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Fiso chez Georges

C’était l’été dernier sur la route des vacances, quelque part entre Rocamadour et Vaison la Romaine. Lassés des CD que nous écoutions en boucle, chacun y allait de sa chansonnette. Un ami entonna alors la « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » et je me promis d’y aller un jour.

J’ai une tendresse particulière pour le moustachu, amoureux des chats, dont les balades accompagnèrent mon enfance et qui vécut dans ce quartier du 15ème arrondissement où un parc porte son nom, et où j’ai moi-même passé une bonne partie de mon adolescence.

Cette semaine donc, lorsqu’inspectant la carte de la région où je me trouve, je constatai que Sète n’était qu’à une quarantaine de kms de Béziers (dont je parlerai bientôt), je décidai d’y passer une soirée, après Béziers et Port-la-Nouvelle. Mon boulot m’envoie rarement dans le sud, à mon plus grand regret, et le temps s’y prête, alors je me balade.

A la sortie de Béziers, je longe le canal du Midi où joggeurs et cyclistes se croisent. A Agde déjà, la grande bleue apparaît. A l’approche de Sète, je roule sur la bande étroite du lido, peuplé de nombreux promeneurs et quelques baigneurs.

Allongée sur la plage où les grains de sable me fouettent le visage et s’engouffrent dans mon décolleté, j’envoie un MMS à cet ami « Si je te dis que je comprends enfin pourquoi il suppliait qu’on l’enterre sur cette plage, tu devineras où je me trouve. Comme j’aurais aimé que tu sois là pour boire l’apéro sous le soleil ! »

Plus tard, sur les recommandations d’un enfant du pays, je contourne la colline par la gauche et face à l’espace Georges Brassens, je me heurte à la porte close du cimetière où le troubadour repose. Pas grave, de toute façon je ne suis pas adepte des cimetières.

Je reprends la voiture et me dirige vers le centre ville, le long de la corniche que surplombe le cimetière marin. Je déboule sur le port de Sète et je tombe instantanément sous le charme. Je largue ma voiture devant les halles et descend sur les quais. Au cours de mes 2 heures de flânerie en ville, j’apprends par exemple que Sète s’appela Cette jusqu’en 1928.

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Comme je n’ai pas eu le temps de consulter les critiques des restaurants sétois sur internet, il est plus de 21 heures quand je m’attable, sceptique, dans un restaurant « à touristes » qui confirme mes craintes. La nourriture est médiocre et le serveur, charmant avec les autres clients, se révèle odieux envers le couple d’allemands, derrière moi, qui aligne difficilement quelques phrases en français : « Vous avez choisi ? Pas encore ? Bon, allez, je reviens, moi j’ai pas le temps, on y est encore demain à ce rythme là… » C’était à « La calanque » où je ne retournerai pas. Mais j’ai bien l’intention de revenir à Sète.

Horaires de travail obligent, j’ai raté l’exposition « Barbara-Brassens, de Bobino à Sète ». Mais peut-être reviendrai-je cet été, pour un des nombreux festivals, dont le worldwide festival de Gilles Peterson, en juillet ?

Commentaires

  • Et c'est là que je me dis que tu as bien de la chance de pouvoir ainsi parcourir la France. Superbes couleurs.

  • Et c'est là que je me dis que de ne plus parcourir la France me manque...
    Jolies photos... Les maisons sont assorties aux bateaux ou les bateaux aux maisons, c'est selon ;)

  • Ah ben.... Du coup je culpabilise encore plus de ne pas avoir retrouvé pour toi dimanche le nom du restau SUBLIME où nous, nous avions mangé.
    J'espère que ça n'aura pas trop entaché ton souvenir de le belle ville....
    ;-D

  • Boug' et P.O.L,
    Hé les filles, si l'envie vous prend de m'accompagner /me rejoindre ... faut pas hésiter !
    Lancelot,
    Non, je ne m'arrête pas à ce genre de détail. J'ai craqué pour Sète. Attends toi à me revoir avant la fin de l'année :)

  • C'est ce que j'évite le plus souvent possible, les machines pour touristes. A Bruxelles, il faut bien regarder où tu mets ta fourchette !
    :-))

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