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oh!91 - Page 5

  • Demaison s'envole

    a57243d155cd78d6db32c6fb22447147.jpgVivement que la journée se termine !

    Heureusement que je me suis marré hier soir, parce qu’aujourd’hui c’était pas la même …

    Ben oui, hier soir, malgré des loupés dans mon agenda (désolée pour le lapin, JM, c’est moi qui paie le resto mercredi prochain),  j’ai retrouvé Giao, Dr Butterfly et Nico au Casino de Paris pour assister au décollage de Demaison, comique inconnu de moi. Dans la rue, en les attendant, je reconnais Guy Bedos. Très bel homme, la classe, si j’avais son âge …

    Au bar, une belle blonde élancée aux yeux bleus : Gabrielle Lazure.

    Et puis, dans la salle, à côté de nous … Gad Elmaleh. Pas mal, mais je préfère Guy.

    La première partie est assurée par Christophe Guybet qui a commencé très fort par un sketch sur un homme poilu qui va se faire faire une épilation intégrale dans un institut. A mourir de rire. Vous savez pourquoi l’esthéticienne appuie sur votre cuisse quand elle arrache la bande de cire ? Pour pas que la peau parte avec !

    Suivait un autre numéro sur le mirage 2000, ce monsieur a un jeu de scène et de bruitages étonnant.

    Vint ensuite Demaison et j’ai beaucoup, beaucoup ri de ses personnages, notamment, comme les 3 /4 de la salle, en découvrant Bittou le castor. Touchée aussi par la grâce de Demaison quand il danse, classique ou mambo, il est touchant de maladresse, et tellement loufoque ! J'ai bien essayé de reproduire son chassé sur le côté en rentrant mais ...

    Merci encore, Giao, pour l'invitation !

    Après ça, j’ai bien dormi, en tout cas beaucoup mieux qu’un autre qui a passé sa 2ème nuit blanche à écouter le carillon d'une église de Saragosse égrener les quarts d’heure …

  • La question humaine

    f482be6d057dff94211a46080431fd8a.jpgHier soir, j’étais invitée à l’avant-première du film « La question humaine » au cinéma Le Luxy d’Ivry sur Seine. Juste avant, nous avons dîné dans un restaurant libanais à 2 pas du métro, le « Al Dabka ». Après avoir siroté un arak sur la terrasse au soleil, j’ai laissé mon compagnon, fin connaisseur de la cuisine libanaise, choisir un mezze succulent  composé d’ailes de poulet au citron, humous, feuilletés, caviar d’aubergines.

    « La question humaine », de Nicolas Klotz, adapté du roman de François Emmanuel, réunit des acteurs talentueux qu’on ne voit que trop rarement : Mathieu Amalric, Michael Lonsdale et Jean-Pierre Kalfon parmi d’autres.

    La trame ?

    Simon est un psychologue en ressources humaines qui fait la fierté de son entreprise, multinationale pétrochimique, depuis qu'il a réussi à virer proprement des centaines de salariés inutiles. La nouvelle mission qu'on lui confie sera moins simple : enquêter sur le cas troublant et troublé de Mathias Jüst, vieux boss chez lequel ses pairs soupçonnent un début de dangereuse dépression. Très vite, en pénétrant dans la nuit d’un homme, Simon entre dans la sienne : une nuit hantée par les spectres de l’Europe contemporaine.

    Avant la projection, le réalisateur a expliqué que le film avait été tourné dans une usine de Vitry sur Seine ; c’est sur la vue de cette usine que s’ouvre la première scène du film, avec en fond sonore des bruits de métal. On pénètre tout de suite dans un univers froid et gris. La constante du film, c’est l’absence de couleur et de sourires. Tous les personnages sont vêtus de noir et arborent des visages fermés. L’impression d’être dans un nid de corbeaux lugubres. Quelques scènes dont je n’ai pas compris le message, comme celle de la rave ou de la ballade en bateau, la nuit. Et puis, au fur et à mesure, le rideau qui glisse et découvre les traumatismes d’enfants et la honte qu’on porte, sous le poids de l’héritage familial. Le passage où Simon lit la fiche technique de 1942, qui par l’utilisation de termes dénués d’humanité, donne la nausée.  

    Quelle résonance ont les mots de Simon, dans notre monde capitaliste où on parle d’êtres humains comme de machines : problèmes, planification, rendement, marchandises, investissement ! Où l’on pousse à sans cesse se surpasser et où ceux qui ne correspondent pas à la fiche produit sont exclus du système.

    Après la projection qui dure 2h20 (sans qu’on s’impatiente), nous avons assisté au débat. C’est une chance de découvrir les motivations du réalisateur et de pouvoir lui poser des questions. Nicolas Klotz a alors expliqué qu’il avait voulu montrer à quel point la Shoah avait été la matrice du monde industriel contemporain. Pour lui, cette extermination à grande échelle fut l’acte fondateur de la modernité. Le pouvoir aujourd’hui est entre les mains des pères, dont certains ont eu du sang sur les mains ou un comportement douteux pendant la seconde guerre mondiale. Nicolas Klotz met en lumière cet héritage à travers le langage utilisé aujourd’hui.

    J’ai particulièrement eu plaisir à retrouver à l’écran Michael Lonsdale. J’aime le visage de cet homme. f4d92fb7786e484ebd929ac4df95b18d.jpgUn bref embarras quand O. a pronocé son nom à la française alors que je lui donne une intonation anglophone (bien plus sexy) mais en fait, mon intuition était la bonne. Michael Lonsdale est né de père anglais. Dans « La question humaine », il est tout simplement bouleversant. Un grand acteur !

    Al Dabka (restaurant libanais)

    1 bis rue Robespierre

    94200 Ivry sur Seine (tél : 01.46.58.56.56)

  • Arrosé ...

    Reçu ce SMS aujourd'hui à 13h, d'un ami qui se trouvait à la fête de l'Huma, avec lequel je partage, entre autres, le goût des bonnes choses :

    "Le me bois un coup de Sancerre à va santé au stand du Cher"

    Vu les fautes de frappe, y'avait guère plus que le Sancerre qui était frais ....