Dans la rue Saint Honoré, en route vers la maison (je vous rassure, je n'habite qu'un modeste appartement et il n'est pas dans le quartier de la rue Saint Honoré), j'entre dans la maison anglaise Penhaligon's.
- Vous avez des parfums orientaux, ambrés?" demandai-je.
"Oui, nous en avons beaucoup, nos parfums mélangent agrumes et épices", me répond la jeune femme à l'accent britannique.
Elle me tend d'abord un bocal rempli de grains de café pour me dépolluer le nez de la quantité d'odeurs que j'ai respirées puis commence la visite guidée par Hamam Bouquet, un best seller de la maison, qu'elle vaporise sur ma main, mais qui a quelque chose de sucré qui me déplaît. En revanche, je craque pour Quercus, un masculin (décidément) qui démarre sur des notes d'agrumes, s'épanouit sur du jasmin, muguet et cardamome pour finir sur du santal, musc, ambre et mousse de chêne.
Hélas, plus d'échantillons mais des parfums en soldes et des prix abordables. Je reviendrai m'asperger chez Penhaligon's.
Commentaires
Ah non ! On aime bien ton odeur de sueur habituelle.
Signé : Tonnégrande.
Et moi, le parfum sous ta jupe me convient
Signé : Nicolas
Abruti incapable de faire ne fausse signature en rappelant qu'il aime bien le poisson.
Pourquoi nous rassurer, allons donc, j'adorerais que vous habitiez dans ce quartier ! Penhaligon's, je n'aime pas. J'ai aimé leur boutique de Regent Stree visitée en juin, en particulier les anciennes publicités avec les jeux de mots en anglais et surtout le vendeur aux allures de latin lover sexy en diable, cheveux longs noir ondulés et mise ajustée dandy à la mode. A part ça, les parfums pour hommes ne m'ont laissée aucune impression favorable, ni Juniper Sling vanté par le vendeur, ni Endymion... L'Homme n'a pas aimé non plus et nous sommes repartis bredouille. Tous le monde n'est pas Lutens ou Kurkdjian !
Nicolas,
Arrête de bloguer en fin de soirée, tu ne racontes que des conneries ;)
Mamz'elle Gigi,
Oh que moi aussi ! Quand je pense que je n'y ai pas mis les pieds pendant des années ! C'est le Japon qui m'y a emmenée.
Et bien, figurez-vous que je suis en passe de revenir à mes premières amours ; hier, je suis allée me perdre dans un de ces temples de la parfumerie et j'ai humé l'Eau des Merveilles, un de mes rares coups de coeur de ces dernières années.
Je me suis fixé un objectif récemment : si je l'atteins, le joli flacon orangé à paillettes sera ma récompense, sinon ce sera ma consolation ;)
Hé ho ! Le deuxième commentaire n'est pas de moi.