Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mission bikini pour soirée d'enfer

Vendredi soir, 18h45, j’attaque la mission bikini. Longtemps après la fin des soldes, en trouver un qui contienne mes généreuses rondeurs, ça va pas être du gâteau. Cet été, dans les boutiques, on ne trouvait que des soutifs à forme triangle. Ils se baladent dans la rue, des fois, les mecs qui dessinent les collections ? La taille standard des Françaises seraient 90C.

Laisse-moi te dire, amie lectrice : « Dans un triangle en 90C, t’as intérêt à faire la crêpe sur le sable et à ne pas bouger d’un iota. Oublie les parties de raquettes sur la plage, les plongeons à la piscine et surtout oublie les vagues, si tu t'en prends une, t’auras plus de soutif »(je sais de quoi je parle, hélas, je ne compte plus le nombre de plages dans le monde sur lesquelles je me suis retrouvée les seins à l’air. Au Mexique, c'est rigolo, en Turquie beaucoup moins).

Bref, pour cette mission, j’étais accompagnée d’une alliée improvisée : Petite Française. On avait 45 minutes pour me trouver un bikini, on en a trouvé 2 ! 2, ma bonne dame, avec l’aide très souriante des vendeuses de la boutique Etam de la rue de Rennes !

Du coup, comme j’étais d’excellente humeur, je l’ai emmenée dîner au Café d’Enfer, rue Daguerre. Un endroit animé devant lequel je suis passée maintes et maintes fois, car j’aime ce quartier où j’ai vécu dans ma jeunesse, mais que je n’ai découvert que très récemment, en compagnie d’un homme charmant, ès maître du pique-nique au clair de lune.

Au Café d’Enfer, le meilleur, c’est le patron, sa gueule un peu cassée, ses yeux bleus, son humour et ses mots tendres. Aux murs du restaurant, pour vous mettre en appétit, des clichés de femmes nues. Ce soir-là, il me reconnaît et dit à Petite Française « Je l’adore ». « Moi aussi je vous adore » répondis-je.  

Photo273.jpg

La première fois que je suis venue, tandis que nous dégustions, lui un tartare de requin et dorade, moi un filet de dorade à la purée de patates douces, le patron a entraîné sa serveuse dans une danse, au fond du restaurant.

Photo278.jpg

Le service est parfait, tout le personnel est drôle et sympa et quelques plats sont saupoudrés d’exotisme. Ce soir-là, nous nous sommes installées sur la terrasse couverte, à côté d’une hollandaise, professeur de français, et de sa nièce. Je demande « C’est quoi, le plat du jour ? ». Le patron hèle un client «  Faîtes goûter le plat du jour à la dame, s’il vous plaît ». Le jeune homme s’exécute et me tend son assiette. Bientôt la pluie s’abat sur les dîneurs  qui fument leur cigarette dans la rue. « Vous allez devoir rapatrier les gens » lui dit notre voisine. « Pensez-vous ! Ils adorent la pluie ! » répond le patron.

« 2 carpaccios » indiqué-je lors de la commande. « Et pour vous ? » demande-t-il à PF, me lançant un clin d’œil. Les carpaccios aux copeaux de parmesan sont délicieux et après le café, le patron déboule avec une bouteille de rhum arrangé au gingembre. Je siffle mon verre et celui de PF, et le troisième qu’il me ressert. J’ai un truc à fêter : le lendemain, je décolle pour une mission de 15 jours en Martinique.  

Commentaires

  • Bon voyage ! Et merci pour l'adresse... (du café, pas de la boutique)

  • Gaspard,
    Ah, tu ne rentres pas dans un 90C, toi non plus ? ;)
    C'est un endroit sympa, le genre de café où l'on peut s'assoir seul et ne pas s'ennuyer une seconde.

Les commentaires sont fermés.