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"Comment ne pas se gâcher la vie"

medium_2738112765.08._AA240_SCLZZZZZZZ_.2.jpgQuatrième de couverture
D'où viennent ces voix intérieures qui vous gâchent la vie : « je ne vaux rien », « personne ne s'intéresse à moi », « je me fais toujours avoir » ? Pourquoi les mêmes souffrances ? Les mêmes erreurs ?
À l'origine, il y a sans doute, dans votre enfance, un besoin inassouvi : être aimé, protégé, valorisé. Se met alors en place un schéma de vie, qui, à l'âge adulte, pèse sur vos conduites, vos émotions, vos façons de réagir.
C'est ce processus que Stéphanie Hahusseau vous explique dans ce guide pratique
- Identifiez votre schéma de vie et vos besoins affectifs non satisfaits.
- Apprenez à ne plus en être victime, à soigner vos blessures, et à penser différemment.
Un livre très concret, pour partir à la découverte de vous-même et changer de vie.

Commentaires

  • Heu, faudrait peut etre laissé tomber les maux venant de l'enfance non? Il y a aussi des accidents dans la vie qui font que certains sont amenés à penser ça. Des accumulations de galères par exemple. Et tout dépend des souffrances dont on parle. Ok l'enfance est à l'origine de beaucoup de choses. Ayant eu à faire avec un psy quelques mois apres un gros pétage de plomb il y a trois ans, je l'ai renvoyé dans ses pénates se faire voir quand il a abordé le sujet de mon enfance.

    Je connais aussi quelqu'un qui pense que la cause de ses soucis viennent de son enfance, ce qui lui donne une excuse formidable pour se demonter la tête, les psy l'ayant conforté dans ses délires... (Ayant reçu la même éducation que lui, en un peu plus sévère même, je peux dire que mon frère s'est créé ses propres excuses pour se justifier de son alcoolisme avec l'aval des medecins censés être là pour l'aider à s'en guérir)

    A l'époque il était presque heureux que je n'aille pas et mettait du coup la faute sur nos parents. Mais d'avoir vu que je m'en suis sortis seul pratiquement sans tomber dans le panneau fût un temps insupportable puisque je le mettais inconsciemment face à lui-même.

    En fait je me mefie un peu de tous ces livres faisant plus ou moins croire qu'ils ont la recette miracle. La vie est faite de douleurs et de galères plus que de plaisir et de bonheur. C'est comme ça, et faut l'accepter quelque part. Ma recette? Me dire que les galères qui m'arrivent aujourd'hui seront moins dures que celles que j'aurais demain. Et c'est marrant je n'en rends pas du tout responsable mon enfance et mes parents.

    Certains ayant eu une enfance tres dure, reussissent pourtant leur vie sans trop de problemes. Nos parents n'ont pas eu une enfance rose pour autant pour la plupart d'entre eux.

    Je ne vaux rien? Suffit de chercher en soit et l'on s'aperçoit que l'on a une valeur forcément... Personne n'echappe à la regle.

    Je me fais toujours avoir : Bin ouai, trop gentil, trop bon, trop con... Dur de se soigner car les états d'âmes ressurgissent.

    Personne ne s'interresse à moi : Tant mieux ils ne m'interressent pas non plus...

    Pourquoi est-il si méchant? PARSKEEEEUUUU!!!!!!!

    Et hop, pas besoin d'acheter le livre, mais vous pouvez envoyer vos dons à Arno Du Saint Kant... Merci d'avance... :-)

  • Il a l'air amusant ce livre.
    Mais juste une petite remarque: Allez dans une librairie et repérez les livres dont le titre commence par "comment". Il y en a énormément. Ces livres recettes sont faciles à lire. Ils semblent apporter une solution. Un peu illusoire, schématique...

    Cela dit, le programme du livre, "ne plus être victime", on ne peut pas être contre. C'est difficile d'apprendre à ne pas être victime (ou bourreau), mine de rien. Un livre qui peut être utile donc.

