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Un dîner dans le quartier d'Obuda

Le soir, nous nous faisons jeter du Poco Loco. Décidément, il semble que nous soyons condamnés à ne jamais manger dans ce restaurant, à quelques encablures de l'hôtel, où nous bénéficions d'une réduction de 10 %. Le premier soir de notre arrivée tardive, il était déjà fermé, ce soir, il abrite une soirée privée.
RLB propose d'aller manger dans le quartier d'Obuda.
Sur le chemin, Oh! m'attrape par le bras et m'entraîne dans une rue perpendiculaire au Danube, devant un immeuble lugubre donnant sur un petit square. Il est ému de revenir devant cet immeuble où il a vécu pendant 4 années. Il le racontait ici.
Nous continuons dans les rues larges et sombres. Ce n'est franchement pas animé, bien que RLB nous assure qu'on va trouver pleins de restaurants un peu plus loin. Yo et moi le charrions "Oh, chouette, encore une pharmacie!"
Nous arrivons bientôt sur une place un peu plus animée et bordée de restaurants. Un joli endroit au charme un peu désuet, atmosphère renforcée par les rues pavées, les maisons colorées, les églises baroques et les lampadaires.
Nous entrons au Leroy Café, une adresse branchouille.

leroy_obuda.jpg

Le cadre est design, la déco contemporaine, les lustres splendides et les fauteuils en velours noir merveilleusement moelleux. Nous commandons des soupes, je choisis une gulyàs (qui se prononce gouillache).
La gulyàs hongroise est une soupe et le ragoût au paprika que nous appelons goulasch en France est un pörkÖlt. Ma gulyàs est à peine mangeable, très salée. C'est la deuxième fois que je mange une soupe hongroise et elles sont toutes trop salées. RLB confirme que l'hypertension frappe beaucoup de Hongrois qui consomment beaucoup trop de sel. Lui-même trouvait la nourriture française trop fade et aujourd'hui, il n'arrive plus à manger aussi salé.
A une table voisine, je remarque un très bel homme, aux cheveux poivre et sel et pourtant jeune, qui fume un cigare et boit un verre de vin. Il est d'une sensualité folle et j'ai du mal à cesser de le fixer. Certains Hongrois ont un visage taillé au couteau qui leur confère quelque chose de mystérieux. Si je pouvais le croiser aux bains, celui-là ...

Leroy Café (suivre lien)

1036 Budapest, Bécsi ut 63.

Commentaires

  • Et voilà ! Ca va encore finir à poil dans la piscine.

  • fiso, t'es vraiment pire qu'un mec !!!

  • oui, mais moins poilue.

  • salut belle Fiso :-)

    c'est super de lire ton bog, celui Oh91 et de retrouver les eaux tièdes de Budapest.

    Je te souhaite de bien commencer l'année en le croisant seul aux bains... et qu'il s'en suive ce que tu désireras.

    baci et auguri

  • Oui j'approuve le com. de Céleste et ne peux mieux dire !

    Bon réveillon à vous tous !

  • Si personne ne trouve rien de mieux à dire, j'appelle Tonnegrande.

  • Plait-il ?

  • Tiens, le gros ! T'es pas couché ? Tu as 25000 commentaires en retard.

  • JM,
    T'es gonflé !
    Céleste,
    Merci ! En voilà des voeux personnalisés :)
    Baci à vous deux !

  • Nicolas, Tonnegrande,
    vous avez oublié Fiso et le cigar...

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