Depuis quelques semaines, mes dimanches ont pris une routine fort agréable.
Vers 11h45, je monte dans un bus qui me dépose devant la piscine du Kremlin-Bicêtre. Je suis dans l'eau aux alentours de 12h15 et nage 45 minutes en moyenne, parfois 1 heure. Vers 13h30, je traverse le marché du KB et m'arrête à mes stands préférés.
Celui des femmes maghrébines, tout sourire dehors, qui cuisent des crêpes à trous, des pains maison tout chauds et vendent de savoureux petits sandwichs.
J'avais trouvé leur nom sur internet mais hier quand je leur ai demandé un batbout, elles ont désigné un pain rond nature.
- Et ça c'est quoi ? leur ai-je demandé en pointant les mini-sandwichs.
- Des fricassés, ont-elles répondu.
Soit. Je leur achète donc, chaque dimanche maintenant, un "fricassé" au thon et olives vertes, histoire de me tapisser un peu l'estomac après la piscine et avant l'apéro.Pour la recette, c'est là, par exemple.
Ensuite, je m'arrête chez quelque maraîcher où je me leste de figues, avocats ou autre envie. La semaine dernière, j'ai acquis une belle tranche de pastèque et réalisé une recette devant laquelle je salive depuis des années : gelée de pastèque à la canelle, pistache, orange confite et chocolat. La recette est complètement foirée, la gelée n'a jamais prise. Il faut dire que j'ai réduit la quantité de sucre de moitié. Et je pense que le chocolat devait rester dur, hors le mien a fondu.Ceci étant dit, je ne suis pas fan du chocolat qui gâche la fraîcheur de la pastèque.
Bref, je vais devoir me taper des dizaines de cubes liquides de pastèque. Et réitérer l'expérience avec des recettes plus épurées, comme celle de Viviana, blogueuse disparue trop tôt, à moins que je ne m'aventure dans une version salée pour l'apéro.
Pour finir, je stoppe chez un boulanger qui vend un assortiment de natas toutes plus délicieuses les unes que les autres : nature, aux poires, au chocolat et praliné, et hier au curacao. En prime, il m'offre une crêpe au sucre à chaque fois.
A la Comète, je retrouve Nicolas, le nez sur son I-Phone ou dans un verre. Mais pas hier. Il était en route pour la Bretagne, m'a invitée à appeler Tonnegrande, visiblement rentré de Guyane, lequel m'a répondu à ... 19h30.
Que vais-je faire sans toi, Nicolas ? Les copains ne sont pas foutus de prendre la relève !
Commentaires
Dimanche prochain, je serai lâ !
Nicolas,
Pas moi ! Rendez-vous le dimanche suivant ! :)