  • Arno
    > Je lisais justement un dossier spécial avec Boris Cyrulnik "Apprendre à être heureux" qui reprend tes idées, à savoir que oui, les premières années de la vie d'un être humain sont importantes mais que l'évolution continue tout au long de la vie et qu'au hasard de ses rencontres et de son environnement, un individu peut se détruire ou se reconstruire. Rien n'est perdu donc ...
    En ce qui concerne ton expérience personnelle et celle de ton frère, vous êtes différents. Sa souffrance est sans doute réelle, il s'agit de son ressenti et c'est une notion tout à fait subjective.
    Moi-même, je reproche certaines choses à mes parents, qu'ils ne comprennent pas et que mes frères et soeurs non plus ne comprennent pas, parce qu'ils n'ont pas vécu les mêmes choses que moi et que nous n'avons pas la même sensibilité. Maintenant ces blessures ont fait de moi ce que je suis, c'est-à-dire quelqu'un d'assez satisfait de sa vie. On me dit combative et optimiste, ce n'est sûrement pas un hasard.
    Boris Cyrulnik, pour le citer encore, a même fait un livre passionnant de ce qu'on appelle la résilience, c'est-à-dire la capacité de certains êtres à absorber les traumatismes et à mener finalement une vie équilibrée (c'est le cas par exemple de certaines victimes de massacres etc.).
    Fragilité ne veut pas dire faiblesse, dans d'autre sistuations, ton frère se révèlerait peut-être beaucoup plus fort que tu ne pourrais l'imaginer.
    > Eric,
    C'est vrai que c'est un peu lourd toutes ces soi-disant recettes miracles "comment rendre un homme fou", "comment réussir sa vie" etc ...
    Ces livres m'amusent aussi et je les parcoure en me disant qu'il n'ya forcément pas QUE des conneries dedans.
    En l'occurence, ce sujet m'a passionnée car inconsciemment, on reproduit en effet des schémas ou on les évite et on a tous des pensées automatiques qui nous empoisonnent l'existence.

  • Bien bien tous ces commentaires. Mais n'oublions pas que nous sommes à l'âge adulte responsable de nos actions et acteur de notre vie.
    Et le temps passé à l'âge adulte est 3 fois plus important que celui de la jeunesse, alors, bon sang, les blessures d'enfance quelles quelles soient, réelles ou supposées ne doivent pas nous gâcher la vie, mais bien au contraire nous aider à grandir. Et c'est peut être mieux ainsi.

  • Je suis entierement d'accord avec Mere Mi... Certains reussissent à faire de leurs blessure une force... Lorsque tu roules et que tu ne regardes pas devant toi, forcément tu te plantes plus ou moins gravement!!! La vie est pareil... Les blessures sont là, plus ou moins importantes en nous, mais les rendre responsables de nos echecs est une fausse excuse je pense.

    Michoko, il est vrai qu'on peut reprocher à nos parents certaines choses plus ou moins importantes, mais je me demande alors ce que ma fille me reprochera plus tard... Que je ne vis pas près d'elle? Déjà elle sait et a admis que je ne l'ai pas abandonné. Si je reprends l'exemple de mon frère, il ne s'occupe en rien de son fils livré à lui même, pensant que la playstation est l'idéal pour sa tranquillité. Et pendant ce temps, l'alcool aidant il ressasse son enfance à 45 ans!!!

    L'enfance marque nos débuts dans la vie (c'est tres intelligent comme constatation cette phrase...) mais ce n'est qu'une partie de notre vie en compagnie de nos parents, le reste, nous le faisons nous même à condition de volonté et vouloir rester maitre de son destin malgré les éventuels murs que l'on peut se prendre régulierement dans la tête.

    Tu vas peut-être me trouver intolérant, je ne sais pas, mais j'ai du mal à trouver des excuses à ceux qui mettent leurs échecs sur le dos d'une jeunesse plus ou moins difficile. C'est une manière de ne pas assumer (consciemment ou non) son manque de volonté d'avancer.

  • > Mère Mi
    C'est bien ce que dit Cyrulnik, si les dés peuvent être pipés au départ, cela ne condamne pas au malheur, l'espoir subsiste. Je pense que notre capacité à être heureux dépend surtout de la bienveillance qu'on a envers soi-même.
    L'histoire du vilain petit canard montre bien aussi que des enfants qui avaient "tout pour être heureux" peuvent partir en vrille à l'âge adulte.
    Les petits bobos de l'existence, c'est comme les rides, c'est l'histoire d'un être unique : nous.

    > Arno
    Expliquer les échecs par les blessures, pas toujours mais on ne peut pas nier l'influence de certains traumatismes sur les individus (abandons, viols, violences) et la difficulté qu'il y a pour certains à construire une vie équilibrée. Encore une fois, il ne s'agit pas d'excuser mais d'expliquer.
    Les situations vécues dans l'enfance sont généralement reproduites ou évitées. Un enfant de dépressif aura des chances de s'attacher systématiquement à des personnes dépressives ou au contraire de les fuir comme la peste.
    Ceci explique le sentiment pour certains de toujours tomber sur le même profil de partenaire et d'avoir l'impression que chaque histoire ressemble à la précédente.
    J'imagine que toi-même Arno, tu es toujours attirée par le même type de femme ? (je ne parle pas du physique).
    Nos parents ayant été nos premiers modèles (en temps qu'homme, femme et couple), il est évident que nous nous construisons à travers eux et que l'opinion que tu as des femmes et moi des hommes dépend en grande partie de l'image de la mère et du père.
    En ce qui concerne ta propre fille, j'imagine qu'en effet arrivera un jour où elle te reprochera des choses et ce sera sûrement à l'adolescence, période ô combien difficile et ingrate. C'est normal parce qu'il n'y a pas de mode d'emploi pour être parent et qu'on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a (sachant qu'un parent traîne aussi son bagage affectif).
    Je ne te trouve pas intolérant ... ;)
    (Ma mère m'a toujours dit que j'aurais dû être avocate car je trouve des circonstances atténuantes à tout le monde)

