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Le couple, invention récente ? (suite)

Hier soir, j'ai donc participé à mon premier "Café de l'amour". La rencontre avec Philippe Brénot, anthropologue et psychiatre, fut riche en échanges. Nous avons poursuivi le débat autour d'un bon repas (et je suis rentrée à 1h du matin, ravie). Le seul moment où j'ai été en difficulté a été lors de la séquence de "la méditation de l'amour". Pas facile de soutenir le regard d'un inconnu ...

Comme promis, voici un résumé de ce que j'ai entendu au cours de ces 3 heures passionnantes. 

Sur le couple à travers l’histoire de l’humanité :

Au Moyen Age, la durée de vie des couples était de 13 ans et de 25 ans au 19ème siècle. Aujourd’hui, avec l’augmentation de l’espérance de vie, elle peut dépasser 40 ans au cours desquels plusieurs tranches de vie se succèdent. Autrefois, on était dans une société du destin : les mariages étaient arrangés et l'individu était le produit de sa condition sociale. A présent, chacun est responsable de soi-même et de son bonheur. Condamné non seulement à être libre, mais heureux.»

La notion de couple telle qu’on l’entend dans la société occidentale date des années 1970. C’est l’arrivée de la pilule qui a modifié le rapport  hommes - femmes. Avant la pilule, la seule forme de couple était le  « mariage », indissoluble et voué à la procréation. Les hommes faisaient leur éducation sexuelle dans les bordels et les femmes ne la faisaient pas. Tout était fait pour maintenir hommes et femmes dans l’ignorance du sexe, mot qui par ailleurs était tabou. Une fois que le couple a éliminé la question de la fécondité, que celle-ci a pu être contrôlée, il a découvert le plaisir et la recherche du bonheur.

Sur les différences entre hommes et femmes

Les hommes sont naturellement polygames, comme 96 % de mâles mammifères, car destinés à perpétuer l’espèce. Ceci s’explique aussi par le fait que la paternité est ignorée, la grossesse chez les mammifères femelles étant cachée, ce qui n’est d’ailleurs plus  vrai aujourd’hui avec l’apparition du test de paternité. Auparavant, il n’y avait aucun moyen de savoir qui était le père de l’enfant. D’ailleurs, de nombreuses cultures sont basées sur un système matrilinéaire où seule l’ascendance maternelle est prise en compte dans la filiation. Dans plusieurs sociétés africaines par exemple, l’enfant porte le nom de sa mère car il est à coup sûr, « l’enfant de sa mère ». Il n’a pas un mais des pères, qui sont tous les hommes de l’âge de sa mère.

En Occident, dans les 10 premières années de sa vie, la petite fille prend conscience de son destin de femme et de mère. Elle a très vite une idée assez précise de l’homme de sa vie et fait des projets. L’homme, quand à lui, ne commence à penser aux enfants qu’environ 6 mois après le début d’une relation. C’est ce qui explique qu’il est désemparé face à l’assurance de la femme et sa hâte à fonder une famille. Ca fait 25 ans qu’elle l’attend !

Chez les femmes, le rêve de l'amour avec un grand A est toujours présent, observe Philippe Brenot, anthropologue et psychiatre. La plupart des divorces sont demandés pour cause de déception, car le décalage par rapport à l'idéal de soi et du partenaire est renforcé par l'image de tous ces couples parfaits que l'on voit dans les magazines ou au cinéma. »

Les comités de rédaction des magazines féminins refusent d’ailleurs de parler de sujets graves, comme la misère sexuelle, parce qu’il faut continuer à faire rêver. Les micro-trottoirs vous donnent systématiquement des témoignages de gens qui font l’amour tous les jours et vivent une relation épanouissante.

Après le mensonge des contes de fées, les magazines féminins entretiennent le mensonge de l’amour idéal. On veut nous faire croire qu’il est normal que ça marche, or c’est l’inverse qu’il faut comprendre : le sexe n'est pas naturel, il est culturel et le fruit d'un apprentissage.

Après des siècles de domination par l'homme, aujourd'hui la femme ne le craint plus. C'est lui, l'homme, qui vit désormais dans la crainte d'être jugée par elle.

