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Bon anNOVArsaire !

Radio Nova a 25 ans. J'ai découvert cette radio grâce à mon père qui l'écoutait en 1985; Nova passait alors surtout de la musiques antillaise. Au début des années 90, je suivais avec mon frère les soirées "Deenastyle" de DJ Dee Nasty qui invitait mes copains de l'époque, les "Timide et sans complexe" ... Doudou est toujours dans le rap, Hakim dans la danse, Joël ? C'est aussi l'époque des dimanche après-midi à la "Cinquième dimension" à Montreuil. Plus tard, les mardis soirs au Rex où je croisais régulièrement un certain Joey Starr et les vendredis au Bobino (où j'ai croisé Pierre Richard, grand rappeur devant l'éternel).

Nova fêtait donc l'évènement autour de 3 concerts hier au parc de la Villette. J'y étais et les trombes d'eau qui se sont déversées sur moi à mon arrivée n'ont pas réussi à me faire rebrousser chemin. David Walters a ramené le soleil avec lui et j'ai enfin pu entendre cet étrange phénomène que j'avais raté de peu dans le parc du ministère des Affaires Etrangères, le 21 juin. Quelle charme et quelle énergie !

Beau gosse, sourire lumineux, tout de blanc - légèrement - vêtu (pour le plus grand bonheur de la gent féminine), ses rythmes funk-rock portés par des sons électro auto-samplés ont fait bouger la foule. Les samples de ses chants créoles étaient étonnants ainsi que les instruments qu'il utilise, en particulier un cristal Baschet qu'il caresse de ses doigts mouillés (argggggh ... je m'égare ...) Il nous a même offert un duo improvisé avec Sandra Nkaké; leur joie enfantine était contagieuse, ces deux-là se sont bien amusés ... Il passe au New Morning en octobre, j'irai bien le revoir, il a une énergie débordante. Juste avant lui, Juan Rozoff (qui avait particpé à l'étonnant "Give me your love" de Booster, que j'ai d'abord attribué à Prince). 

Ensuite, j'ai repris le métro, traversé Paris et retrouvé Estebandido, un peu fatigué.

Dimanche matin, vers 7h, il s'est endormi dans le métro en direction de la porte d'Orléans et s'est réveillé à la porte de Clignancourt. Et oui, arrivé au terminus, il est reparti dans l'autre sens. La traversée de Paris des soirées bien arrosées, il l'a faite plusieurs fois et a finalement revu la lumière du jour - aïe, ça fait mal - à 9h30 dimanche matin ! Badoit, l'eau des lendemains difficiles ...

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