  • Bon, bon, bon... Je suis d'accord pour les histoires de violence, viols ou autres horreurs... Il est vrai que je ne suis pas parti dans cette optique là. Et j'imagine du coup les tromas de des personnes ayant vécu celà. Pour ce qui des femmes que j'ai connu, que ce soit un soir ou plus longtemps, elles ont toutes la particularité d'être totalement différentes... Et les plus longues histoires que j'ai eu n'ont strictement rien en commun que ce soit sur la façon de les vivre et les personnes avec qui j'etais pour lesquelles j'ai un profond respect (sauf une, mon ex femme, mais là j'ai mes raisons...) et vraiment elles n'ont rien en commun entre elles psychologiquement, socialement et physiquement parlant.

    Je n'ai jamais fais non plus de parallele avec l'image de la mere pu du pere dans mes relations. J'en ai une et ça me suffit largement pour ne pas avoir envie de m'en fabriquer ou m'en trouver une autre. Comment dire ça simplement? Ils sont eux, je suis moi et elles ont été elles telles qu'elles sont. Je fais une disctinction totale entre les personnes avec qui j'etais, même si parfois on ne peut eviter les comparaisons.

    Pour ma fille, je m'adapte à chacune de nos retrouvailles, j'adapte mon vocabulaire envers elle et son evolution. Je m'attends à tout type de questions, mais il est vrai qu'elle est à l'age où l'image du pere est extrement important, et je ne veux pas qu'en grandissant elle se retrouve en quête d'un pere eventuel qu'elle n'a pas eu en permanence auprès d'elle... Là le dialogue entre elle et moi prend toute son importance... Compenser ce que je ne peux lui donner chaque jour. Le bagage affectif, je n'ai aucun soucis de ce cote là. Des petits conflits benin avec des parents formidables comme tout le monde, ce qui n'est pas le cas de la maman de ma fille qui peut justement recréer avec elle une relation fusionnelle de haine/amour, comme elle en vie un avec sa propre mère. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir que le même processus ne se répète entre ma fille et elle... Même si je ne me fais pas d'illusions, le processus ayant déjà commencé entre les deux depuis deux ans...

    Quant aux circonstances atténuantes que je peux trouver aux gens moi-même, je m'aperçois que je le fais de moins en moins... Je ne sais pas pourquoi, ou bien je le sais trop pourquoi je n'ai pas envie de le faire... Ca n'aide pas forcément que de trouver toutes sortes de circonstances, ça peut même conforter les gens qui s'en cherchent ou à qui l'on en trouve de ne pas vouloir se désembourber de leurs soucis... Là je suis un peu radicale, je l'admets... Mais bon je ne suis pas non plus un monstre insensible!!! :-D :-D

  • C'est un grand débat, hyper intéressant.
    Il n'est pas question de nier les blessures et les traumas, mais de s'en servir pour avancer. Arno tu as beaucoup de choses à dire et des expériences apparemment nombreuses, donc c'est que l'espoir est là. La réussite pour tout c'est la POSITIVITE.

    Oh oh Michoko excuse je ne me rappelais plus qui tu étais. Trop longue sans venir bloguer.

  • Oui c'est vrai Mère Mi, tu me manquais !
    Quand à ne plus te rappeler qui je suis, manquerait plus que ça ! Là je te fais interner direct !
    Les blessures et les traumas, ça nous permet d'avancer et aussi de développer notre empathie envers autrui, notion ô combien nécessaire dans ton métier d'aide-soignant, Arno. Ce n'est donc pas négatif, ça fait partie de la vie.

  • Mere Mi > TOut à fait, c'est en etant positif qu'on avance... On se tape la tete quant on est dans le noir... J'ai mis du temps à le comprendre (enfin quelques mois seulement, mais bon...)

    Michoko > Complètement Michoko, là on est d'accord, je m'aperçois en discutant que la plupart de mes collegues ont des raisons vraiment profondes de faire ce metier là... Je vais pas dire que c'est un sacerdoce, mais quelque part on en est pas loin. Et c'est vrai aussi que des blessures passées permettent une meilleure comprehension des douleurs de l'autre. Je ne peux que m'incliner dessus...

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