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  • Mais pourquoi la salade ?

    Un vendredi soir, j'atterris de Barcelone et file illico presto chez une amie. Je l'ai rencontrée chez lui, il y a déjà quelques années. Elle est un de mes rares coups de foudre amicaux, comme ma belle nantaise. Nous partageons la même joie de vivre, une curiosité mâtinée de sensibilité et le goût des bonnes choses. Et puis d'autres que le temps a révélé : l'amour de l'écriture et des mots, de la liberté. Et Nina Simone.

    Dans l'appartement chaleureux, à l'image de son occupante, il y a déjà une jeune femme brune avec laquelle j'ai partagé, un soir, une coupe de champagne en terrasse. Et ce soir, c'est drôle, nous buvons encore du champagne, que mon amie a eu la délicatesse d'acheter pour fêter mon nouveau poste. Nous trinquons donc toutes trois bercées par la voix et au souvenir de Nina Simone, en attendant l'arrivée du dernier convive, unique et chanceux représentant de la gente masculine.
    Et le voilà, "Juan Pedro de la Vega", visiblement à l'aise au milieu de ce trio de gonzesses euphoriques.

    La soirée part dans tous les sens, entre initiation oenologique, molécules pharmaceutiques, musique, pratique du portugais, Alzheimer et cul, bien sûr ...
    Au bout d'un moment, j'ai tellement mal au ventre à force de rire que je me dis qu'il faut absolument que je garde une trace de nos conneries, histoire de me les repasser quand je serai à jeun. J'appuie donc sur la touche enregistreur vocal de mon téléphone, après en avoir avisé mes compagnons, et c'est parti pour 1h10 d'enregistrement qui m'a valu, hier, de me pisser dessus de rire sur mon siège dans le tramway. Il vous manque l'ambiance, les éclats de rire, l'accent inimitable de JPDLV qui avait souvent du mal à en placer une, mais pour eux, en voici quelques extraits :

    JPDLV : Le vin c'est l'ami des bavards, faut que je le mette aussi dans mon livre, ça. Moi les vins que j'adore, je m'indigne dessus ! Je m'indigne de plaisir, tiens, voilà.
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    JPDLV : Si je fais de la logistique aujourd'hui, c'est parce que je suis un musicien raté.
    J'étais le premier des trois à me lancer dans la musique. Ma soeur elle est diplômée de truc pour faire les tentures et tout le bordel, là, mon frère a fait Sciences Po, moi j'ai arrêté les études pour faire de la musique. Là aujourd'hui, moi je fais de la logistique, mon frère est chef d'orchestre et musicien professionnel et ma soeur est prof de claquettes.
    Une femme : Aujourd'hui c'est quoi le bilan ?
    JPDLV : Ben le bilan c'est que ça me casse les bullocks, tu vois ? Je suis l'artiste raté de la famille !
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    Une femme : Peux-tu me passer, s'il te plaît, un peu de vin qui, modérément, est un remède pour l'âme et pour le corps ?
    JPDLV  : Tiens la blogueuse, je te l'offre celle-là ... Tu peux leur demander à tes amis blogueurs : "Chers amis blogueurs, connaissez-vous des modérations bénéfiques ?"
    Je vous l'ai dit qu'à un moment j'allais me transformer, là, que Hulk allait arracher son tee shirt !
    Les femmes : Vas-y, arraches ! Arraches, on n'a rien vu là !
    JPDLV : Hulk il a pris un peu de poids ...
    Une femme : Y'a qu'à voir ses cannes, hein !
    JPDLV : Mes cannes de quoi ?
    Une femme : Ben il a des cannes de serin !
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    JPDLV en séquence émotion : Hé, tu te rappelles, à l'Alpe d'Huez, champagne le matin ?
    Une femme : Pfff, l'Alpe d'Huez, tu veux savoir mon souvenir ? L'Alpe d'Huez, sympa, mais je me suis dit "Petite joueuse" et "Plus jamais"'. Je ne tiens pas la route.
    JPDLV : Parce que ?
    Une femme : Mais manger, boire, à vomir ! J'avais la méga pression, vous m'avez fait un weekend bizutage, tu vas rentrer dans notre club et tout ... Sur les pistes, t'as les dents du fond qui baignent, t'as envie de gerber. Moi, j'ai des rêves d'orgie, j'aimerais mais je ne peux pas.
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    JPDLV : Quel est l'objectif de grumer, c'est d'exciter les papilles gustatives.
    Une femme : Alors, heu, moi, mes papilles gustatives, je les excite assez, hein !
    JPDLV : C'est un truc de bourgeois de verser le vin en douceur. Un vin, quand tu le débouches, tu le jettes dans la carafe. C'est le but, justement, faut que ça s'aère.
    Une femme : Juan Pedro, putain, les verres y sont vides !
    JPDLV : C'est le principe des préliminaires, tu chauffes, tu chauffes, tu chauffes ...
    Fiso : 30 minutes d'enregistrement ! Oh putain, je vais me régaler !
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    Une femme : Mon amant, quand il vient, c'est le lundi soir. Comme ça, j'ai toute la semaine pour m'en remettre. Et le mardi, banane, le mercredi, banane, le jeudi, banane, le vendredi, banane ! Bon, l'autre fois, il m'a eue, il est resté dormir ...
    Une autre femme : Je crois qu'il peut t'avoir facilement ...
    Fiso : Hé, attention, attention, tu sais que j'enregistre ?
    Une femme : Oh .. je croyais qu'elle avait arrêté. Bon, c'est pas grave. Alors, attention, mon amant XXX, ne jamais en parler parce que tout le connaît.
    JPDLV : C'est pas comme si quelqu'un était en train d'enregistrer ...
    Une femme : J'ai confiance. Donc je lui envoie des photos, je le chauffe, je le chauffe, bon j'en ai fait 50 avant qu'il y en ait une bien, mais lui il le sait pas ... J'ai un peu peur pour la prochaine fois ..
    Femme n°1  : Tu l'as un peu cherché, en même temps.
    Une femme : Ouais, faudra pas que j'aille pleurer ma mère, j'aurai que ce que je mérite, hein ...
    Femme n°1  : Juan Pedro il est largué, là ...
    JPDLV : Ca fait un quart d'heure que je comprends rien ...
    Une femme : Alors que l'autre, je lui ai mis un coup une fois, il a boité pendant une semaine. Il m'a fait un truc, ma jambe a fait un mouvement instinctif, je lui ai dit "Mais ne me fais pas ça, tu vas mourir !" Maintenant, je pense qu'il fait attention.
    JPDLV : J'suis limite tome 4, là.
    Une femme : Il me faut 5 hommes parce que j'ai pas tout dans 1. J'ai pas tout dans 1 ! Non mais c'est vrai, t'as tout dans une, toi ?
    JPDLV : Non mais le sujet n'est pas là. Quand on sait ce qu'on cherche, on a une chance de le trouver. C'est l'introduction déjà, ça.
    Une femme : Non mais tu me juges, là ? Mais moi je sais pas ce que je cherche !
    JPDLV : Ben c'est exactement ce que je suis en train de dire. Ça tombe bien que tu répondes ça parce que c'est exactement le sujet, tu vois !
    Une femme : Oui, alors ... Je ne sais pas forcément ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas !
    JPDLV : D'accord. Mais c'était pas la question que je te posais non plus... C'est hyper agréable d'avoir des réponses aux questions qu'on ne se pose pas.
    Une femme : Et puis, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
    JPDLV : Ouais, j'ai bien vu la cuisine ce soir : y'a pas de salade !