliser les multiples compétences de mes collègues formateurs et surtout uniformiser et professionnaliser nos méthodes. En juin très précisément, au moment de cette étude par mon amie, j'étais en attente de la réponse de la direction qui devait valider la création de ce poste.

Quel que soit le poste que j'ai occupé, je me suis toujours éclatée quand il s'agissait d'amélioration de la qualité. Ce doit être mon destin. Il y a plusieurs années, en Irlande, nous avions suivi un séminaire au bord de la mer et fait ce genre de jeux de rôles;  on m'avait qualifiée de "défricheuse".

Cette année, j'obtiens un profil presque "rond", à savoir une proportion de 27,5% en 2 (Intégratrice), 25% à égalité en 4 (Analytique) et 1 (Exploratrice) et 22,5% en 3 (Organisatrice). Si ma motivation principale dans le travail est toujours d'être aimée, elle est désormais à égalité avec le besoin de résultats et de reconnaissance.
En revanche, disparu le besoin de sécurité : j'ai changé d'employeur il y a un mois, et donc d'outil de travail.

Un résultat sensiblement différent de celui d'il y a un an. Saisie de doutes sur le crédit à apporter à ces études, j'ai appelé mon amie-conseillère et lui ai demandé pourquoi mon profil avait bougé.

"C'est normal, ma biche, a-t-elle dit. Tu as changé."

Et c'est vrai, je sens bien que j'ai acquis de la maturité affective et de la sagesse, depuis 1 an. Mon besoin d'être aimée a chuté, même s'il reste dominant, laissant plus de place à l'analyse et l'exploration. C'est parce qu'après 4 ans de formation, j'ai l'expérience nécessaire pour prendre du recul, faire le bilan de cette expérience et me lancer dans de nouvelles aventures, ce que je suis précisément en train de faire.
Je suis aussi passée d'une dominante limbique à une dominante corticale. Il faut dire que j'ai appliqué les conseils de mon amie, à savoir mieux maîtriser mon émotivité : j'ai découvert et pratiqué l'échelle émotionnelle, lu quantité de bouquins qui ne font appel qu'au bon sens, sur la communication, l'acceptation de soi et l'intelligence émotionnelle. Et j'ai pas mal déchanté sur la nature humaine en fin d'année mais ça ne m'a pas affectée plus que ça. J'ai beaucoup plus d'indulgence, ce qui ne m'empêche pas de rayer les gens plus facilement de ma vie.

Serais-je enfin à la hauteur de mon prénom ?

[La suite au prochain numéro]

Commentaires

  • C'est curieux et intéressant ce post . Pour moi , je pensais que chacun est construit d'un matériau à mémoire de forme , et que par suite on peut se modifier trés légérement , mais en reprenant finalement son état de base à plus ou moins 10% ? Ce qui fait , qu'il parait improbable de vouloir se transformer ou transformer l'autre : d'ou les échecs amoureux ou l'on pense pouvoir " transformer " l'autre pour qu'il s'adapte à vos souhaits ou désidératas.
    Le seul intérêt de la connaissance de ces " QUADRANTS " , est dans une relation de communication de savoir comment manipuler ( sans connotation malveillante ) l'autre , et de savoir ce qui le fera réagir dans le sens que l'on souhaite ( idéal pour quiconque doit convaincre , style Commercial ou Politique ).
    Mais , changer spontanément de statut même par expérience ou maturité , me parait surprenant .
    Un chat restera un chat , un lion un lion , etc.... Votre exposé m'intéresse , car il est différent de ma propre expérience . Personnellement , mon profil n'a pas varié , pas plus que ceux de mes amis ou de mes Ennemis ???? :)

  • NB: De plus le quadrant qui donne une caractéristique : " Etre aimé " pourrait - à mon sens - se décliner plutôt comme " Etre reconnu ?" . Perso , peu m'importe d'être aimé ...ou haï ..... dés lors que je ne suscite pas l'indifférence ..... ! C'est grâve , Docteur ...??? ;))

