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je hais les bagnoles

  • Ras le casque !

    311060449.jpgCoup de gueule n°1 (par ordre chronologique) :

    Contre le sombre connard frustré du slip (et encore, j’épargne à vos chastes oreilles les termes dont je l’ai abreuvé, dignes de Bonnemine, la femme du poissonnier dans Astérix…) qui, sans doute excédé d’être bloqué dans les embouteillages et me voyant apparaître dans son rétroviseur gauche, a eu la lumineuse idée d’ouvrir sa portière alors que j’arrivais à sa hauteur.

    Il pleuvait, les pavés étaient glissants, j’étais en descente et me laissais glisser, insouciante, toute au bonheur d’arriver au terme de mes 6 kms de pédalage quotidien.

    Toutes les conditions étaient réunies pour faire faire un beau vol plané à la petite Fiso. Monsieur n’a dû trouver que ce genre d’amusement pour éveiller le semblant d’asticot recroquevillé dans son caleçon défraîchi. Seulement, la petite Fiso croise tous les jours des connards dans son genre et elle a appris à toujours laisser une distance de sécurité entre son vélo et les portières. Sa méchanceté gratuite m’a juste rempli de tristesse pour la fin de la soirée. Je n’y peux rien, je n’arrive pas à m’y faire …

    Coup de gueule n° 2

    Décidément, je ne sais pas ce qu’ils avaient tous en début de semaine…

    Le coup de gueule n° 2 est contre un autre connard qui roulait dans sa fourgonnette dans la file de gauche, à côté de moi et entreprit d’engueuler copieusement un autre cycliste me précédant. Celui-ci tapant la fuite, notre homme s’en prit à moi et me désigna avec irritation la bande sur le trottoir, à tort appelée piste cyclable, que je boycotte pour les raisons déjà évoquées ici. Comme j’ai quelques qualités pédagogiques, tout en roulant à sa hauteur, je lui expliquai pourquoi je m’étais résolue à  pédaler sur la chaussée, dans la pollution et les bagnoles. Très vindicatif, ce gentleman m’abreuva d’un « Tu veux que je m’arrête ? ». Ce à quoi, ma grande gueule légendaire ne put s’empêcher de répondre par un défi assorti de menaces avant que nous nous abreuvions d’insultes du plus bel effet et que je le plante, éructant et vitupérant, dans les bouchons. 

    PS : Je préviens d’ores et déjà ceux de mes lecteurs/lectrices qui voudraient, mûs par une compréhensible inquiétude quand à mon délai de survie dans la jungle urbaine, me dissuader de circuler à vélo dans Paris et proche banlieue : c’est une démarche inutile. Cycliste de la première heure, bien avant que les Vélib' soient à la mode, je m'accroche à mon guidon, quoi qu'il arrive. J’espère juste que si un jour je devais me faire renverser, j’aurai le temps d’envoyer par sms le n° de la plaque fautive à un de mes proches.

  • Au pays du klaxon

    Soit je développe une réaction allergique de plus en plus aiguë aux abrutis qui ont le doigt vissé sur le klaxon, soit effectivement cette semaine, la circulation étant particulièrement difficile dans la zone de Paris-Sud, il ya eu recrudescence de l'utilisation d'avertisseur sonore.

    Bref, excédée par ce tintamarre,et désolée pour les pauvres gens qui habitent sur les avenues du Général Leclerc (Paris 14) et Romain Rolland (N20) je me suis surpris hier à engueuler un automobiliste qui me klaxonnait allègrement dans les oreilles alors que j'attendais sagement que le feu m'autorise à traverser. Du coup, quand son feu est passé au rouge et qu'il s'est retrouvé comme un con, je lui ai jeté un vengeur "allez ferme-la, maintenant t'es au rouge, bien fait pour ta gueule!". Z'ont le don de me faire sortir de mes gonds (faut dire que je suis pas longue à démarrer).

    Sinon, je me posais une question. On a tous suivi les mêmes leçons sur le code de la route, non ? Il me semble qu'il était précisé qu'à un carrefour on ne démarrait au feu vert que si la voie était libre. C'est à  dire qu'en cas de bouchon, on ne s'encastre pas comme un demeuré dans la voiture de devant mais on attend sagement que le carrefour soit dégagé quitte à  sauter un tour (le feu repasse au rouge). En plus, comme ces messieurs dames sont super excédés, ils sont tous ... oserais-je ? oui ! ils sont donc tous "bite à cul" au point que parfois mon petit vélo profilé n'arrive pas à se faufiler entre pare-chocs et pots d'échappement. Pour info, la seule fois de ma vie où j'ai vu cette règle du code de la route respectée, c'était en Irlande, je me suis même demandé ce qui se passait tellement c'était surprenant. Et je peux vous dire, ça fonctionne ! Alors je suis désolée mais je pense que dans les grandes villes, ça pourrait être bien de faire un petit rappel civique, car entre l'usage du klaxon qui est interdit en ville sauf en cas de danger et cette habitude débile aux carrefours qui gêne la circulation, il me semble que quelques agents de la circulation voire quelques prunes bien senties remettraient tout le monde d'aplomb.