Sa jeunesse, sa fraîcheur, ses cigarettes, son chat, ses longs cheveux noirs et bouclés, sa voix rauque et son prénom qui est celui de ma sœur de sang. Je serai toujours son irlandaise. Elle a été la première de mes sœurs virtuelles.
Ses mots improbables, tricotés d’émotions, sa noirceur, parfois, ses angoisses, souvent, sa présence discrète, sa chaleur qui manque quand elle part, comme un chat qui pose sur vous ses coussinets de velours rose. Son sourire de gamine, ses photos coquines, ses « et je t’embrasse fort ». Elle m’a conquise sans que je m’en aperçoive, elle est devenue celle qui compte.
Sa silhouette longiligne, son profil de statue grecque, ses boucles noires (encore !), sa longue main qui lance un baiser du fond d’un taxi sur la rue de Rivoli, et moi qui marche seule, au soleil, rêveuse, avec dans la bouche la saveur moelleuse des pancakes et les yeux qui brillent du bonheur de ces moments volés, entre deux avions.
Ses yeux de chat, sublimes sous la visière du casque, sa discrétion, son charme irrésistible, sa voix si sensuelle à laquelle j’aime laisser des messages. Elle est belle, fragile, émouvante. Elle a un nom d’homme mais la grâce d’une princesse au petit pois.
Ses chaussures, son humour, ses baisers ailés qui m’agaçaient avant que je ne la rencontre et que je découvre qu’elle était tout sauf cucu la praline. Une bonne dose d’autodérision et du romantisme qui pointe, ça et là. La vraie bonne copine, sans rivalités, sans chichis, celle qui te prend entre 4 yeux, comme un mec. C’est son côté garçon manqué qui me séduit le plus.
Son élégance, son rire cristallin, ses yeux fermés quand elle danse, sa folie quand elle sautille dans tous les sens et que je dois la traîner dehors. Y'en a pas une pour rattraper l'autre, dans ses moments-là. Ses carnets d'écriture, sa sensibilité, ses rêves de prince charmant, sa façon de se réfugier dans mes bras quand elle est malheureuse. Elle m'a peut-être trouvée dure, parfois mais ma tendresse pour elle est sans limites.
La maturité m'a rendue plus sereine. J'ai grandi entourée de frères et ces femmes sont mes soeurs, désormais.
Commentaires
Très bien entourée Fiso, comme toujours !
Je ne serais pas étonné que chacune d'elles fasse le même constat en parlant de toi.
Joli billet au passage ...
Tu retrouves en chacune peut être un peu de toi, à te regarder dans quelques miroirs, tu trouves un écho dans les différences et tu en fais des évidences en ta présence. Bénie soit cette famille que l'on trouve par hasard, que l'on conserve par amour, sans obligations, pour des plaisirs tellement riches, chauds et doux, pour les rires, les larmes, les heures qui passent sans qu'on se lasse, les sms, les photos en clin d'oeil, en pensées, les moments partagés malgré les distances. Mais il y a au fond ce point commun, on se retrouve toutes autour de toi, pour profiter, de tes beautés, de ton amitié, de ta joie de vivre malgré tes tristesses, qui te rende si attachantes. Tu sais tout ce que je te souhaite, et j'espère être près de toi encore et encore (tu sais la maison de retraite et les déhambulateurs ;-) ) Je t'embrasse fort.
Le poete a chanté qu'on ne choisit pas sa famille... jolie sororité que la tienne, effectivement de très bonne compagnie. dites... j'peux être votre cousine ?
B
J'ai reconnu trois. Même quatre !
A très vite : )
Philo,
J'ai appris à bien m'entourer :)
Boug',
J'ai presque envie de crier "vivement la retraite !" mais on y arrivera bien assez vite, hein ?;)
Petite Française,
Z'êtes déjà un peu de la famille, vous aimez les restos japonais ;)
Dana,
Bien joué, Dana ! A samedi ! :p
Elles étaient combien les Drôles de Dames ? 3, je crois. Didon, t'en as deux lots autour de toi, quelle veinarde :) A part mes inepties à 2 balles, je vais pas plagier Boug' (parce que j'y arriverai pas ;)), mais si elles sont là, c'est bien parce que tu es Toi.
Il est rare que vous leviez un tel coin de voile. Superbe galerie de portraits sensibles au féminin. Bravo et merci.
Bougre, comme d'hab, fait écho de toute sa tendresse. Acceptez la mienne en retour.
(Je suis nul en tutoyage et vouvoie dès lors que je suis z'ému)
Je ne t'ai jamais vouvouyée, je ne vais pas commencer maintenant, même si je suis moi aussi très émue. Très émue, d'autant plus que je sais le secret dont tu entoures tes émotions. Cette déclaration que tu m'offres là, je la garde précieusement. C'est mon petit trésor. Mon grand trésor. De ceux qui viennent nourrir la flamme, à l'intérieur.
Je t'embrasse fort et tendre, ma belle. Tu me manques, tu le sais. Tu manques à Pablo aussi ;-)
PS : j'ai appris à cuisiner depuis ta dernière visite, si tu veux mettre mon adresse sur ton carnet de route gastronomique... ;-) Tu es invitée permanente à ma table.
P_o_L,,
Me sentir en confiance avec des femmes, ressentir un réel plaisir (et besoin, désormais) à vous retrouver, voilà bien une nouveauté pour moi ! :)
Blog-trotter,
Ma tendresse en retour puisque vous rendez heureuse l'une d'elles.
Mais dîtes-lui que l'amitié se nourrit aussi de preuves, comme l'amour, et que son silence nous devient pesant.
M.,
Non, je ne sais pas (plus) si je te manque. Mais si tu le dis ... ;)
Bonjour, je fais connaissance avec ce blog, et pensais le faire en catimini. Mais ce texte m'a touchée, il est très beau, un très bel hommage à l'amitié. Merci.
See Mee,
Démasquée ! ;)