Après avoir failli me faire foutre en l'air par un cycliste, à à peine sortie du métro, arrivée 9h57 devant la porte de M. Herse, sur la Chamissoplatz. C'est drôle, l'immeuble est assorti à mon pyjama.
Nous sortons boire un café à l'Espresso lounge sur la Bergmannstrasse. A l'intérieur, l'ambiance est étonnante. Les clients sont planqués derrière des journaux, nous nous installons et mangeons un cheesecake et F., un sandwich aux céréales et filet de dinde. Après une sieste de 2 heures, (ben oui, on s'est un peu levés à 4h30!), nous prenons la direction de Mitte, centre de la ville et centre historique, et retrouvons la Marheinekeplatz que nous avons traversé le matin, et sur laquelle j'ai furtivement admiré l'Eglise de la Passion rouge. Sur cette place, l'un des derniers marchés couverts de la ville. Je me fais charrier parce que je m'attable devant un chou farci et purée de pommes de terre après avoir déclaré ne pas avoir faim du tout.
Un petit détour par Sudstern et nous passons devant le musée Juif et son impressionnante annexe, construite par l'architecte auquel on a, depuis, confié le projet Ground Zéro à Manhattan. Ce qui frappe tout parisien à Berlin, c'est le calme des rues. Celles-ci sont bien plus larges qu'à Paris, les immeubles moins hauts et surtout il y a beaucoup moins de circulation donc pas le vacarme dont nous souffrons tous.
Nous voici maintenant sur la Friedrichstrasse et la densité humaine se fait plus importante. Sur cette avenue, beaucoup de sociétés, de boutiques et le fameux checkpoint Charlie, planté au milieu de l'avenue. A cet endroit chargé d'une douloureuse histoire et rempli de touristes, des panneaux retracent l'histoire du mur qui sépara l'Allemagne en deux pendant 28 ans.
Nous voici sur la Gendarmenmarkt, une très jolie place qui doit son nom à un régiment prussien de huguenots français qui s'y établit et pratiquait son culte dans la Franzosischer Dom, à laquelle fait face la Deutsche Dom, très jolies églises à coupoles quasi-identiques.
Sur Unter den Linden, nous avisons la banderole de l'Opernpalais recommandé par Magda. Il doit être bien agréable, par beau temps, de déguster une pâtisserie sur la terrasse. Aujourd'hui il fait froid, nous entrons donc dans la salle et nous plantons devant le comptoir où s'étalent des patisseries raffinées et colorées, serties de cerises, plaques de chocolat et massepain. Je choisis un gâteau mousseux au citron et yaourt et les garçons, des Forêt-Noire. Cet endroit au charme désuet me rappelle, en plus petit, Angelina. Nous mangeons nos gateaux en buvant des Grose Schokolade. La comparaison s'arrête là car les prix y sont tout à fait abordables, contrairement au salon de thé de la rue de Rivoli (4€80 pour le chocolat).
En sortant nous nous retrouvon devant l'université Humboldt où Karl Marx et Engels étudièrent et où Albert Einstein enseigna. Nous reprenons l'avenue Unter den Linden (littéralement "sous les tilleuls"), une promenade qui reliait le domaine de chasse de Tiegarten à la porte de Brandebourg. J'ai beaucoup aimé flâner sur cette avenue, certes très fréquentée. Des jeux de lumière y sont installés et les spots rouges, jaunes et verts posés au pied des arbres donne aux feuillages beaucoup de féerie. Certains immeubles sont éclairés aussi, le summum étant la porte de Brandebourg, sur la Pariserplatz, tour à tour rouge, bleue, verte ou violette. Lorsqu'on passe dessous, on aperçoit, au loin, la coupole de verre du Reichstag.
Le soir, métro puis une savoureuse soupe turque au boulghour, poulet et lentilles au Knofi, un restaurant turc chaleureux où les marmites de soupe fument le long des fenêtres, sur Bergmannstrasse. Ce soir, nous ne ferons pas la fiesta.
Note : Pas de photos sur ce billet car impossible de remettre la main dessus. On verra ça à mon retour à Paris (ah oui, je suis à Casablanca depuis hier soir, au fait et on n'est pas le 22 octobre mais le 3 novembre depuis quelques minutes...) Si vous n'arrivez plus à suivre, c'est normal, moi non plus ...
Commentaires
Tu prends le métro en pyjama ?
On se fait une formation perso devant un choco à ton retour ! :-)
Hervé,
Ouais ! A 5h, j'étais pas bien réveillée, j'ai oublié de m'habiiler ! :p
Boug',
Yep. Grosse frustration. :p