Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ça s'arrose

  • Festival de l'Oh!

    Ca y est, c'est reparti, comme chaque année depuis déjà 2 ans, en ce qui me concerne, le Festival de l'Oh! se tient sur les berges franciliennes de la Seine, de la Marne et même de l'Yerres, les 12 & 13 juin prochains.

    L'invitée d'honneur, cette année ? C'est nous, les filles ! LA FEMME ! Un peu que j'vais y aller !

    En tout, 14 escales où on fera la fête : Saint-Ouen, Paris-Bercy, Ivry/s/Seine, Alfortville, Choisy-le-Roi, Villeneuve Saint-Georges, Créteil, Champigny/s/Marne, Joinville le Pont, Bry/s/Marne, Neuilly-Plaisance, Neuilly/s/Marne, Gournay/s/Marne et un petit nouveau, Périgny/s/Yerres.

    Il y aura des promenades commentées, des balades à vélo, des activités nautiques, de l'art joué, chanté, dansé, exposé, des croisières vraiment pas chères (2€), des débats, des spectacles sur l'eau.

    Cette année aussi, des invités prestigieux : Titouan Lamazou qui exposera ses portraits de femmes du monde à Bry/s/Marne, l'orchestre symphonique du RSO qui emplira l'air de ses mélodies à Ivry/s/Seine et Alfortville.

    Si vous ne connaissez pas ce merveilleux festival populaire, vous pouvez toujours lire mon billet sur l'édition précédente. C'est une manifestation joyeuse, qui ravit les enfants de 7 à 77 ans et en plus vous ferez un geste solidaire.

    Je vous ai inséré quelques liens, ci-dessus, pour vous donner l'Oh! à la bouche. Pour accéder au programme complet, il vous suffit de cliquer sur l'affiche colorée, là, à gauche.

    Moi j'y serai bien sûr, avec mon amie Boug', et si vous avez envie de nous y croiser, vous avez mon mail dans la colonne de gauche.

    J'ai déjà repéré un stand qui va lui plaire, quand à moi, je vais me fier à ce qu'on m'a soufflé au creux de l'oreille : Eau de là à Champigny, Mama Riverside à Paris-Bercy, Le Rêve de Vénus à Créteil.

    Je ne sais pas comment j'irai, à pied, en vélo ou à la nage, mais j'y serai ! Et vous ?

  • 1 an déjà !

    Un an aujourd'hui que j'ai commencé le boulot dont je rêvais. Le résultat d'un bilan de compétences dont je ne dirai jamais assez à quel point il a été un formidable déclencheur, suivi de 3 années de recherches. Ca fait un an qu'invariablement, à la question « Et le boulot, ça va ? » je réponds « Je suis ravie ! ». Comme en amour, il suffisait juste de trouver le bon ...

    Ce soir, de ma chambre d'hôtel à Montpellier, j'ai envie de faire le bilan de cette année. De vous raconter pourquoi j'aime mon boulot, ce qui, après des années d'errances utiles, est une chance que je savoure à sa juste valeur.

    Je ne m'ennuie jamais : chaque semaine, je pars aux 4 coins de la France et je forme sur des outils différents. Si le programme de mes formations reste sensiblement le même, mes stagiaires sont, eux, uniques. La plupart du temps, je m'y attache, parfois ils me gonflent sérieux. Comme ce type - marié - qui a tenté tant bien que mal d'obtenir mon numéro de portable et croit sérieusement qu'on va aller dîner ensemble à ma prochaine visite.  

    Je me sens valorisée et utile : nous avons la chance d'être toujours bien accueillis par nos stagiaires. En effet, nos formations sont souvent attendues car elles facilitent le quotidien de mes stagiaires et les valorisent. J'aime l'outil sur lequel je forme, eux sont demandeurs et je suis vraiment fière de moi quand je les quitte en les sentant parfaitement autonomes.

    Je conduis régulièrement : j'ai toujours aimé conduire et en province, je redécouvre ce plaisir qui n'en est plus un à Paris. Partout où j'arrive, une voiture de loc m'attend et le soir, après le boulot, je fais CE QUE JE VEUX. Conduire me détend de ma journée enfermée devant un écran, alors je balance un de mes CD fétiches (Wax Tailor ou Trouble Man de Marvin) à fond la caisse et je file manger des fruits de mer sur le port de Roscoff, m'allonger au soleil sur la plage de Sète, ou encore j'en profite pour rendre visite à mes amis à Tours, Nantes, Montpellier ou Port la Nouvelle.  

    Je suis autonome : ahhhhhhhhh ! quel pied, putain, de bosser seule ! Je n'ai plus à composer avec des petits chefaillons puants qui tiennent ta carrière entre leurs mains, ni à supporter les sautes d'humeur des collègues. D'ailleurs, si ma boss a des défauts, on ne peut pas lui reprocher un manque d'implication ni de reconnaissance. Maternante, elle a d'abord pris mon indépendance revendiquée pour de la distance et puis elle m'a a comprise, je crois. Aujourd'hui que j'ai gagné sa confiance, j'organise mes formations comme je le souhaite, je n'ai pas de comptes à rendre à part la satisfaction de mes clients et si ceux-ci sont difficiles, je n'ai qu'à prendre sur moi pendant quelques jours et ensuite, hasta la vista !

    Je visite du pays  et je m'oxygène enfin en faisant du sport : j'ai sérieusement amélioré ma connaissance de la géographie française, en particulier celle de la Bretagne que je connaissais si mal. Saint-Malo et Brest, pour moi c'était dans le même coin, avant. Et puis, ça n'a pas pu vous échapper, je me tape de ces putains de gueuletons aux frais de la princesse ! Du coup, pour compenser, j'en profite pour jogger en plein air ou boire la tasse dans les piscines de France et ça c'est très appréciable aussi.

    J'aime de nouveau Paris : bon, je l'ai toujours aimée, cette magnifique et insupportable jungle urbaine mais davantage encore, maintenant que je n'y suis plus que 3 jours par semaine. En revanche, mes plaisirs ont changé : finis les week-ends à droite et à gauche et les restos à gogo. Je  n'arrivais pas à me poser plus de 5 minutes, je peux désormais passer un week-end complet sans mettre le nez dehors  - sauf  pour mon sacro-saint jogging du dimanche matin - et j'ai retrouvé le plaisir de faire des petits plats. Faut dire que chez moi maintenant, on trouve des produits, sous forme solide ou liquide, de presque toutes les régions de France. Alors quand les copains me lancent un « on se fait un resto ? », je réponds souvent « oh non, ras-le-bol, vous venez à la maison, j'ai un super tripoux ! »

    Seule légère ombre au tableau (ben oui, on est pas dans un mélodrame américain où tout est rose, quand même !) : c'est sympa la pancarte avec mon nom dessus mais merde, quoi .... j'aimerais bien être attendue par autre chose qu'un taxi quand je sors, à la nuit tombée, d'une gare ou d'un aéroport, ma valise à la main, avant de rentrer chez moi, seule.