Sur le secret d’une relation réussie

Il est primordial qu’hommes et femmes comprennent qu’ils n’ont pas les mêmes attentes.

Les hommes doivent savoir, car ils l’ignorent, que la femme remet en question et teste son couple pratiquement tous les jours. Le moindre changement d’attitude est source d’angoisse. Elle a besoin d’être rassurée, mais l’exprime rarement. L’homme en revanche est en CDI dans sa relation. C’est ce qui explique d’ailleurs que bien souvent, au moment de la rupture, il tombe des nues devant une catastrophe qu’il n’a pas vu venir.

Dans huit cas sur dix, les ruptures conjugales sont donc à l'initiative des épouses. « Les motifs de divorce, chez les hommes, sont en règle générale liés à la baisse du désir physique. Tandis que les femmes, elles, expriment une insatisfaction plus profonde, de ne plus exister en tant que personne, d'être un rouage de la machine familiale, de ne plus être entendues et écoutées »

Le désir naît du manque. Il s’use donc encore plus vite chez les couples fonctionnant sur un mode fusionnel.

Le secret des couples qui durent réside dans la capacité des conjoints à inventer des couples successifs et à entretenir un érotisme, c'est-à-dire une tension du désir de l'un pour l'autre.

La sexualité ne survit pas à la possessivité, à la perte de liberté, à la dépendance, au besoin d’exclusivité. En revanche, un couple mature, composé de deux personnes véritablement autonomes, peut réussir à vivre une sexualité épanouie au long cours.

Sur les sites de rencontres

Les sites de rencontres satisfont les hommes plus que les femmes. Car les homme s’accommodent plutôt bien d’une vie faite de rencontres successives et éphémères alors que les femmes en souffrent profondément.

Sur l’échangisme

Là encore, c’est un comportement qui répond aux fantasmes de l’homme, dans la mesure où sa sexualité est stimulée par la vision d’autres couples copulant. La femme s’y adonne par peur de perdre l’homme.

Sur la masturbation

Philippe Brenot fait l’apologie de la masturbation. Il souligne que 95 % des hommes se masturbent, ce qui explique qu’ils n’ont généralement pas de problèmes sexuels parce qu’ils ont fait l’apprentissage de leur corps et se sont « auto-érotisé ». L’érection est un réflexe et contrairement aux croyances, n’est pas lié au désir.

En revanche, les femmes ont souvent une grande méconnaissance de leur corps. Elles ne découvrent le plaisir qu’à travers la relation sexuelle avec les hommes. A la question « Pratiquez-vous la masturbation », elles répondent d’ailleurs souvent « Pour quoi faire ? Je fais l’amour trois fois par semaine ».

Sur le célibat

« Beaucoup de femmes célibataires sont des veuves qui s'ignorent, affirme Philippe Brenot. Nombreuses sont celles qui ont vécu une séparation douloureuse. » Et qui préfèrent élever seules les enfants de leur vie antérieure, dont la nostalgie les mine secrètement.

Philippe Brenot conclut en observant, malgré toutes les difficultés, le désir de chacun de vivre un couple monogame amoureux de longue durée.

Et vous, quelle est votre vision du couple ? Quelles sont vos difficultés face à cet autre, si différent et pourtant si convoité ?

Commentaires

  • Très complet ton exposé ... t'as pris des notes, non ?
    Trop fatiguée ce soir pour y répondre mais promis je réponds dans les prochains jours !!!

  • Non pas pris de notes, je jouis d'une bonne mémoire et quand je suis intéressée, j'imprime très facilement !

  • c'est de pouvoir jouir de façon plurielle!

    en plus de la relation mère-fille, à noter aussi
    les influences cultuelles, culturelles, géographiques
    les pressions/images! issu(e) d'une famille mono-parentale, nombreuse, père présent actif souriant.....

    et la pression physiologique pour avoir des enfants!

