Fin de journée, j'accroche mon vélo quelque part à la porte de Choisy et me dirige vers l'arrêt du bus 183 qui m'emmène au musée Mac Val de Vitry. Sur le trottoir mouillé, je croise un jeune homme charmant qui parle dans son téléphone portable.
"Tu veux quoi ? .... et quoi d'autre?"Et là, je ne peux pas m'empêcher de chantonner : "No comment ... hou hou hou ..."
Plusieurs heures plus tard, je mets le pied par terre devant mon immeuble. Désormais, je freine en douceur et descend de mon vélo prudemment, histoire d'éviter de me ramasser comme je l'ai fait une fois. C'est quand même rageant de se taper 6 kms de vélo sous la flotte, d'esquiver piétons et voitures, de dévaler la descente de la Poterne des Peupliers sans toucher les pédales et de glisser sur le carrelage mouillé devant la porte de mon immeuble. Heureusement, il faisait nuit et la rue était déserte ...
Ce soir, de l'immeuble surgit en trombe une silhouette féminine, la trentaine, cheveux longs, très jolie. On se salue avec un grand sourire. Elle traverse la rue et court dans son long manteau. Je me retourne, elle aussi, tout en courant, et on éclate de rire. Elle est super sympa, cette voisine. La dernière fois qu'on s'est croisées, il y a quelques semaines, je rentrais d'une soirée bien arrosée avec mon pote Nicolas. On avait fait la fermeture de la Comète et puis on avait fini à l'Aéro ou il m'avait fait mourir de rire en dansant la Tecktonic. J'ai bien essayé de récupérer une des photos qu'il a prises mais en vain. Même un peu éméché, il est encore lucide, le Nico ...
J'étais rentrée de fort bonne humeur après cette excellente soirée. J'ai roulé bien moins vite que d'habitude et rigolais toute seule sur mon vélo en me remémorant les bêtises de Nicolas. En arrivant à la porte de mon immeuble, quelqu'un était derrière moi. La fameuse voisine. Elle me dit "Hé ben, vous rentrez tard! Vous en avez du courage de faire du vélo en pleine nuit !"
"Surtout dans l'état ou je suis", je lui répond.
Ca l'a beaucoup fait rire. On monte dans l'ascenseur et elle me demande "Vous savez encore à quel étage vous habitez?"
Je devais être marrante à voir parce qu'elle était pliée de rire dans l'ascenseur, et moi aussi, du coup. Le plus drôle, ça a été quand je suis sortie à mon étage, et qu'en me retournant pour lui dire au revoir, mon vélo m'a échappé des mains. J'ai lâché "Oh! merde!" elle a éclaté de rire et je l'entendais encore rire alors que l'ascenseur s'éloignait dans les étages.
Alors ce soir, on s'est reconnues...
Commentaires
Té, y'en a d'la place dans ton ascenseur... dans l'mien, y'a qu'un demi-moi qui tient...
Poivrote !
Vous avez échangé un regard ? vous êtes quasi-intimes, dis donc ^^
Tu veux te taper la blonde du 5ème, c'est ça ??? C'est pas avec tes histoires d'aspirine que ça va marcher, ma grande... ;-)
Tu montes ton vélo chez toi alors ?
Tes soirées sont plutôt joyeuses hein ?
LVE,
Ouais, j'ai vraiment de la chance, surtout que mon vélo, je l'utilise tous les jours !
Nicolas,
Plains-toi, hypocrite !
Ellie,
Plus que ça !
Don Diego,
Non, elle est brune :)
Et puis, je n'ai jamais de migraines ... ;)
Fauvette,
Oui, je ne me plains pas de mes soirées :)
Tiens, d'ailleurs, j'ai encore raté Paris Carnet hier, t'as pas une idée de soirée théâtre ou ciné ?
Jamais de migraine ??? Fais gaffe quand mm, au cas où il te prendrait l'envie de t'en inventer une... y'a une copine qui m'a parlé d'un mode d'administration, euh viril mais tro efficace... ;-)
:-)
(pas plus à dire mais j'aime bien !)
Encore une belle tranche de vie !!! .... juste un regard et vous en riez encore !!!!
Nous aussi, on en rigole du coup, rien qu'en vous imaginant toutes les 2 !
"Alors ce soir, on s'est reconnues..." je trouve l'idée très belle en fait, on peut croiser et recroiser des personnes sans jamais les "imprimer" et parfois au milieu quelqu'un et un moment différent.
Un nouvel amour est né...:)
Concernant la migraine :
J'avais un college qui avait une femme moche avec une mentalité de sorcière, personne n'a compris comment Mario peut supporter Elena.
Un jour, à la fête de la compagnie une autre college nous a demandé une aspirine car elle avait une migraine. Elena réponda : " Je ne peux pas t'aider, je n'ai pas d'aspirine, je n'ai jamais une migraine".
Toute l'entreprise a compris ce moment où Mario est compensé et pourquoi il ne divorce pas...
beau moment de vie!
baci baci
How you think when the economic crisis will end? I wish to make statistics of independent opinions!
Pas du tout.