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parfums

  • Penhaligon's

    Dans la rue Saint Honoré, en route vers la maison (je vous rassure, je n'habite qu'un modeste appartement et il n'est pas dans le quartier de la rue Saint Honoré), j'entre dans la maison anglaise Penhaligon's.

    - Vous avez des parfums orientaux, ambrés?" demandai-je.

    "Oui, nous en avons beaucoup, nos parfums mélangent agrumes et épices", me répond la jeune femme à l'accent britannique.

    Elle me tend d'abord un bocal rempli de grains de café pour me dépolluer le nez de la quantité d'odeurs que j'ai respirées puis commence la visite guidée par Hamam Bouquet, un best seller de la maison, qu'elle vaporise sur ma main, mais qui a quelque chose de sucré qui me déplaît. En revanche, je craque pour Quercus, un masculin (décidément)  qui démarre sur des notes d'agrumes, s'épanouit sur du jasmin, muguet et cardamome pour finir sur du santal, musc, ambre et mousse de chêne.

    Hélas, plus d'échantillons mais des parfums en soldes et des prix abordables. Je reviendrai m'asperger chez Penhaligon's.

  • J'hante toujours la boutique Jovoy

    Après Annick Goutal, j'entre dans le temple découvert avec Boucles Rousses, en mai, et revisité en coup de vent avec ma petite framboise il y a quelques semaines : la très belle boutique Jovoy.

    La dernière fois, j'étais repartie avec, outre des échantillons de 1697 de Frapin et d'Ambre Russe de Parfum d'Empire, leur magnifique brochure "Note on notes", proposée en version bilingue FR-EN, et ponctué d'interviews (de parfumeurs, des blogueuses de My Blue Hour et Poivre Bleu) et d'articles sur les parfums qui donnent envie de les essayer tous.. 1697, pourtant fort aguicheur avec ses accords de cognac et dont j'ésperais beaucoup, m'était trop liquoreux et Ambre Russe, trop évanescent et doux.

    Hier, c'est un homme qui s'occupe de moi. J'expose mon cas : j'aime l'ambre mais je ne suis pas sûre que l'ambre m'aime, pour preuve Ambre Sultan qui n'a soulevé aucune réaction dans mon entourage en 2 mois d'utilisation, à part de mon collègue hollandais qui m'a dit "C'est bizarre, ça sent l'église dans cette salle" et de Mère Mi qui m'a dit "Tu sens bon".
    "Vous buvez l'ambre" en a déduit le jeune homme.
    Il me fait plusieurs propositions (très décentes) et commence par vaporiser Angelo di Fiume de Linari sur mes avant-bras, qu'il décrit comme étant une vanille fumée. Une odeur addictive qui me vaut de me renifler compulsivement les bras sur le chemin du retour, mais qui ne laissera sur ma peau qu'une vanille assez quelconque.
    J'ai trouvé quelques articles sur ce parfum, ici  et .

    Ensuite il me pose devant Ambre de Carthage, d'Isabey, un oriental boisé masculin. Enfin, il propose 1969 (année érotique) de Histoires de parfums, un oriental gourmand sur fond de patchouli, café, chocolat et muscs blancs.
    Comme lors de mes deux visites, j'obtiens sans peine des échantillons. Un de 1969 puis il en confectionne deux autres de Angelo di Fiume et de Ambre de Carthage.

    Sur des touches, j'ai Cuir Tabac de Jourquin, Ambre 114 d'Histoires de Parfums et Ambre Loup de Rania J. qu'ils vendent aussi.

    Je remercie le jeune homme et flâne dans la boutique, examinant avec attention les magnifiques flacons des parfums rares et chics que ditribue Jovoy. Certains sont exclusifs et onéreux mais d'autres pas plus chers que ce que l'on trouve dans les parfumeries traditionnelles.

    Moi qui n'ai souvent eu pour sillage que ma propre odeur, je prends de plus en plus de plaisir à découvrir ces jus, un peu comme lorsqu'on débouche une bouteille et quu'on goûte avec anxiété la première gorgée. Et j'ai très envie de corriger mon ignorance en m'inscrivant à un atelier de parfums, où l'on m'apprendrait à décortiquer une senteur. Des volontaires pour m'accompagner ?