Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

J'veux aller au Havre !

J'appréhende toujours de former les managers de ce grand groupe de restauration rapide, sans doute parce que c'est le seul secteur d'activité dans lequel je n'ai aucune expérience. Les spécificités liées à leurs « restaurants », puisque c'est ainsi qu'ils les appellent, commencent seulement à m'être familières. Pourtant, à chaque formation, mes appréhensions tombent dès la première demi-heure. Les managers sont jeunes, plutôt sympathiques et ils manient l'informatique avec bien plus d'enthousiasme et d'aisance que mes « ménagères de moins de 50 ans » habituelles. Un de mes commerciaux me charrie souvent sur ce besoin que j'ai de me mettre un coup de pression avant chaque début de formation. J'ai même passé la nuit de lundi à mardi à rêver, ou plutôt cauchemarder de la journée qui m'attendait.

Mes stagiaires sont 3 femmes. Deux du même « restaurant » qui tantôt se crêpent le chignon, tantôt papotent, ce qui m'oblige à les recadrer régulièrement.  La troisième est une jeune havraise au teint pâle et aux yeux bleus. Comme les deux autres passent leur temps à parler boulot et à se chamailler, je discute avec elle.

Elle est née et a toujours vécu au Havre. Une ville où je suis allée rejoindre un amour de jeunesse, il y a bien des années. Tiens, ça me rappelle que j'avais raconté un super bobard à mes parents pour couvrir mon escapade. Je ne le leur ai jamais dit mais ils me pardonneraient, j'en suis sûre, puisqu'ils appréciaient déjà alors ce jeune homme qui est aujourd'hui un de mes plus chers amis.

Cette jeune femme férue d'histoire m'a donc appris aujourd'hui :

  • Qu'en approchant la ville, on est assailli par une puanteur épouvantable (?)
  • Que la ville, détruite à 80 % au sortir de la seconde guerre mondiale et reconstruite dans l'urgence par Auguste Perret, est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO
  • Qu'avant la guerre, c'était une ville magnifique, dotée d'un superbe casino et d'un bord de mer couru des vacanciers.
  • Qu'elle a un long passé communiste
  • Que de l'intérieur du musée des Beaux-Arts (musée Malraux), lorsqu'un bateau entre dans le port du Havre et qu'à travers les immenses baies vitrées, on voit ses mâts avancer, on a l'impression qu'il pénètre dans le musée.
  • Qu'on peut visiter un appartement témoin de l'architecture de Perret.
  • Que les havrais seraient des cons...je n'ai pas réussi à savoir ce qui leur valait ce compliment mais c'est elle qui le dit!... je précise que le seul havrais que j'ai rencontré était le fort sympathique - et regretté blogueur - Arno du Saint Kant et puis j'ai aussi passé une soirée au Chao Ba avec une de mes fidèles commentatrices, Sélène, havraise de son état, il me semble.

Le site internet de la ville fourmille d'informations et propose même de « jouer avec Perret ».  

Et au hasard de mes recherches, je suis tombée sur ce blog - très documenté - qui retrace l'histoire du Havre en photos et propose quantité de liens sur le même thème.

Et ben vous savez quoi ? Après ce déjeuner avec Julie, j'ai hâte qu'on m'envoie au Havre !

 

Commentaires

  • Non, sélène n'est pas du Havre, mais elle avait une très bonne amie havraise !

  • Y'a des bistros et des gros noirs ?

  • J'ai été au Havre pendant l'été 2008: je n'ai pas aimé.
    D'un coté, l'idée de la reconstruction a été un projet sans aucun doute très important, mais le résultat est, IMHO, plutôt banal du point de vue de l'architecture urbaine.
    J'ai des photos, je te l'enverrai ;-)

  • Il fallait bien, grâce au plan Marshall, lancer un plan de reconstruction massive au sortir de la guerre. Cela n'a peut-être pas été le top en matère d'architecture, mais elle a permis d'offrir un toit à des milliers de sans-abris de l'époque. La France, après la Grande-Bretagne, a été le pays le plus soutenu dans cet effort de reconstruction honoré par les Etats-Unis et je trouve que les grandes artères du Havre ont un certain charme.
    Reste l'odeur ...
    Oui, au Havre ça pue ! Et ça pue même beaucoup !
    La raffinerie à certains attraits, on s'en rend compte actuellement, mais pas celui d'offrir un cadre touristique ni écologique des plus raffinés ( tiens, je ne l'ai pas fait exprès ... ).
    Nous avons la consigne chez nous, pour les déplacement au Havre, de surtout ne jamais prendre une chambre dans la ville !
    Il vaut mieux aller en face à Honfleur. Et encore, car on a toujours la vue sur la raffinerie et le nuage persistant ...
    Bref, vaut mieux y aller pour les copines et les copains ... ;)
    Bisous Fiso.

  • Comme Une Concierge (je glousse),
    Elle a toujours cette amie, elle n'est plus havraise, c'est tout (et toc!)
    J'avais un doute mais ça me revient, j'ai séjourné dans la ville de Sélène en 2009, sans savoir (j'avais oublié) qu'elle y vivait ... dommage !
    Nicolas,
    Sans aucun doute ...
    Wildcat,
    OK :)
    PS : Au fait, j'ai fini la pannacotta !
    Philo,
    Merci de m'avoir mise au parfum ;), je me souviendrai du conseil si jamais on m'envoie un jour prochain au Havre.

