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Rencontre avec Frédéric

Michoko avait rendez-vous avec un inconnu hier soir, du côté de St Michel. Je vois déjà le regard inquiet de ma mère ... lol ...

Hé oui, il faut bien vivre avec son temps et je ne vais pas attendre le déluge pour rencontrer des gens sympas ... j'ai donc décidé de surfer en toute liberté sur la vague "internetique".

Il me reconnaît à mon look de schtroumpfette (toute en bleue) et m'aborde. Premier regard, le courant passe, un beau sourire, une petite barbe de quelques jours, beaucoup de charme, le genre d'homme sur lequel je me retourne. On s'installe dans un café, il est trop près de moi (et la distance de sécurité alors ?), plonge son regard dans le mien et je me sens aussi rassurée qu'une gazelle face à un guépard. C'est un homme, pas un "jeune homme", il est charismatique, parle facilement, je ne suis pas sauvage non plus, ça tombe bien. On commande à manger, on parle cuisine, recettes réunionnaises, il me demande comment je fais mon cari poulet, il m'explique comment faire des sushi, je me détend. On a des points communs, une prédilection pour les cuisines indiennes et japonaises, le VTT, des pères qui ont travaillé dans le même domaine.  Il est corse, et moi, je viens d'où ? (ça c'est pas la question la plus simple). Evoque ses ex et ses amis avec beaucoup de tendresse, ça me touche car je sens qu'il a un profond amour des femmes (et des gens en général). Je le sens protecteur et rassurant. Il me pose des questions sur moi, me parle de mes yeux, je répond parfois par une pirouette ou change de sujet, ce qu'il ne manque pas de relever. Aïe ! Je suis tombée sur quelqu'un d' observateur, on ne la lui fait pas. Je lui dis que je suis quelqu'un d'assez transparent et il répond "oui, c'est vrai si son sait te regarder" .... (comment ça j'ai rougi ???) Je me dis que décidément, mes yeux "dans lesquels on lit tout" ne me rendent pas toujours service. Je le sens protecteur et rassurant (même si là à cet instant précis, je me sens très vulnérable). Quand ses questions se font plus perso, j'ai du mal à soutenir son regard et je perds un peu mes moyens, en espérant être la seule à m'en rendre compte. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, j'ai les joues en feu (mais "pas du tout" m'assure-t-il gentiment), je m'enfonce nerveusement dans mon siège quand il me semble trop proche, me rapproche quand il s'éloigne, et quand je m'en aperçois, je m'en fiche, ça me fait rire. Il a la délicatesse de repartir sur un terrain plus neutre. Quand la soirée se termine (23h30 ??? déjà ???), il me dit qu'il a passé un très bon moment, moi aussi. On marche jusqu'à Odéon, sur le chemin il appelle un pote qui est dans un bar avec "un bus d'hôtesses de l'air", je me dis que ça ne doit pas être évident tous les jours d'être amoureuse d'un type qui sort autant et est aussi séduisant. On se fait la bise et on se dit qu'on se recontacte par mail.

Je reprend le métro avec le sourire, j 'ai les yeux qui pétillent, je me sens irrésistible. K-OS dans mes oreilles prolonge ce moment de félicité, je chante dans la rue "it's all around me" et me dis que la vie est vraiment belle.   

Commentaires

  • finalement, tuas bien fait de me déranger en pleine reunion.

  • OUAHOU!!!! Intéressant si j'en juge par tes commentaires et la manière dont il t'a déstabilisée. Ah Michoko, Michoko. J'attends la suite avec impatience car j'espère qu'il y en aura une.

    Manque quand même des informations à la curieuse que je suis.
    Tu l'as rencontré Où ?
    Quel âge a t-il ? Attention de pas y laisser tes belles plumes, tu sais que la grippe aviaire sévit.

    En tout cas j'aimerais bien être libre. Et oui quelquefois ça le fait.

    BISES. on s'appelle ce week end

  • eh bien ...ça donne envie de tout recommencer!! le début d'une relation, c'est le meilleur moment!

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