Hélas, le contrat tant attendu n’arrive pas. 2 jours avant la date prévue de mon retour en France, j’appelle ma N+2, au cas où elle aurait oublié de me faire suivre le contrat par mail : elle s’excuse encore, me rassure et invoque les lourdeurs administratives des grosses boites. La mort dans l’âme, je reprends le vol pour Paris, et surtout, le mercredi suivant, j’enfourche un vélib’ pour retourner au bureau. A ce stade, je suis très très énervée. J’ai décidé de partir il y a 5 mois et je sais depuis 1 mois que je ne vais pas rester. Il m’est vraiment très désagréable de faire semblant, de prendre part à des réunions sur des projets auxquels je ne participerai pas et je me traîne, totalement absente et néanmoins consciencieuse.
Le jour de mon retour, je ne suis d’ailleurs pas la seule à être énervée ; ma boss fulmine car le consultant qui devait nous rejoindre ce jour-là les a plantés la veille par mail. Je glousse. On n’a que ce qu’on mérite.
Le lendemain, je file à contrecœur donner une formation à Montreuil. Heureusement le client, en période d’essai, est super sympa et me raconte ses malheurs, qui ressemblent aux miens. La semaine s’écoule, toujours sans nouvelles, et je suis si plombée que je n’ai même plus envie de rejoindre mon nouvel employeur. Je suis déçue par ce que je perçois comme un manque de rigueur (4 mois pour valider un recrutement !!) et surtout en colère de me retrouver précisément dans la situation que je pensais et voulais à tout prix éviter : je vais planter mon employeur à moins de 10 jours de la fin de ma période d’essai.