  • Hey salut les copain/copine!!! mais on parle de moi chez les bloggers (burpers)!!! Moi qui pensais qu'en restant commentatrice (plutôt lectrice depuis quelque temps, je vous l'accorde, avec de très mauvaises excuses... ) je resterais dans votre ombre! ça me fait chaud au coeur, bisous à tous les deux! et par la même à ma très bonne amie Havraise à qui je pense si souvent et qui me manque terriblement depuis son départ de Normandie....
    Je ne sais si les sentiments influencent l'odorat mais je suis allée plusieurs fois au Havre et bien que les cheminées des raffineries soient effrayantes à son abord, jamais je n'ai remarqué cet air fétide que certains décrivent! Je me souviens de belles et larges avenues dignes des villes nouvelles (comme Caen d'ailleurs) et qui malgré leur architecture récente ont un charme unique et certain!! Et puis son bord de mer, où ma belle amie aimait à jouer la gazelle et la cigale, est splendide : l'été dernier, pour fêter son départ, face à un magnifique coucher du soleil sur la mer, nous avons profité en tête à tête d'un dîner succulent (digne entre autres de toi ma chère Fiso) dans un sublime petit resto à la carte unique mais qui hélas, si je me souviens bien, n'y est installé que l'été...
    Par ailleurs, cette ville est d'un dynamisme culturel unique, je comprends pourquoi tous les havrais expatriés sont si nostalgiques de leur ville...
    Ma chère Fiso, tu seras toujours la bienvenue en Normandie, et surtout, n'oublies pas de me faire signe, je me ferai un plaisir de t'accompagner lors de tes périples!
    Et puis, si tu me permets ma belle, un petit message à ce cher Piou: merci pour la juste rectification et tes pensées !

  • Sélène,
    On parle de toi et surtout on pense à toi, faut pas croire ! :)
    Promis, la prochaie fois, je te fais signe ! Et toi, tu repasses quand ici ?

  • Tu aimes l'affreuse bite ? C'est du vice !

  • Hey hey, je vois que ça parle du Havre ici !!!!
    Pour moi, c'est et ça restera une belle ville où il faut bon vivre...
    Certes, par temps lourd, ça pue un peu en arrivant.
    Mais si on arrive de nuit, toutes les lumières du port vous vont oublier que ce sont des lumières d'usines, c'est magnifique !
    J'y ai rencontré des amis formidables, qui m'ont beaucoup aidé quand il a fallu.

    Quand au souvenir de Solène sur mon départ, c'est vrai, il y a des moments magiques... Bord de mer, petit resto sympa, douceur du soir...
    J'en profite pour t'embrasse, ma Sélène, très fort !

    Je vous encourage vivement à faire un petit tour au havre un beau dimanche de mai. Après un petit resto en bord de mer, marchez le long de la jetée, jusqu'au bout du monde (oui, oui, c'est ainsi que l'on appelle la toute fin de la jetée vers St Adresse). En vous baladant, vous finirez par trouver une équipe incroyable de salsero qui se réunissent et dansent face à la mer pendant quelques heures... A ne pas louper !!!! Et pour les danseurs, laissez vous aller !!!

    Alors, oui, ex-havraise et très nostalgique !!!!!

    Mais je suis maintenant dans une ville superbe aussi ! A la réputation chaotique !
    Mais je m'y plais aussi beaucoup !!!!!

  • La bonne amie ex-havraise,
    C'est drôle, je ne te connais pas mais j'ai de tes nouvelles régulièrement ;)
    Ca me fait penser que j'ai appris ce matin qu'il se pourrait fort que je vienne passer une journée dans ta nouvelle ville d'adoption :)
    Tu m'as définitivement donné envie (heu, surtout les salseros, j'avoue) de faire un saut - en essayant de ne pas me vautrer cette fois-ci - au Havre. A suivre !

  • Fiso,
    Jamais je n'aurais dû te présenter un pareil grossier personnage, pardonne moi.
    Mais avant qu'il ne sombre dans l'alcoolisme, il était bien, je crois.

    Pour le Havre, depuis le départ de Sélène, y'a plus une gonzesse potable.

  • Tonnégrande,

    Je te rappelle que JE t'ai présenté la douce et délicate Fiso et qu'avant de te connaître, elle voulait faire bonne soeur avant de tomber dans la débauche pour oublier ton comportement de goujat.

  • Hello,

    J'ai passé quelques temps au Havre... je ne peux pas dire que j'ai adoré mais j'ai vu pire (non pas de nom). J'en ai retenu un hotel très sympa, un Mauricien/Réunionais excellent avec cela va de soi d'excellent alcools... et ma foi un port avec des voiliers qui donnent envie d'être ailleurs........ ne suis pas sûr de l'orthographe de "va de soi" et "ma foi"....

    Bisous.

  • Nicoalas,
    T'as raison de le calmer, il commençait à prendre la confiance et à se la raconter, le père Tonne (ah ces noirs!)
    :p
    Maurice l'alsacien dont j'aurais pu piquer la signature,
    L'orthographe avant rhum arrangé est correcte, après je ne sais pas ...
    Pire ? Laisse-moi deviner ... Saint-Etienne ?

  • Je savais bien que aujourdhui c'était une journée sans immigrés.
    Bien fait pour moi, j'aurais pas dû venir sur ce blog anti immigrés et dirigé contre moi.

  • Tonne,
    Encore 32 minutes et tu pourras de nouveau te lâcher ;)

  • Non, je ne connais pas St Etienne, la ville que j'ai la moins aimée c'et Nancy dans tous mes déplacements... mais bon c'est peut être parce que je suis Alsacien va savoir...

  • Non, je ne connais pas St Etienne, la ville que j'ai la moins aimée c'et Nancy dans tous mes déplacements... mais bon c'est peut être parce que je suis Alsacien va savoir...

  • Maurice l'alsacien,
    Nancy ? Ah oui, c'est plutôt surprenant, la ville - que je ne connais pas non plus, j'attends que mon seul ami nancéen m'y emmène - a pourtant bonne réputation ...
    Et Colmar, tu aimes ?

Les commentaires sont fermés.