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La Cartuja

Ce matin, je vais visiter la Chartreuse de Grenade, une autre curiosité conseillée par B., qui ne l'a pourtant pas encore vue. Je prends l'habituel bus n°7 qui me laisse à une centaine de mètres de la Chartreuse, ordre fondé par saint Bruno près de Grenoble (je l'ai visitée à l'occasion d'un colo à Vimines, en Haute-Savoie) et qui n'est plus habitée depuis 1835.

Une imposante bâtisse se dresse en haut d'un escalier de pierre. Autour d'un patio, je visite le réfectoire des moines, pièce austère seulement meublée de longues tables de bois et de bancs, l'ancienne chapelle et surtout, clou du lieu, le sanctuaire et la sacristie. Le premier se trouve séparé du temple par une porte en cristal de Venise et renferme des trésors baroques.

Au sol, des marbres noirs, blanc, rouges et gris-bleu. Dans chaque angle, des statues de saints, sur les côtés, des "oculos" et au centre, un tabernacle de marbre soutenu par 8 colonnes noires salomoniques. Peint sur la coupole, on retrouve saint Bruno en Hercule. Les photos sont interdites mais à l'instar d'autres visiteurs, j'en ai pris deux.

Grenade fév 20126.jpg

 

Le sol de la sacristie attenante est lui aussi en marbre brun et blanc de Lanzaron. Elle est également meublée de pièces de marquetterie délicates serties d'ébène, de marbre, matériaux qu'on retrouve aussi sur les portes. Dommage que je n'ai pas pu prendre des photos pour vous les montrer.

A la sortie, ma bottine droite glisse sur une marche et plonge et tombe sur un genou, montrant, il me semble au vu de la petite jupe qui me couvre, mes fesses au vieux monsieur qui est derrière moi. Heureusement, ma chute a échappé au groupe de jeunes qui prend le frais sur les marches. On se console comme on peut.

Je reprends le bus n°7 jusqu'aux abords de la cathédrale et pénètre dans le Corral del Carbon, ancien caravansérail du 14ème siècle, transformé ensuite en auberge pour charbonniers, d'où son nom. Juste à côté, il y a la Corrala del Carbon où B. m'a emmenée boire un verre, peu après mon arrivée.

Après la découverte du quartier autour des places de Bib-Rambla, Trinidad, Pescaderia (une petite faible pour cette dernière), un détour par le café Poe, qui hélas n'est ouvert que le soir, je me sustente et me désaltère à la terrasse de Guerrero (1,90€ pour un demi et un tapa de jambon et roquefort) puis rentre pour m'offrir la sacro-sainte sieste andalouse. Il est 14h30 et un bandeau lumineux affiche 29°C ...

Commentaires

  • Dis donc, c'est fini cette manie de montrer ton arrière train à tout bout de champ? :-)
    (mais bon, c'est généreux de ta part vàv de ce vieux monsieur).
    chouette tous ces billets ensoleillés!

  • Zoum',
    Morte de rire ! Ma générosité me perdra ! ;)

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