    ---------------------
    meetic et tout çà c'est bidon!
    ---------------------

    sondage sorti aujourd'hui les femmes preferent le chocolat au sexe!

    tant de choses à dire je vais me coucher faut que j'aille à paris demain! le paradis des.......travailleurs

  • Olive,
    Le chocolat au sexe ? Mais c'est dégueulasse !
    Moi je préfère le sexe au chocolat :)

  • je n'aime pas me priver des "bonnes" choses...

    mon info était incomplète : http://rue89.com/2007/06/05/la-majorite-des-anglaises-preferent-le-chocolat-au-sexe
    have a good day and night with lindt, suchard!

  • je le touve un brin sexiste, non?
    les femmes sont mères dans leur tête dés 10 ans, elles découvrent leur sexualité grâce aux hommes,
    quand aux hommes, ils se séparent pour non-baise et tombent des nues si c'est la femme qui les quitte...
    Ca fait un peu femmes"gentilles dindes rêveuses du prince charmant" et hommes "gros bétas baiseurs"...

    Excellente note,au demeurant! :-))

  • c cool tt ça, tu me raconteras autour d'un bon gateau :))))
    (suis ds les valises jusquau cou)

    bisous

  • Très interessant compte rendu. La sexualité est encore très tabou, bien que cela se dénoue un peu! En fait, le "problème" sexuel est le premier motif de consultation conjugale lorsqu'il y a troubles de la relation, mais très vite on se rend compte que le problème du couple est bien au dela de ce dysfonctionnement. Cela est le symptôme plus profond d'une mésentante conjugale inavouée. Maintenant, les cas particuliers existent et il faut se garder de mettre tout le monde dans le même panier. La sensibilité romanesque existe chez l'homme, il n'est pas que guidé par sa queue! et il est des femmes qui se polarise sur le sexe aussi...
    amitié

  • Cat,
    Merci :)
    Pour le côté sexiste, en fait, ce billet est ce que j'ai retenu de son intervention, donc même si je pense avoir fidèlement retranscrit ses propos, il y a forcément une part d'interprétation.
    Je pense que les comportements masculins et féminins sont conditionnés par notre éducation et notre préparation, à nous femmes, au rôle d'épouse et de mère et pour les hommes, au rôle de chef de famille.
    C'est justement l'éclatement du couple traditionnel, dû au refus des femmes d' être au service de la famille au détriment de leur épanouissement, et de celui des hommes d'être réduits à des "baiseurs décervelés" qui fout le bazar. On va vers une nouvelle forme de couple et il y a forcément des réticences et un temps d'ajustement des uns et des autres .
    N'empêche, on ne peut pas nier que les clichés sur hommes et femmes ont la vie dure. Et que le conte de fées en fait encore rêver beaucoup.
    Astrale,
    Tu as tout dit. De plus en plus de femmes adoptent des comportements dits masculins et je ne suis pas sûre que ce soit que de la provoc' comme le pensent certains. Une femme qui assume ses envies et ne respecte pas le modèle social de notre société fait généralement peur, aux hommes comme aux femmes d'ailleurs.
    C'est tellement plus confortable de faire partie du troupeau.
    Quand aux hommes, je suis entourée d'hommes dits "à sensibilité féminine". Rien que cette expression m'énerve, j'en avais déjà fait un billet. Je ne supporte pas qu'on attribue certaines qualités et défauts à l'un ou l'autre sexe, je pense que tout est en nous et qu'on le développe ou pas. Donc je suis tout à fait d'accord avec toi pour refuser de réduire les hommes à leur attribut (par ailleurs merveilleux)

  • Cela a dût être une soirée très intéressante, merci pour cette note.
    Chacun ayant son histoire, son enfance et ses modèles, c'est vrai qu'on ne peut pas toujours être d'accord avec les idées développées !
    Moi je ne me suis jamais pensé à un mari futur étant enfant ! Et je ne pense pas être la seule de ma génération. Mais c'est vrai que les idées véhiculées à l'époque étaient les femmes sont des mamans, et basta.
    Je me souviens de l'arrivée de la pilule, et de la peur des maris d'avoir tout d'un coup une femme volage !
    C'est là la grande révolution, je suis d'accord, la contraception, et le désir concerté d'avoir ou pas un enfant.
    Nous parlions le week-end dernier avec des amis, de l'arrivée de la mixité scolaire, et de la découverte mutuelle de deux mondes. C'est vrai certains garçons ne savaient même pas que les filles avaient des règles !

