Dimanche soir, retour de Namur (Belgique) sous une pluie battante. Au loin, Paris, ses tours, sa pollution, sa grisaille et ... ah si ! sa tour Eiffel scintillante.
Et puis, soudain, dans ce paysage morose, une lueur de bonheur entrevue au-dessus d'un des ponts enjambant le périph'.
Une banderole blanche claquant fièrement au vent : "DANIEL JE T'AIME".
Tout d'un coup, Paris a revêtu les couleurs de l'arc en ciel et un sourire rêveur s'est dessiné sur mon visage.
Commentaires
Pour moi c'est Paris qui me fait cet effet là...
Aie ! tous les Daniel vont se sentir concernés. Ah on craint pas voir Nicolas on t'aime du moins concernant la voice populi, quoique !
Ah ce que j'aimerais voir trôner au fronton de Paris, Mère mi on t'aime. Allez les enfants.
Je rêve, je rêve et finalement j'atterris..............en douceur. Et oui c'est du délire, ben quoi, on est vendredi et je suis en congés ce soir.
J'ai fais effacé l'inscription géante avant l'arrivée en gare de Cherbourg "Arno Du Saint Kant on est rien sans toi... De la part de la Communauté Urbaine de Cherbourg"...
C'est vrai quoi, c'est génant... De n'avoir qu'un banderolle de 38m de long sur 6m de haut alors que je n'ai pas encore de statue à mon image pour remplacer celle obsolète de Napoléon... Faut comprendre!!!
Ca servirait à quoi qu'on t'accroche une banderole au-dessus du périph' parisien vu que tu t'es exilée dans le Sancerrois, ma chérie ?
T'as bien de la chance d'être en congés, j'espère que tu n'auras pas droit à la soupe à la grimace, si tu vois de qui je veux parler ... Pour moi, la journée se termine enfin, il est 18h23 ...
Suite à un accident de plongeon dans la Dordogne en 91, j'ai eu droit à ma banderole en retournant sur les lieux du drame l'année d'après. Camping de Siorac en Périgord, été 92, la banderole titrait "Bienvenue Mongolito". Ca sonne un peu sordide par rapport à ton exemple Sophie, mais dans la série "émotion", c'est imparable. Tu revis en un clin doeil le drame, la panique, les sirènes, les mains amies, et d'un seul coup tout le monde applaudit le retour du miraculé et tu chiales d'émotion comme un gosse...
Y'a pas à dire, une banderole, quelle qu'elle soit, c'est un message vrai. Fort.