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Une soirée au bar Ras, avec Fernando

Après une bonne sieste pour me remettre de mes émotions sur les pistes de la Sierra Nevada, je prends le n°7 et descends à l'arrêt ... Comme je le craignais, mes mollets et mes cuisses sont douloureux et j'ai décidé de passer la soirée dans le quartier d'Albayzin, dont le charme m'a séduite, comme tous.

De là, je marche jusqu'à la plaza Larga, que je connais bien maintenant, et achète quelques douceurs pour le petit-déj du lendemain. Je prends la cuesta Maria de la miel, me perds un peu dans les ruelles tortueuses, m'arrête au son de la Bohème qui s'échappe d'une fenêtre et atteins le mirador San Nicolas, vanté pour la vue inégalable qu'il offre sur la Alhambra. En contrebas, des personnes sont installés en terrasses de cafés.

De là, je descends jusqu'au carril San Augustin car j'ai le projet de diner au restaurant Terraza Las Tomasas. Hélas, il n'ouvre qu'à 20h15, je continue donc la balade en attendant. Celle-ci me mène jusqu'à la pena La Plateria, un endroit historique où l'on donne des spectacles de flamenco. B. m'apprendra le lendemain que c'est un endroit très ancien, et que c'est là que fut organisé, par Federico Garcia Lorca et .Manuel de Falla, le premier concours de flamenco.

Maintenant que je suis là, je vais aller me jeter un petit gorgeon dans un bar recommandé par mon guide. Hélas, encore hélas, le 1889 est fermé et le paseo de los tristes porte bien son nom. C'est qu'on n'est qu'en février, et les promeneurs sont rares à ce bout de la ville.

Je remonte la rue en direction de la plaza Nueva et m'arrête au Ras bar, un endroit sombre dont les jambons supendus m'avaient déjà fait de l'oeil le soir de mon arrivée.

La salle, quasi déserte, distille du flamenco. Je m'installe au comptoir et commande un verre de vin. Le serveur, très classe comme la plupart des hommes espagnols d'âge mur, dépose devant moi un tapa de jambon et engage la conversation. Un verre de vin, puis un autre, le flamenco, les tapas qui se succèdent, finalement, je passerai la soirée là à discuter avec Fernando. Il est originaire de Barcelone mais vit à Grenade depuis très longtemps. Sa grand-mère, qui s'est réfugié quelques années en France pour fuir Franco, trône en photo sur un mur. Lui-même y a passé quelques jours il y a 20 ans, et se souvient que dans les cafés et restaurants, on le servait sans lui adresser la parole. Nous parlons voyages et politique, tombons d'accord sur le constat que la politique est décevante partout en Europe. Quand je dis à Fernando mon projet d'aller à Cadiz, il assure que c'est là qu'on trouve l'Andalousie la plus pure.

Vers 23h30, je salue Fernando. J'ai raté le dernier bus et hèle un taxi sur Gran Via de Colon. "C'est une belle maison qu'a ton ami" dit-il en me déposant.   

Commentaires

  • Coucou Fiso !

    Ça a l'air bien ces vacances espagnoles!! Profite bien!!

    Je m'absente une semaine (et je n'ai pas de mots d'excuse mais des taches de rousseur qui sont de sortie à cause du soleil jordanien) et c'est quoi tous ces articles!! Cool!!
    Je vais avoir de la lecture et là tu me poses un problème : j'ai 550 emails pro à lire... de préférence avant ce soir... Bon le choix est vite fait, je te laisse deviner ;-)
    Bises

  • Hey ! Mon Auvergnate complètement déglinguée ! :p
    Je devine ... tu as bien raison, on n'est pas là pour se faire chier, bordel ! (tu liras tes mails pros au boulot, c'est fait pour ça !)
    PS : ON se voit à mon retour ? On aura plein de choses à se raconter !!!!

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