    Un long chemin a été parcouru depuis, dans les têtes, mais il y a encore des progrès à faire !
    Bises Fiso !

  • et pour rebondir, je vous incite vivement à lire le livre de Simone Veil,"les hommes s'en souviennent aussi", son discours intégral à l'assemblée en 1974 (Stock)qui nous montre à quel point il a fallu du courage à cette femme pour s'attaquer de front à l' inertie ces hommes qui voulaient garder leur suprématie sur la femme en ne les autorisant pas à disposer de leur corps.
    Dans le monde, actuellement, la question est loin d'être réglée partout. les anti-choix sévissent grave en Pologne et au Texas...
    ciao!

  • Euh juste pour dire que "dû" s'écrit sant t, et que je devrais me relire !

    Bonne journée.

  • Je suis épatée ma biche!!!
    je confirme pour ceux qui en douteraient que tu n'as pas pris de notes.
    je n'ai pas retenu le quart de ce que tu as retranscrit et je suis heureuse que tu l'ai fait car ça m'a rafraichi la mémoire...Quel talent!!!!

  • pas d'accord avec le terme sexiste appliqué à philippe Brenot bien au contraire....ses explications se basaient sur l'observation et la comparaison (avec les autres mammifères puisqu'il est également anthropologue)...rien que de l'objectif donc.
    Seulement nous ne pouvons échapper à l'influence de l'époque et de la société dans laquelle nous vivons.
    Les petits garçons rêvent rarement à la "princesse charmante" et ne se projettent pas dans l'avenir avec des enfants et en couple.

  • très intéressant!

    dans d'autres civilisations, en Inde par exemple, la sexualité a une place complètement différente.

    j'ai commencé ma vie à 16 ans, en prenant la pilule, depuis peu c'était possible, simple.
    je n'avais jamais imaginé un mari, une vie de famille; les choses se sont enchainées d'elles-même;
    j'ai eu beaucoup d'aventures, avant et après le père de mes enfants.
    c'était bien
    et Fabiolino maintenant, c'est super

    l'essentiel étant de ne pas tricher, ni avec l'autre, ni avec soi-même

  • Céleste,
    Tu ne veux pas développer sur la place de la sexualité en Inde ? Ca m'intéresse !

  • «Après des siècles de domination par l'homme, aujourd'hui la femme ne le craint plus. C'est lui, l'homme, qui vit désormais dans la crainte d'être jugée par elle.»

    Cette phrase EST sexiste. En effet, sur quelle base statistique se permet-il d'affirmer un truc aussi plan-plan ?
    La subjectivité étant impossible, voilà un exemple précis d'un narrateur exprimant sa propre personnalité dans un débat ! C'est intéressant !!!

    Pour ma part, je trouve les rapports homme-femme de plus en plus intéressants. Ce n'est ni mieux ni moins bien qu'autre chose d'avant ou d'après. Je trouve simplement intéressant de rencontrer des femmes capables d'être enfin sexuelles sans obligatoirement lier cela à la fondation d'un couple, d'une famille, d'une lignée.

    Il me semble que nous allons dans le bon sens en séparant enfin ce qui est de l'ordre du biologique (la pulsion, le désir) de ce qui est sociétal (le mariage).

    Pleins d'autres choses à dire sur le sujet, c'est aussi infini que le nombre de types de relations possibles aujourd'hui !!!

    Pour la paternité, il est vrai qu'en tant que mâle, dépourvu que nous sommes de cette capacité directe, nous n'y pensons, ne l'imaginons qu'à travers la rencontre d'une partenaire qui en émet le désir. C'est dans l'ordre des choses.

