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  • De playa Michigan à San Marcos - jour 7

    0fb03b9041af73b98f439366aa050dbf.jpgJ'étais donc là, allongée dans le sable, à me remettre de ma nuit dans un hamac quand un jeune homme de la tente des musiciens de Mexico passe à quelques mètres de moi et se dirige vers l'océan, pour s'y planter jambes écartées. Je réalise qu'il est en train de s'offrir un privilège bien masculin : pisser dans l'océan au lever du soleil.

    Voilà, c'était le petit spectacle auquel j'ai eu droit au réveil ...

    Je le suis du regard alors qu'il retourne au campement.

    C'est alors qu'émerge de la tente un de ses potes totalement nu, la bistouquette à l'air. Un petit volte-face et ce sont ses fesses qu'il me présente, visiblement très à l'aise. Je les envie de pouvoir se balader à poil(s). Les Mexicains sont assez conservateurs, pas la peine de penser même à dévoiler un bout de sein ... rien à voir avec le Venezuela ou les filles sont en string ...

    Voilà donc le spectacle réjouissant auquel j'ai eu droit au réveil ...

    Ensuite, je suis allée me baigner, l'un d'eux, plutôt mignon, m'a un peu parlé. Les garçons se sont levés et nous avons nagé longtemps et fait des galipettes dans les rouleaux, survolés par les pélicans qui rasaient la crête des vagues. Herrenderia nous a montré des photos de tortues, il y a un centre de protection sur la plage pour les protéger car les Mexicains sont friands de leurs oeufs et leur chair. Nous allons voir le centre mais il est vide car la saison de ponte s'étend de juillet à septembre. Nous ne trouverons que quelques coquilles d'oeufs. Vers 16h, notre batelier Vicente vient nous chercher comme convenu la veille. Herrenderia et son mari embarquent avec nous et j'en profite pour immortaliser leur joli sourire.

    On est un peu tristes de quitter cet endroit paradisiaque. Nous demandons à Vicente de nous faire découvrir le lagon. On a l'impression d'être dans "Ushuaia" en filant sur notre barque. Pas trace d'un humain. Mangroves, cocotiers, fleurs variées, canards, pélicans, oiseaux jaunes et bordeaux. L'endroit n'est même pas protégé. Pourvu que les touristes restent à l'écart ! Il est trop tôt pour espérer surprendre des crocodiles mais nous avons la chance d'en apercevoir un énorme qui s'enfonce dans l'eau à notre approche. Notre coquille est soudain bien frêle ... Je prends plein de photos, elles sont .

    Nous reprenons la voiture et rejoignons Acapulco. Comme nous n'avons pas très faim, Fred nous emmène dîner au restaurant "100 % Natural", une chaîne américaine équivalente du Paradis du Fruit, qui fait de belles salades et des jus de fruits délicieux. Sur le ponton qui s'avance dans l'océan, au dessus de la plage d'Acapulco, je sirote un jugo de tuna qui n'a rien à voir avec le poisson mais désigne la figue de Barbarie. J'apprend que ce fruit est produit par le nopal, ce fameux cactus que tout le monde consomme ici, que j'ai goûté sur mon tlacoyo et filmé ici.

    Nous prenons la route de la côte en direction de Oaxaca. Arrivés au village de San Marcos, Fred rélaise qu'il n'est pas très censé de rejoindre Oaxaca vu que nous n'avons plus que 4 jours de vacances et qu'il faut 10 heures de route pour y arriver puis 10 autres heures pour rentrer à Mexico. Nous décidons de passer la nuit à San Marcos et de repartir sur Mexico le lendemain. Après avoir posé nos bagages, nous sortons acheter de l'eau. Le village ne paraît pas très touristique, nous abordons des femmes attablées à un restaurant, qui s'avèrent être des travestis. Pendant que Fred se fait un trip à la "U-Turn" sur sa bagnole enfermée à double-tour dans le parking et s'imagine que nous avons atterri dans un village fantôme d'ou nous ne repartirons pas, je m'endors.