Paru le 8 mars dernier, le classement 2007 établi par l'institut Great Place to Work :
L’ Express nous apprend ainsi que "ce n'est ni la taille ni le secteur qui rendent les hommes et les femmes heureux dans leur travail. Les ressources humaines, première richesse des entreprises ? Longtemps, la formule est restée cantonnée dans le discours des dirigeants et ne passait pas toujours dans les faits. Mais parce que le sentiment d'appartenance, la fidélité à tout crin à son employeur ne sont plus aussi évidents que par le passé, les entreprises ont compris que la situation avait réellement évolué. Il faut pouvoir s'attacher les services de cadres et employés jugés indispensables. Or, la rémunération ne fait pas tout. La perspective d'augmentations régulières est certes motivante, mais toutes les études montrent qu'elle ne répond pas à toutes les attentes."
Pour Veronica de Voss, directrice France de Great Place to Work, "les salariés français sont avant tout à la recherche de reconnaissance professionnelle. Les valeurs traditionnellement importantes pour les salariés français, comme la stabilité de l'emploi, sont de moins en moins citées par les salariés aujourd'hui. Ce sont les possibilités d'évolution offertes par l'entreprise, l'autonomie dans le poste, la qualité des formations, etc. qui motivent les jeunes d'aujourd'hui, quel que soit le secteur. De manière plus large, les salariés français recherchent davantage la reconnaissance qui peut prendre toutes les formes : formation, promotion, bonus ou simplement un «merci» de temps en temps !
A voir le classement, la part belle est faite aux groupes anglo-saxons. Ceci s’explique par la surreprésentation des entreprises multinationales parmi celles qui collaborent à l’opération."
Au total, 58 questions fermées et une question ouverte sont posées aux sondés. L'échantillon est de 250 personnes ou la totalité des salariés pour les plus petites entreprises. Les questions doivent permettre d'évaluer cinq thèmes : crédibilité, respect, équité, fierté et convivialité. Les réponses des salariés comptent pour les deux tiers de la note finale. Le tiers restant s'appuie sur un audit réalisé avec la direction à travers 150 questions concernant la culture et les pratiques de l'entreprise ».
A lire aussi les « paroles de salariés », .
Commentaires
Bonjour Fiso, où est-ce que je peux signer pour aller chez Ferrero ? j'adore le couscous !!! :)
Il fut un temps où j'avais la chance de travailler dans l'une des boites de conseil la plus plébiscitées par les jeunes diplômés ingénieurs télécoms :
jusqu'en 2001 = Siticom Group (aujourd'hui Devoteam Consulting).
A part le DAF, il n'y avait pas de "SC" en outre ;) Je pense que le DAF avait été conservé à son poste, en dépit de ses erreurs et de son immonde caractère, pour servir de repoussoir....
Ah ben si tu veux, ils viennent régulièrement se faire plumer chez nous les gars de Ferrero (c'est l'ambassadeur qui régale), je peux leur parler de toi ;)
Ca me fait rêver quand je lis ce que certains disent de leurs entreprises.
Je le trouve violent le monde du travail. J'ai du mal à en repérer les codes quelquefois. Pourtant je n'ai pas 20 ans (lol)
Merci pour ta visite et tes tuyaux précieux.
Amitiés
je ne pense pas que les anglo-saxons soit naturellement plus humains dans l'entreprise que les latins; mais à mon avis c'est une affaire de contexte sociale.
je m'explique:
dans les pays anglo-saxons ils n'y a pas contrats de travail à la francaise (CDI, CDD). ce qui est pour nous insécurité de l'emploie est pour eux situation normale.
la situation est donc précaire autant pour les collaborateurs que pour les dirigeants.
que faire pour fideliser les bons? et bien les choucouter et tout faire pour les garder.
conséquence, les anglo-saxons sont plus sensibles aux bien être au travail.
enfin c'est juste ma vision.
Bon, à trois heures du mat, j'suis pas frais alors je reverrai le papier une autre fois. T'as encore changé de tête, tu nous fait toi à travers les âges. Bon, si j'te dis qu't'est pas mal là dessus tu va me dire que ça devient une habitude chez moi. J't'ai trouvé une ressemblance avec la maman du dessous.
A+ ma grande, j'ai bossé toute la nuit et tout à l'heure j'accompagne mon moussaillon qui part en voyage (4h).
> Malaïka,
Tu n'es pas la seule à rêver. Je travaille dans un secteur qui n'est pas réputé pour ses conditions de travail.
J'ai la même perception que toi de ce monde dans lequel j'évolue depuis plus de 15 ans. Mais malgré quelques désillusions, j'ai aussi rencontré des gens merveilleux, des managers qui m'ont tirée vers le haut.
Je crois que si on est sincère, on a toujours un retour, comme dans la vie privée. Et qu'il faut essayer de travailler dans un domaine et une boîte en adéquation avec ses propres valeurs. Faire le métier de ses rêves, j'y crois. Il faut juste être prêt à perdre -un peu - pour gagner beaucoup. Je me retrouve tout à fait dans ces "jeunes" dont parle V. de Vos. Je n'ai jamais considéré mon travail comme purement alimentaire et je méprise les arrivistes. A 35 ans, j'ai bien l'intention de travailler désormais dans un domaine en accord avec ma vision du monde.
> Doudou,
On en a déjà parlé de cette fameuse précarité. Ma position en faveur des CPE & CNE avait déclenché des hurlements. Je me souviens d'un pays où je quittais un job et en trouvais un autre le lendemain. Où mes responsables me parlaient comme à un égal et pas en me braillant dessus comme si j'étais un gosse. Un pays où l'employeur multipliait formations et avantages multiples pour que tu ne partes pas chez la concurrence.
Ce n'était pas en France.
> Samuel,
Je change pas de tête, seulement de longueur et couleur de cheveux. C'est l'autre photo qui était trompeuse !
Mais bien sur que je suis contre les cerises sans queues; Et comment on va se faire des boucles d'oreilles après ?
je te rejoins fiso.
A 36 ans, comme tu le sais j'ai pris la clef des champs en changeant de boulot et de secteur d'activité (après 17 années).
je crois qu'il est plus que temps d'être heureux dans ce que l'on fait, et d'arrêter de se faire pourrir la tronche dans son job.
je sais, je sais!! trouver sa voie n'est pas chose facile et encore moins de changer de travail.
Mais j'ai décider d'être heureux au boulot, alors je me suis lancé dans le bio.
aujourd'hui je travaille dans un petit magasin et malgrès les nombreuses contraintes, c'est du bonheur tous les jours.