    Je me souviens que jacques Brel choquait pas mal dans les années 60-70 avec sa théorie selon laquelle les hommes sont fait pour faire des enfants puis quitter le nid pour repartir à l'aventure. je me demmande s'il n'était pas simplement en avance sur son temps…

    :-)

  • Ah zut, pas de réponse ! Chuis déçu. Na ! :-)

  • Fil,
    Jre voulais laisser d'autres réagir mais puisque tu fais ta crise ... ,;)
    'La femme ne craint plus l'homme et c'est lui, maintenant, qui craint d'être jugé par elle" ?
    Je suis assez d'accord avec cette phrase, moi. C'est en tout cas ce que beaucoup de mes amis expriment. L'impression d'être toujours à côté de la plaque, trop ceci et pas assez cela, pas digne de ... , forcément coupable si la relation échoue ...
    Faut-il toujours des chiffres pour étayer un ressenti ?
    Je trouve moi aussi les rapports hommes-femmes de plus en plus intéressants. J'ai d'ailleurs bien plus de plaisir à en discuter avec des hommes qu'avec les femmes que je trouve souvent négatives et enfermées dans des vérités à la Sex & the city (la sempiternelle rengaine "tous les mêmes").
    Je trouve ta remarque sur la séparation entre l'animalité et la moralité très judicieuse et je suis contente que tu t'en réjouisses. Dans les faits, c'est souvent difficile à assumer car cela fait peur à certains hommes. Ils fantasment là-dessus mais au quotidien c'est autre chose.
    Je ne savais pas pour Jacques Brel. Cela voudrait dire que l'éducation des enfants revient finalement aux femmes et que c'est un leurre que de vouloir y associer les pères ?

  • Non je ne pense pas que Jacques Brel disait que l'éducation était purement féminine. Il parlait uniquement pour lui. C'était un aventurier très macho qui ne se sentait pas du tout père ni d'ailleurs époux. Il en a d'ailleurs fait état dans les interviews qu'il a laissées. Il disait que l'homme n'est pas fait pour être heureux en particulier en amour. Il a laissé femme et enfants (3) très tôt sans état d'âme et sans trop en faire de cas par la suite, sauf pour une qui s'occupe de la fondation Jacques Brel et qui l'a en quelque sorte "forcé" à être père. Mais cela ne s'est pas toujours très bien passé. Paradoxalement il fait partie de ceux qui ont écrit les plus belles histoires d'amour.

  • Bonjour
    C'est tout Jacques Brel, ça !
    Pour en revenir à l'exposé, chapeau pour la mémoire et la précision. Bien des choses à dire, mais pas le temps maintenant... C'est une belle réflexion à faire autour de ce (ces) sujet(s)!
    Pour répondre à ta question de la fin, je n'ai pour l'heure plus aucune vision du tout !... le temps de retrouver de bonnes lunettes...
    Bien à toi.

  • Rony,
    Le couple, un débat sans fin et des vérités sans cesse malmenées ...
    Je te souhaite de retrouver de jolies lunettes incassables très vite, Rony :)
    Amitiés,

  • Voici ma vision des femmes et des hommes. Les femmes cherchent d'abord, soit un mari riche pour que ses enfants soient à l'abri, soit un mari beau et forts pour que ses enfants soient beaux et forts. Mon adage est el suivant: "Femme qui rit est à moitié séduite par le propriétaire de la Porshe"
    De leur côté les hommes ont deux possibilités, soit cirer les bottes de leur proche riche ou beau dans l'espoir de lui prendre une de ses conquêtes, soit lui casser la figure et lui prendre toutes ses conquêtes.
    Une fois que ces deux catégories d'hypocrisies sont incorporées, il est possible de construire quelque chose.
    Amitiés. Pierre.

  • Oh la la dur dur. Suis pas convaincue. Cela vaudrait dire que l'hypocrisie et le profit mènent le monde ? Qu'il n'y a pas de morale ni de sincérité, que les gens sont pourris.
    Je ne crois pas. Dieu merci il y a encore des gens biens et c'est heureux.

  • Pierre,
    Tu n'as pas tout à fait tort.
    Les femelles, en général, jaugent effectivement les hommes sur des critères physiques et sélectionnent le meilleur géniteur, celui qui est "fort et beau", avec tout ce qu'il y a de subjectif derrière ces critères.
    Car celui qui est fort sera capable de ramener de la nourriture pour sa progéniture.
    Pour le reste de ton analyse, je suis fort sceptique.

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