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Rencontre avec P.

Qui porte le même prénom que le petit ami de ma soeur ...

P. n'est pas souvent connecté sur le site "Je suis seul et j'veux pas le rester.fr", nous nous sommes donc envoyés 2 ou 3 mails récemment. Une grande impression de douceur se dégage de la photo qu'il a mise sur le site. La semaine dernière, il me propose de se retrouver samedi pour boire un verre et me laisse son n° de téléphone pour convenir du rendez-vous. Je l'appelle jeudi et laisse un message sur son répondeur qui diffuse une belle voix. Vendredi je le rappelle et nous passons une dizaine de minutes au téléphone. J'apprend qu'il est sapeur-pompier, je lui dis qu'il y en a dans ma famille. Je précise que comme il semble que la photo que j'ai mise sur le site ne me ressemble pas (la photo est sombre, ce qui fait que je parais brune), j 'aurai un manteau et un chapeau bleus -vous vous rappelez, la schtroumpfette - . Il me répond "c'est peut-être pas nécessaire de se déguiser pour se reconnaître ?" ce à quoi j'éclate de rire en lui disant qu'on va pas être copains s'il insinue que mettre des chapeaux c'est se déguiser, parce que j'adore les chapeaux et que j'en porte beaucoup. Il rit aussi, conscient d'avoir gaffé. A l'heure convenue, je monte au 1er étage du café et la première chose que je vois, ce sont ses yeux. Le premier contact passe bien. Coco Chanel disait " Vous n'aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression". Je ne sais pas ce qu'il a déduit de mon entrée en matière car surprise par la profondeur et la bassesse du fauteuil, je m'écroule lamentablement dedans en évitant de peu de me retrouver les 4 fers en l'air. Comme il boit un thé, je me retiens de commander une mousse et opte pour un milk-shake à la mangue. Il est vêtu d'un jean et veste en jean qu' il enlève (la veste bien sûr, bande de coquines !). Les pompiers ont la réputation d'être bien gaulés athlétiques et je vérifie : jean bien moulé sur des cuisses très musclées, épaules carrées, biceps dessinés ... un régal pour les yeux. On discute, j'apprend qu'il aura bientôt 40 ans, est arrivé d' Auvergne il y a 15 ans pour être pompier sur Paris, habite dans les Yvelines et fait beaucoup de sport. Il est calme, posé et ce sont des qualités que j'apprécie chez un homme. Le menu du café n'étant pas très alléchant, il m'emmène dans un resto africain à quelques rues de là. On commande un rhum-gingembre qui nous pique la gorge et des plats sénégalais. Le patron me fait des oeillades et m'appelle "princesse". P. m'apprend qu'il est ougandais, je lui dis que je n'en ai jamais rencontré auparavant et que je connais mal son pays, il m'explique que l'Ouganda est une ancienne colonie anglaise et que les ougandais ont émigré vers l'Angleterre, il n'y en a pratiquement pas en France. Je lui parle de mon enfance en Forêt-Noire et de ma famille. Je lui propose de venir avec moi ensuite à la soirée d'anniversaire de Rodrigue, à 2 pas de là. Il me dit ok mais ne restera pas longtemps car le lendemain il travaille et se lève très tôt. On arrive chez Rodrigue, mon frère est là aux platines, je présente P. comme un ami. Andrea, la petite amie et future femme de Rodrigue me prend à part pour me dire d'un air complice "heyyyy il est mignon dis donc !", je proteste "non, non, c'est juste un ami" et lorsqu' elle me dit "c'est ton rencart du site machinchose, le pompier, c'est ça ? ", je réalise qu'elle est au courant par Rodrigue et je glousse bêtement. Je retourne près de P. qui ne semble pas très à l'aise, il ne connaît personne, on discute peinture et Andrea lui montre les tableaux qu'elle a ramenés du Mexique. Je l'emmène au bar, on se boit de la sangria - elle est super bonne -, je danse un peu avec mon frère sur "Groove is in the heart". P. me dit qu'il ne va pas tarder et comme je n'ai plus trop le goût des nuits blanches et pas envie de rentrer en taxi au milieu de la nuit, je lui dis que si ça ne le dérange pas de me déposer, je repartirai avec lui. Une heure après, je dis au revoir à tout le monde, ce qui me vaut des clins d'oeil lourds de sens de toute la clique de potes de mon frère et Andrea qui me taquine "ben dis donc, tu as l'air contente de partir !". C'est faux, je serais bien restée mais j'ai déjà mal aux yeux à cause de la fumée de cigarette. On monte dans la voiture, P. conduit très bien et me dépose pas loin de chez moi. Il me demande si je vais le rappeler vu qu'il n'a pas mon numéro. J'acquiese et le lendemain, je lui envoie un texto pour lui souhaiter bon courage pour la journée. Il me répond que s'il n'avait pas travaillé, il m'aurait proposé une ballade en vélo. Je trouve ça sympa et bon esprit. Je l'appelerai sûrement demain soir.

Commentaires

  • Je croyais que les rendez vous s'arrêtaient mais je vois que tu y prends goùt ! en tout cas c'est un régal de lire tes commentaires après les rencontres.

    Tous les jours je viens chercher ma dose de truculence. Ce qui est con c'est qu'après je dois me remettre au labeur. Allez aux prochains.

    Bisous.

  • Mozz,

    J'avoue que c'est en grande partie pour toi que je fais des compte-rendu aussi détaillés car je sais que ça t'amuse beaucoup de les lire et que ça apporte un peu de bonne humeur dans la grisaille de tes journées . Le récit de mes pérégrinations sentimentales te permet peut-être de mieux supporter la connerie ambiante. J'ai pris goût moi aussi à nos rendez-vous virtuels car j'ai remarqué que tu devenais une lectrice (et commentatrice) assidûe.
    Pour ton info, il vient juste de m'appeler et me sort vendredi soir. Tut tut !!!

  • effet, tu y prends goût..... moi aussi!! heu! a te lire, biensûr!!!!

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