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taxco

  • De Taxco à Pie de la Cuesta

    Le matin du 4èmejour, mon frère et moi nous levons tôt pour visiter la ville de Taxco, sa paroisse en pierre rose, son musée d’art, guidés par une charmante vieille dame et prendre des photos. Taxco est une jolie ville mais la circulation y est dense. Après que mon frère ait acheté quelques bijoux en argent, nous prenons la route pour Pie de la Cuesta , a 10 kms d’Acapulco. Fred veut nous montrer Acapulco mais nous a confié qu'il se demandait pourquoi les gens y venaient si nombreux. L’arrivée à Acapulco se fait dans le bruit et la pollution. Je me sens oppressée et me demande  quelques instants ce que nous sommes venus foutre là. Heureusement, nous quittons vite la ville pour nous engager dans les hauteurs et atteindre Pie de la Cuesta et le havre de paix de l'hotel Nirvana, à 50m de la plage.

    Nous prenons une chambre avec hamac sur le balcon, face à l’océan, un bonheur pour les oreilles que le rugissement des vagues.  Le soir, nous dînons de poissons – je prends un ceviche - sur la plage, au restaurant Coyuca 2000, bercés par les chansons d’amour del señor Félix, un vieux tout sec aux cheveux blancs, sur sa guitare.

     

     

  • De Mexico à Taxco - jour 3

    Après un tlacoyo pris sur le pouce au coin de la rue, je descend dans le souterrain du métro Chapultepec pour passer sous la place et ressortir dans le bois de Chapultepec. Ce parc, le plus grand d'Amérique Latine, a des airs de bois de Boulogne avec ses lacs et son embarcadère. Je me fais arrêter par Guillermo, un adolescent qui souhaite m'interviewer en anglais, pendant que sa copine filme. Les enfants aiment parler anglais avec les étrangers. Après cette agréable balade, me voici devant l'énorme tête olmèque posée à l'entrée du musée national anthropologique. Fred nous a exhortés à le visiter dès le début du séjour pour avoir une idée des différents peuples ayant fait l'histoire du pays et mieux comprendre les sites que nous verrions ensuite. Chaque salle du musée, baignée de soleil, ouvre sur des jardins extérieurs. J'ai particulièrement apprécié la salle Teotuhuepec, qui raconte l'essor de ce site visité la veille, la salle Mexica, qui montre des vues de la ville de Mexico, fondée par les Aztèques, et la salle de la civilisation Olmèque et ses étonnantes statues rieuses. 

    Sur le chemin du retour, je me fais gentiment glisser des "preciosa", chose à laquelle je n'ai pas droit quand je me balade avec les garçons. Arrivée à l'appart, on fait les valises et on part. Pas de chance, on est partis plus tard que prévu, c'est l'heure du déjeuner et nous mettrons près de 2h à sortir de Mexico. Fred nous explique que chaque rue s'appelant "rio" signale la présence passée d'une rivière. A la sortie de la ville, nous apercevons l'immense CU, "Ciudad Universitaria", université plus réputée que la Sorbonne, qui fait 4 fois la taille de la fac de Nanterre et possède sa propre équipe de football, Los Pumas.

    Nous prenons la direction d'Acapulco et attaquons la montagne. Le ciel est d'un gris épais, le soleil baigne la végétation luxuriante et la lumière est magnifique. Nous traversons Cuernavaca, une ville prisée des Américains pour son climat doux. Dans la voiture, Nina berce mes oreilles sur "Mr. Bojangles". La nuit commence à tomber et nous sommes encore loin d'Acapulco (260 kms). C´'est alors que Fred s'exclame "Et si on dormait à Taxco ? Comment n'y ai-je pas pensé ? C'est une ville sublime !" D'après mon guide, Taxco, ancienne ville minière, capitale de l'argent et classée au patrimoine historique national  est en effet incontournable.

    Nous y arrivons à la nuit tombée et nous perdons un peu dans les ruelles à flanc de montagne. Après avoir pris une chambre dans la très belle posada San Javier (520 pesos la chambre triple soit un peu plus de 30 euros), nous rejoignons le centre ville. La ville est en pleine effervescence, les rues fourmillent de monde et de voitures qui polluent l'air, et oui, nous sommes tombés en pleine Feria de la plata (fête de l'argent). Sur le zocalo (place principale) ou se dresse la magnifique église, il y a un concert de rock et un petit marché. Nous dînons au restaurant Santa Fe qui ne sert malheureusement pas de jumiles. Dommage, j'aurais volontiers goûté à ce plat local de coléoptères cuisinés aux oignons et tomates. Je me rabats sur un pozole verde, une soupe au mais et poulet légèrement pimentée. Nous nous baladons ensuite au milieu de la foule et jetons un coup d'oeil dans les nombreuses échoppes qui vendent de magnifiques bijoux du précieux métal. La foule est étonnement jeune et les ados mexicains se roulent des pelles passionnées sur la guimauve sirupeuse qui a succédé au rock. Dans les ruelles, les coccinelles pétaradantes qui font office de taxis s'y reprennent à plusieurs fois pour négocier un virage. Sur les conseils d'un jeune - les gens sont d'une gentillesse incroyable - nous nous calons dans les divans moelleux du café Sasha pour boire une tequila. A la table voisine, un homme nous adresse la parole, il est corse et vit ici depuis 3 ans. Nous discutons en buvant du mezcal maison.  Quand nous rejoignons l'hôtel, j'hésite à piquer une tête dans la piscine mais je vais me coucher.