Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Berlin jour 2

Ce matin, en sortant de notre joli bâtiment, l'animation règne autour du square de la place. C'est jour de marché et les familles sont attablées sur les pavés, sous le soleil et un ciel bleu comme la mer. Je m'arrête devant une vitrine derrière laquelle se pavanent des bretzel dorés que je prends en photo. "Et pourquoi ces photos? demande le jeune vendeur. J'ai rêvé de mes bretzels. Pourtant ils sont bien meilleurs en Allemagne du sud, répond-il. L'Allemagne du sud, est-ce que ça serait la région de Stuttgart? Tout à fait ! Ah oui, c'est là que j'ai grandi, et c'est vrai qu'ils y sont délicieux!". Les bretzels du jeune homme ne valait pas ceux que j'ai dévorés au petit déj chez Beate mais il était charmant.

Plus loin, D. a jeté son dévolu sur une une gaufre caramélisée à la pomme. Dans le square attenant, des enfants jouent, bonnets en laine vissés sur le crâne. Nous longeons le square et nosu perdons sur la rue Fidicinstrasse, découvrant un château d'eau tout pimpant sous le soleil et un théâtre anglais. Puis nous remontons Zossener str., traversons le Landwehr canal que nous longeons. Sur l'eau, les avirons sont remplis de caisses de bière et les palmipèdes batifolent joyeusement. 

Au bout du chemin, à gauche, nous admirons de superbes immeubles biscornus avant de rejoindre ce que notre guide appelle le "Kreuzberg alternatif". Dans le quartier turc, juste après le restaurant Hasir, nous nous retrouvons pris dans une manif anti-nucléaire tout à fait pacifique, avec poussettes et banderoles. Nous atteignons la Mariannenplatz. Dans un ancien hôpital reconverti en centre culturel et ateliers d'artistes béthanien, je reste songeuse devant cette phrase : "Did you travel here to get to know people or to be where nobody knows you ?"

La faim se fait sentir et nous profitons de l'aubaine que sont les petits-déjeuners berlinois servis jusqu'à 16 heures pour nous réfugier dans un café. La plupart des cafés proposent des petits-déjeners de différents pays : Turquie, Angleterre, USA, France. Je choisis la version turque, avec feta, olives noires et oeufs brouillés à la tomate. Délicieux et tout ça pour moins de 8€.

P1030008.JPG

Au Gorlitzer Park, les promeneurs sont emmitouflés dans les plaids généreusement mis à disposition sur les bancs du café qui s'est installé dans une gare désaffectée.

P1030013.JPG

Sous un tunnel bleuté, nous traversons maintenant la Spree pour rejoindre l'ancien Berlin-Est, à hauteur d'un bâtiment qui me rappelle l'Institut de Monde Arabe parisien. Là se trouve le plus long vestige du mur, la East Side gallery, couverte de grafittis.

P1030031.JPG

P1030035.JPG

P1030036.JPG

P1030045.JPG

2010-10-23_18_22_45.jpg

La nuit est tombée et c'est l'heure de l'apéro. Le bar de Barbie est encore fermée, nous nous installons donc au Cake Bar, sur la Schlesische strasse où la serveuse douce mais indubitablement ferme fait fantasmer F., qui n'en est toujours pas revenu qu'elle lui ait remplacé son coktail à 4€50, qu'il a renversé, pourtant aux 3/4 vide, sans doute sous le coup de l'émotion.  Au Cake Bar, on se sent bien, la musique est bonne et les canapés juste défoncés comme il faut. Je découvrirai à la fin de mon séjour que le Cake Bar figure parmi les adresses fétiches de Miss Platnum. En face, au bar de Barbie, deux brunes se roulent des pelles. "J'aimerais bien qu'une femme me dévore des yeux comme ça", dit D. 

Le chemin est encore long jusqu'à la Chamissoplatz et nous prenons un taxi jusqu'à Bergmannstrasse où nous dînons dans un mexicain sans intérêt avant de boire un café dégueulasse au Foodo. Extinction des feux.

Commentaires

  • Elles sont belles tes photos (retrouvées ?) Berlin effectivement semble bien agréable, la compagnie charmante j'aurais bien une remarque sur le "dévorage" mais je la garde pour nous ; -)

  • Boug',
    Non, pas retrouvées, on verra ça à mon retour ! :)

Les commentaires sont fermés.