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Sur la route de Carennac

Après un festin de saucisse de Puybrun – j’en reparlerai -, courgettes du jardin et une bonne sieste, O. propose une petite balade à vélo jusque Carennac, un des plus beaux villages de France.

Y. et moi héritons de vélos estampillés « Raymond Poulidor », « promos d’il y a 30 ans », précise O.

Je l’aurais deviné, vu la manette de vitesses – très limitées - sur le cadre et le bruit de ferraille !

Ca fait bien longtemps que je n’ai pas fait de vélo avec des copains. La dernière fois, il me semble, c’était il y a presque 20 ans, avec JM et son pote d’enfance O., du côté de Saint Quentin. On avait fait la course et je m’étais lamentablement vautrée dans une descente.

Mais pour l’heure, sur ce vieux vélo noir et dans la brise rafraîchissante de la campagne lotoise, mes souvenirs me transportent plutôt sur un vieux vélo orange, dans un village de Charentes posé sur une butte.

Les 4 kms jusqu’à Carennac sont un enchantement ; la route s’enfonce tantôt sous la fraîcheur de pruniers et noyers, tantôt déroule son serpentin gris clair à travers champs de maïs et plantations de tabac. Je réfrène une envie de m’arrêter et de caresser la chevelure violette des épis de maïs, comme nous le faisions alors avec mon petit frère. A droite, nous dépassons un séchoir à tabac. C’est joli, d’ailleurs, le tabac. J’ignorais qu’on le cultivait par ici.

 

I. et moi devisons sur le caractère hautement érotique des champs de maïs. « C’est comme le jardinier dans les films pornos », dit-il.

Bientôt, nous passons sur un pont au-dessus de la Dordogne. Plus loin, nous tournons à droite et montons jusqu’au village de Carennac.

Dans la jolie église Saint-Pierre de Carennac, je m’amuse du présentoir –vide - sur lequel il est écrit :

« Croire … des réponses à vos questions, servez-vous »

« Et après, on s’étonne que les églises soient vides … », dis-je à I., hilare.

Quelques minutes plus tard, une vielle dame dans une robe en polyester bleue nous chasse gentiment d’un « On ferme ! ».

Les maisons du pays, en pierre d’un blanc un peu ocré, sont vraiment belles avec leurs pigeonniers, leurs toits de tuiles plates, leurs lucarnes et leurs bolets (perron et escalier de pierre extérieur).

O. explique que ce sont les résidents secondaires, et notamment les Anglais, qui ont contribué à la remise en beauté du village de Carennac, alors un peu laissé à l’abandon. En acquérant de belles maisons lotoises, ils ont fait sauter le crépi, qui devint à la mode à la fin des années 50, et révélé toute la luminosité des façades de pierre.

Carennac.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Hi belle madonna !!

    Confit de canard ... pommes de terre sarladaises ... mon plat préféré ... hum !!!!

    Tiens, y a du changement sur ce blog !!!! ... les 2yeux ont changés de côté !!!

  • Fiso jolie j'ai aimé le récit.
    Les bonnes nouvelles et ta réussite !
    Pour les montages photos, j'adore !
    et tout et tout
    Bises

  • Ah, Fiso, nous sommes "pays" sur ce coup-là ! Carennac, l'Hôtellerie Fenelon, les rues étroites, les maisons aux pierres blond-sable, les fleurs dans les bacs etc... et ce raidillon pour y monter qui nécessite un mollet aguerri ! D'ailleurs, à ce propos, comment vous en êtes-vous sortie ?

  • Gicerilla,
    Un peu mal aux fesses mais m'en suis bien sortie :)

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