  • Oui , je sais ..... l'Orgueil est un péché capital . Le pire est que je n'en éprouve aucun remord :-D

  • Patton,
    Merci de ta contribution (et de ta fidélité :)).
    En effet, on a une ou des dominantes, et elles ne changent pas ou très peu. Je demanderai néammoins à mon amie Quine de confirmer que je ne dis pas de conneries.
    Dans mon cas, je suis toujours intégratrice (mais visiblement je suis aussi devenue plus cartésienne et ce n'est pas un mal). La forme a bougé, pas le fond. Et puis, encore une fois, cette méthode ne prétend pas être une science exacte.
    Je partage ton utilisation du mot "manipuler" qui est toujours entendu de façon négative; pourtant, on apprend à manipuler, plus ou moins consciemment, dès le plus jeune âge.
    Pour ne pas être pure manipulation, la communication, c'est selon moi aller vers l'autre autant que l'amener à soi. Dans une démarche sincère d'échange, pas POUR l'amener à soi.
    Tu as raison sur l'objectif de cette étude. Elle est utile (je cite) "aux personnes qui font de la communication, de la négo et/ou du management. Elle permet d'adapter son profil à ses interlocuteurs et aux situations".

    2) La nuance est mince et m'a troublée aussi mais il y a bien une différence entre le profil intégrateur (être aimé) et le profil Explorateur (être reconnu). D'ailleurs ta phrase " Perso , peu m'importe d'être aimé ...ou haï ..... dés lors que je ne suscite pas l'indifférence" balaie tout à fait le besoin d'amour et révèle bien un besoin de reconnaissance.
    Pour clarifier les choses, je vais opposer les 2 :
    Explorateur : Spectateur, parait froid, crée le lien si ça lui rapporte quelque chose, intellectuel, mental, abstrait, rapide, référence interne (lui-même), polyvalent, dispersé. Aime comprendre et explorer, remettre en question, défricher et concevoir, devancer et avancer. Bosse pour une idée, achète la nouveauté. Aime être félicité. Va droit au but et passe en force.
    Intégrateur : Acteur, attentionné, affectif, concret, aime le terrain, référence externe (a besoin de retours). Bosse pour quelqu'un, juge à l'affect, séduit et convainc. Aime écouter, s'imprégner, partager et relier.
    Je peux te dire que j'ai bossé avec une chef de projet qui était à fond exploratrice et pas du tout intégratrice et la différence ne fait aucun doute : elle a un énorme besoin de reconnaissance et n'en a rien à foutre d'être aimée.

    3) J'ai connu un homme qui disait que l'orgueil était une qualité (et une des siennes, du coup). Mais il n'était pas orgueilleux, c'était une diva. Nuance ... ;)

  • Merci Fiso : En effet j'avais pas vu la nuance entre Orgueilleux et Diva . C'est trés pertinent ça !
    Etre Diva , c'est - surement - vouloir être aimé plus que reconnu ? Mais y a un sacré " Mix " des deux ? Non ?........ :) Dali ? Depardieu ? .... le " VRAI " Patton ..... ;))

  • ... Montgommery , aussi ! Rommel ? pas sûr pour lui ? Ton avis STP ; .... et nous éviterons de poser la question à propos de l'ex président et du nouveau .... dont la petite taille semble être le seul point commun ...:-D

  • Patton,
    Arrête de faire ton Intégrateur :p ... Être diva, c'est avant tout prendre plaisir à casser les couilles. Un jour ça va, un jour ça va pas, un jour je veux, un jour je veux pas, un jour j'avance, un jour je recule (comment veux-tu, comment veux-tu ...;))
    Personnellement, ça me fatigue vite; je ne supporte pas leurs prises en otage et n'ai aucune indulgence pour leurs caprices.
    Les stars ou supposées telles, ça ne compte pas. L'adulation dont elles font l'objet leur tourne la tête.

  • ....... ;-D

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